Occurences de l'expression

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pour LEGRAND, Marc-Antoine

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LA NOUVEAUTÉ (1727)

C'est ici de l'Ennui le fleuve affreux et sombre ; v.1 (Acte 1, scène 1, LE TEMPS)
Les plus heureux mortels le passent tour-à-tour ; v.2 (Acte 1, scène 1, LE TEMPS)
Des plaisirs on n'y voit que l'ombre : v.3 (Acte 1, scène 1, LE TEMPS)
Les soucis, les chagrins règnent dans ce séjour. v.4 (Acte 1, scène 1, LE TEMPS)
Holà, bonhomme, ne sauriez-vous m'enseignez le Fleuve de l'Ennui ? (Acte 1, scène , MOMUS)
C'est ici, mon enfant ; vous voilà sur ses bords : ne vous en apercevez-vous pas en entendant mes chants lugubres, et en voyant tant de gens assoupis ? (Acte 1, scène , LE TEMPS)
C'est le Temps, je pense ? (Acte 1, scène , MOMUS)
Oui, c'est lui-même : Bons Dieux ! (Acte 1, scène , MOMUS)
Que je le trouve changé ! (Acte 1, scène , MOMUS)
Hélas ! (Acte 1, scène , LE TEMPS)
Mon cher ami, alors que Jupiter nous a tous chassé du Ciel, il m'est arrivé bien des traverses sur la terre ; mais enfin j'ai borné tous mes travaux à m'établir sur ces bords : c'est moi qui passe et repasse tous les mortels de la joie à la tristesse ; et de la tristesse à la joie. (Acte 1, scène , LE TEMPS)
Voilà un emploi qui convient parfaitement au Temps. (Acte 1, scène , MOMUS)
Oui, mais il est bien fatigant ; le Fleuve de l'Ennui coule bien lentement, et j'ai toutes les peines du monde à amener à bon port ceux qui sont une fois embarqués sur les eaux bourbeuses. (Acte 1, scène , LE TEMPS)
Qui sont ces espèces d'Ombres que je vois le long de ces arbres ? (Acte 1, scène , MOMUS)
Ce sont les images de ceux qui s'ennuient actuellement dans le monde. (Acte 1, scène , LE TEMPS)
Par exemple, une jeune femme mariée à un vieillard ; un écolier de Droit, en attendant l'argent de la Province, s'amuse à lire des épitaphes ; un poète qui attend une pension de la Cour, et un tailleur de l'argent d'un intendant. (Acte 1, scène , LE TEMPS)
Cela arrivera en même temps. (Acte 1, scène , MOMUS)
Ceux que tu vois là endormis, sont deux petits-maîtres à qui un auteur lit une comédie en cinq actes écrite en vers sérieux : plus loin ce sont des coquettes qui ont vieilli, et que la perte de leurs amants a réduites à se plonger dans le Fleuve de l'Ennui : plus haut, c'est un galant homme qui, depuis une heure, attend qu'on commis de la Douane daigne lui répondre ; et plus bas un gascon prié à dîner, à qui un plaideur Manceau conte le fond de son procès. (Acte 1, scène , LE TEMPS)
Mais je n'aurais jamais fini si j'entreprenais de t'expliquer tous le sujets que chacun a de s'ennuyer ; je te dirai seulement que ceux que tu vois assoupis autour de moi, sont des curieux de spectacles, qui attendent que les Comédiens, ou l'Opéra donne quelque chose de bon. (Acte 1, scène , LE TEMPS)
Parbleu, cela vient à merveille, et c'est justement ce que je cherche. (Acte 1, scène , MOMUS)
C'est moi qui annonce tous les jours au public les pièces qu'on y doit jouer. (Acte 1, scène , MOMUS)
Il faut que tes marchands de paroles n'aient pas vendu de trop bonnes choses depuis un temps ; car, au sortir de chez eux, nous avons vu arriver bien des gens sur nos bords. (Acte 1, scène , LE TEMPS)
Ils ont pourtant des magasins remplis des meilleurs marchandises : elles n'ont qu'un défaut, c'est qu'elles sont trop anciennes, et j'ai toutes les peines du monde à en procurer le débit : chacun tombe d'accord qu'elles sont parfaites ; on les a admirés autrefois, et l'on se donne pas seulement la peine de les venir voir aujourd'hui. (Acte 1, scène , MOMUS)
Je vais pourtant les annoncer encore, pour voir si le goût ne serait point changé. (Acte 1, scène , MOMUS)
Annonce tant qu'il te plaira : mais je suis sûr que tu n'étrenneras pas. (Acte 1, scène , LE TEMPS)
L'Académie Royale de Musique représentera aujourd'hui Pyrame et Thisbé. (Acte 1, scène 3, MOMUS)
Allons, Mesdames ; voici l'heure de l'Opéra, souhaitez-vous que je vous y mène ? (Acte 1, scène 3, LE CONSEILLER)
Je le sais par coeur. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Et qu'importe ? C'est toujours de la musique. Pour moi, que l'Opéra joue tout ce qu'il voudra, je n'en manquerais pas une représentation, pendant toute l'année, pour les affaires les plus importantes. (Acte 1, scène 3, LE CONSEILLER)
Pour aujourd'hui, Monsieur le conseiller, vous ne nous quittez point, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Les Comédiens Italiens représenteront aujourd'hui Arlequin jouet de la fortune. (Acte 1, scène 3, MOMUS)
Ah ! C'est une pièce toute italienne, il n'y va jamais personne ; et la plupart de leurs pièces françaises se ressemblent toutes, elles roulent toujours sur le même pivot ; les amants y parlent sans cesse un langage guindé, aussi obscur pour moi que l'Italien même. (Acte 1, scène 3, LA MARQUISE)
Les Comédiens Français représenteront aujourd'hui le Misanthrope ; à demain Tartuffe, en attendant l'Avare. (Acte 1, scène 3, MOMUS)
Et, que Diable ! (Acte 1, scène 3, LE BOURGEOIS)
Toujours le Misanthrope, Tartuffe ou l'Avare. (Acte 1, scène 3, LE BOURGEOIS)
Est-ce que vous ne donnerez jamais l'Ecole des Femmes ? (Acte 1, scène 3, LE BOURGEOIS)
On la jouait hier. (Acte 1, scène 3, MOMUS)
Cela est fâcheux, car nous l'avons eu aujourd'hui. (Acte 1, scène 3, LE BOURGEOIS)
Ne vous impatientez pas, on la jouera bientôt... (Acte 1, scène 3, MOMUS)
Mon cher Momus, je suis ravi de te trouver ; j'ai à t'apprendre que je suis entré ce matin au service d'une Dame capable d'enrichir les marchands, s'ils ne veulent pas la négliger. (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Et quelle est-elle ? (Acte 1, scène 4, MOMUS)
C'est une jeune coquette qui change tous les jours ; elle est tantôt belle, tantôt ridicule, et cependant on court toujours après elle : elle a pour père le Caprice, et pour fille la Curiosité ; en un mot c'est la Nouveauté, dont je suis devenu le coureur. (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Tu es au service de la Nouveauté ? (Acte 1, scène 4, MOMUS)
Tu sers pourtant là une grand friponne. (Acte 1, scène 4, MOMUS)
C'est qu'elle vole tous les jours les anciennes marchandises de nos magasins, qu'elle déguise le mieux qu'elle peut pour les faire passer ; mais elle a beau faire, on reconnaît toujours ses larcins. (Acte 1, scène 4, MOMUS)
Quoi qu'il en soit, que nous viens-tu annoncer de sa part ? (Acte 1, scène 4, MOMUS)
Qu'elle viendra aujourd'hui donner ses audiences sur le Théâtre de la Comédie ; le ridicule des divers originaux qui auront affaire à elle, pourra former une espèce de petite comédie d'un goût nouveau, dont la Nouveauté sera le sujet et le titre. (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Cette idée ne ma déplaît pas ; mais il faudrait après cela un petit divertissement à la louange de la Nouveauté, quelques vaudevilles. (Acte 1, scène 4, MOMUS)
Annonçons son arrivée comme une pièce nouvelle. (Acte 1, scène 4, MERCURE)
La Nouveauté, Messieurs, la Nouveauté, pièce nouvelle. (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Vois-tu comme déjà chacun se réveille ? (Acte 1, scène 4, MERCURE)
Une pièce nouvelle ? (Acte 1, scène 5, UN GARCON MARCHAND)
Monsieur, est-elle bonne ? (Acte 1, scène 5, UN GARCON MARCHAND)
Monsieur, est-elle bien risible ? (Acte 1, scène 5, UN CLERC)
Vous allez en juger. (Acte 1, scène 5, MERCURE)
Monsieur, est-elle de Molière ? (Acte 1, scène 5, UN PROVINCIAL)
Une comédie nouvelle, de Molière ? (Acte 1, scène 5, MERCURE)
D'où diable venez-vous ? (Acte 1, scène 5, MERCURE)
En voilà bien d'un autre ! (Acte 1, scène 5, MERCURE)
Une tragédie de Molière, en un acte, et intitulée La Nouveauté encore ! (Acte 1, scène 5, MERCURE)
Pour le coup c'est ce qu'on n'a jamais vu, et qu'on ne verra jamais. (Acte 1, scène 5, MERCURE)
Monsieur, les vers sont-ils beaux ? (Acte 1, scène 5, UN PROVINCIAL)
L'on vous dit qu'elle est en prose. (Acte 1, scène 5, MERCURE)
Le sujet est-il tiré de la Fable ou de la Métamorphose. (Acte 1, scène 5, UN PROVINCIAL)
Non, c'est de l'Histoire. (Acte 1, scène 5, MERCURE)
Monsieur, l'a-t-on déjà jouée ? (Acte 1, scène 5, UN PROVINCIAL)
Non, Monsieur ; on vous dit qu'elle est toute nouvelle. (Acte 1, scène 5, MERCURE)
Ah ! J'entends bien, toute nouvelle. (Acte 1, scène 5, UN PROVINCIAL)
Monsieur, attendez du moins que nous ayons vu un succès de celle-ci. (Acte 1, scène 5, MERCURE)
Et sur quel théâtre, Monsieur, la jouera-t-on ? (Acte 1, scène 5, UNE BOURGEOISE)
Sur le Théâtre Français, Madame. (Acte 1, scène 5, MERCURE)
Et dites-moi, Monsieur, qu'elle est l'intrigue ? (Acte 1, scène 5, UN ABBÉ)
Il n'y en a point, Monsieur ; ce sont toutes scènes détachées, qui n'ont aucun rapport les unes aux autres, que par les liaisons qu'elles ont avec la Nouveauté : comme elle ne peut pas contenter tout le monde à la fois, les uns viendront lui rendre grâce, et les autres se plaindre d'elle. (Acte 1, scène 5, MERCURE)
Une pièce sans intrigue, sur le théâtre français : il fallait bien plutôt la donner aux Italiens ; il me semble qu'ils ont seuls le privilège d'en jouer de semblables. (Acte 1, scène 5, UN ABBÉ)
Eh ! Qu'importe ? Ce sera une Nouveauté que d'en jouer une dans ce goût là sur le Théâtre Français ; et cela répondra mieux au titre. (Acte 1, scène 5, MERCURE)
Croyez-moi, Messieurs, ne manquez jamais la première représentation d'une pièce, on n'est jamais sûr d'en avoir une seconde : et venez tous avec moi condamner ou applaudir la Nouveauté. (Acte 1, scène 5, MERCURE)
Mais vous n'aurez pas peine de l'aller chercher à la Comédie, puisque la voilà qui vient ne personne au devant de vous. (Acte 1, scène 5, MERCURE)
Doucement : je ne puis pas vous écoutez tous à la fois ; tout ce que je puis faire, c'est de donner audience à chacun à son tour. (Acte 1, scène 6, LA NOUVEAUTÉ)
Aimable mère de l'inconstance, charmante Nouveauté, vous voyez un Amant qui a soupiré un an auprès de la plus aimable personne du monde, qui n'a pu passer un seul jour sans la voir, qui en a été aimé tendrement et qui cependant se sent aujourd'hui du goût pour vous. (Acte 1, scène 7, LISANDRE)
Votre Belle vous aurait-elle donné quelque chagrin, quelque jalousie ! (Acte 1, scène 7, LA NOUVEAUTÉ)
Au contraire, et c'est là ce dont je me plains. (Acte 1, scène 7, LISANDRE)
Ne nous étant jamais brouillés ensemble, nous n'avons jamais pu goûter le plaisir de nous raccommoder. (Acte 1, scène 7, LISANDRE)
Vous avez vécu un an ensemble, sans vous brouiller ? (Acte 1, scène 7, LA NOUVEAUTÉ)
Quelques obstacles étrangers n'ont-ils jamais traversé votre amour ? (Acte 1, scène 7, LA NOUVEAUT?)
Hélas ! (Acte 1, scène 7, LISANDRE)
Non ; nous ne dépendions que de nous-mêmes, nous avions la liberté de nous voir à toute heure. (Acte 1, scène 7, LISANDRE)
Que cela était triste ! (Acte 1, scène 7, LA NOUVEAUTÉ)
Enfin, sur le point de nous marier, nous avons fait réflexion que, notre tendresse étant épuisée, le mariage, à coup sûr, ne la renouvellerait pas. (Acte 1, scène 7, LISANDRE)
Nous résolûmes hier de ne nous plus revoir ; et j'ai appris aujourd'hui qu'elle avait déjà formé d'autres noeuds. (Acte 1, scène 7, LISANDRE)
Je ne doute point : dans une inconstance mutuelle, une Belle n'est jamais la dernière à se pourvoir. (Acte 1, scène 7, LA NOUVEAUTÉ)
Une maîtresse nouvelle ; mais je crois que vous aurez de la peine à m'en offrir une plus belle que celle que je quitte. (Acte 1, scène 7, LISANDRE)
Pourvu qu'elle vous plaise davantage. (Acte 1, scène 7, LA NOUVEAUTÉ)
Comment était faite la vôtre ? (Acte 1, scène 7, LA NOUVEAUT?)
La taille superbe ; les cheveux blonds ; et un oeil bleu et mourant, le plus tendre du monde. (Acte 1, scène 7, LISANDRE)
Pour changer, prenez-moi une brune aux cheveux ébène, qui ait un oeil vif et pétillant et des manières gaies et enjouées. (Acte 1, scène 7, LA NOUVEAUTÉ)
Tenez ; voilà une personne qui vient à nous, qui en approche assez. (Acte 1, scène 7, LA NOUVEAUTÉ)
Je la trouve plus aimable que tout ce que j'ai vu dans ma vie. (Acte 1, scène 7, LISANDRE)
Laissez-moi apprendre ce qu'elle me veut, et vous viendrez dans l'instant nous rejoindre. (Acte 1, scène 7, LA NOUVEAUTÉ)
Je vous vois tous les jours. (Acte 1, scène 8, LA NOUVEAUTÉ)
Ne me dites pas cela ; il y a près d'un mois que vous m'avez vue. (Acte 1, scène 8, ÉLIANTE)
Je vous dirai que ce blondin, que vous m'aviez fait prendre place de cet home d'affaire, est absent depuis trois semaines. (Acte 1, scène 8, ?LIANTE)
Nous nous sommes quittés avec les plus belles protestations du monde ; il devait revenir au bout de huit jours, je l'attendais avec impatience, je n'ai vu personnes. (Acte 1, scène 8, ?LIANTE)
Peut-être a-t-il cru, en prolongeant son absence, me donner plu d'ardeur ; il s'est trompé, je me suis habituée insensiblement à ne le plus voir, et à la fin je l'ai oublié entièrement. (Acte 1, scène 8, ?LIANTE)
Il est vrai que l'absence réveille quelquefois les désirs ; mais, quand elle est trop longue, elle les éteint tout-à-fait. (Acte 1, scène 8, LA NOUVEAUTÉ)
N'y pensons plus, Madame le Nouveauté, n'y pensons plus : je veux désormais des amants qui ne fassent point de voyages. (Acte 1, scène 8, ÉLIANTE)
Si vous vous déclarez pour les sédentaires, j'en ai un à vous offrir, qui, pendant un an, n'a pas quitté sa maîtresse d'un pas ; il est à présent à louer. (Acte 1, scène 8, LA NOUVEAUTÉ)
Il faudra tâcher de s'en accommoder. (Acte 1, scène 8, ÉLIANTE)
Madame la Nouveauté, faites-nous voir une peu ce phénix-là. (Acte 1, scène 8, ?LIANTE)
Le voici qui vient à nous. (Acte 1, scène 8, LA NOUVEAUTÉ)
Sitôt qu'il vous a vue, il a été charmé de votre personne. (Acte 1, scène 8, LA NOUVEAUT?)
Je n'en ai pas encore eu dans ce goût, et je ne serai pas fâchée que mon coeur contente là-dessus sa curiosité. (Acte 1, scène 8, ÉLIANTE)
Je ne croyais pas, Madame, après le choix que j'avais fait, pouvoir jamais rien trouver qui fût dessus ; mais, en voyant vos appas, je reconnais mon erreur. (Acte 1, scène 9, LISANDRE)
Si vous vouliez toujours juger des beautés par comparaison, vous en trouveriez encore beaucoup au-dessus de la mienne ; mais je crois que c'est la Nouveauté qui m'attire aujourd'hui le compliment que vous me faites. (Acte 1, scène 9, ÉLIANTE)
Entre nous, je crois y avoir un peu de part ; et je vous avouerai franchement que c'est moi qui vous donne aujourd'hui tant de goût l'un pour l'autre. (Acte 1, scène 9, LA NOUVEAUTÉ)
Madame, qu'allez-vous lui découvrir ? (Acte 1, scène 9, ÉLIANTE)
Ce que vos yeux ont déjà commencé à lui faire connaître. (Acte 1, scène 9, LA NOUVEAUTÉ)
Serait-il possible, charmante personne ?... (Acte 1, scène 9, LISANDRE)
Doucement ; je ne suis pas en situation d'entendre tout ce que deux amants, qui se voient pour la première fois ont à se dire ; cela ne finirait d'aujourd'hui ; et j'ai d'autres audiences à donner. Adieu ; jusqu'au revoir. (Acte 1, scène 9, LA NOUVEAUTÉ)
Madame la Nouveauté, il suffit que vous m'ayez mis une fois au comble de mes voeux ; content de mon dernier choix, je vous proteste que je n'aurai de ma vie recours à vous. (Acte 1, scène 9, LISANDRE)
Mille autres avaient promis la même chose, qui ont manqué de parole. (Acte 1, scène 9, LA NOUVEAUTÉ)
Mais quel est cet homme ? (Acte 1, scène 9, LA NOUVEAUTÉ)
Il a tout l'air d'un Nouvelliste. (Acte 1, scène 9, LA NOUVEAUT?)
Qu'est-ce, Madame la Nouveauté ? (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
Quelle nouvelle ? (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
Que nous apprendrez-vous d'Espagne, d'Iatlie, d'Allemagne, de Turquie, d'Arabie, de la Chine, de la Cochinchine, de ... (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
Le roi d'Éthiopie est fort mal; et l'on ne croit pas quil ne revienne. (Acte 1, scène 10, LA NOUVEAUTÉ)
Nous allons avoir, à coup sûr, une guerre civile dans ce pays-là. (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
Cela se pourrait. (Acte 1, scène 10, LA NOUVEAUTÉ)
Mais ce qui m'embarrasse le plus, c'est de savoir qui nous mettons sur le trône. (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
Son fils aîné est un imbécile, et les cadets ont une ambition démesurée. (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
Et qu'ils s'accommodent comme ils voudront, de quoi vous embarrassez-vous ? (Acte 1, scène 10, LA NOUVEAUTÉ)
Et ne savez-vous pas, Madame, que, dans les choses les plus indifférentes, il est bien malaisé de ne pas prendre un parti, ne fût-ce que pour le plaisir de la défendre et d'entrer en dispute avec ceux du parti contraire ? (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
Et que vous en revient-il ? (Acte 1, scène 10, LA NOUVEAUTÉ)
Le contentement d'avoir été juste dans mes conjectures. (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
J'en ressens un chagrin mortel. (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
Par exemple, les troubles de Perse m'empêchent toutes les nuits de dormir ; et je me couchai l'autre jour sans souper, lorsque j'eus appris que le siège d'Ispahan était résolu ; j'avais gagé qu'il ne se ferait pas. (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
Et qui êtes-vous pour vous intéresser ainsi à tous les événements du monde ? (Acte 1, scène 10, LA NOUVEAUTÉ)
Je passe les journées entières au café à apprendre et à débiter des Nouvelles. (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
Je tire un tribut de la réussite, ou des chutes des pièces de théâtre. (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
Voilà tout mon emploi. (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
Vous hantez les cafés ! (Acte 1, scène 10, LA NOUVEAUTÉ)
Et ce sont les lieux où je suis le plus souhaitée ; on m'y attend à toute heure. (Acte 1, scène 10, LA NOUVEAUT?)
J'ai beau souvent être accompagnée de tristesse, on a toujours de l'impatience de me voir arriver ; et tel me vient débiter les larmes aux yeux, qui ne laisse pas d'avoir un secret plaisir d'être le premier à m'annoncer. On ne m'y peint pas toujours telle que je suis : chacun me défigure selon ses intérêts, ou ses conjectures : cent mille hommes de plus ou de moins ne coûtent rien à expédier pour cela ; et l'on m'a fait souvent publier la victoire, avant même que la bataille fût donnée. (Acte 1, scène 10, LA NOUVEAUT?)
Il est vrai ; et c'est pourquoi je m'adresse à vous-même, pour avoir des nouvelles de la première main. (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
Par exemple, on vous a annoncé pour aujourd'hui sur le Théâtre Français, y sera vous bonne ou mauvaise ? (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
Selon. (Acte 1, scène 10, LA NOUVEAUTÉ)
Voilà cependant un billet de parterre que j'ai reçu de la part de vos partisans pour vous applaudir ; mais en voici en même-temps un autre, de la part de la Cabale, pour vous siffler ; j'entrerai à la comédie avec l'un, et je souperai avec l'autre. (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
Et pour qui vous déclarez-vous ! (Acte 1, scène 10, LA NOUVEAUTÉ)
Je resterai neutre, comme j'ai fait à l'Opéra dans la dispute des Pélissiens et des Mauriens. (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
Adieu, Madame la Nouveauté ; jusqu'au revoir ; je vous souhaite toutes sortes de prospérités. (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
Je vais débiter votre nouvelle d'Éthiopie à nos Nouvellistes, et nous tiendrons tantôt conseil là-dessus. (Acte 1, scène 10, LE NOUVELLISTE)
Fort bien ! Cela sera d'une grande importance à l'État ! (Acte 1, scène 10, LA NOUVEAUTÉ)
N'est-ce pas vous qu'on appelle la Nouveauté. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Oui, ma fille, c'est moi-même. (Acte 1, scène 11, LA NOUVEAUTÉ)
Et le vôtre vous sied si bine, il est si joli. (Acte 1, scène 11, LA NOUVEAUTÉ)
Il est vrai que Colin le trouvait autrefois comme çà ; mais, depuis trois ans que nous sommes mariés, il dit qu'il l'a tant vu, tant vu, qu'il s'ennuie à présent de le trouver toujours de même, et qu'il voudrait qu'il fût fait comme celui de Colette : tout le monde dit pourtant que cette Colette n'est pas si belle que moi, à beaucoup près. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Cela me fâche tant, quand j'y pense ! (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Je crois qu'oui : mais je ne serais pourtant pas fâchée, de mon côté, qu'il changeât aussi de figure, et qu'il eût celle du fils du Seigneur de notre village, Monsieur le Chevalier, qui est arrivé depuis huit jours. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Non pas autrement : je n'aie seulement que son visage, sa taille, son esprit et ses manières ; car, pour du reste... (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Madame, que je suis fâchée d'avoir promis à Colin de n'aimer jamais que lui, et de voir qu'il s'ennuie de ma regarder. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Il est un moyen de le désennuyer ; c'est de lui donner de la jalousie, et de lui faire connaître que vous avez du goût pour un autre. (Acte 1, scène 11, LA NOUVEAUTÉ)
Je n'ai garde, Madame ; cela le fâcherait peut-être. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Et tant mieux : cela renouvellerait son amour pour vous. (Acte 1, scène 11, LA NOUVEAUTÉ)
Comment, Madame, il faut quelquefois fâcher les gens, pour s'en faire aimer davantage ? (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Cela me paraît assez extraordinaire. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Ce sont des secrets qui sont inconnus au village. (Acte 1, scène 11, LA NOUVEAUTÉ)
Dites-moi, Madame ; en fâchant mon mari, cela me donnera-t-il un autre visage ? (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Non ; mais cela lui donnera d'autres yeux. (Acte 1, scène 11, LA NOUVEAUTÉ)
Je voudrais bien qu'il eût ceux de Monsieur le Chevalier. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Madame, qu'ils sont beaux ! (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Je veux dire que votre mari, devenant jaloux, vous trouvera plus belle que jamais. (Acte 1, scène 11, LA NOUVEAUTÉ)
Mais je voudrais qu'il ne fût pas jaloux de Monsieur le Chevalier ; car il me défendrait peut-être de la regarder, et je crois que cela me fâcherait encore plus que de voir Colin ne me regarder pas. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
En ce cas, laissons les choses comme elles sont ; il en arrivera ce qu'il pourra. (Acte 1, scène 11, LA NOUVEAUTÉ)
N'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Mais, Madame, je vous prie, que je ne sois pas venue vous consulter en vain ; et, ne pouvant changer mon visage, donnez-moi du moins quelques nouvelles manières de plaire, que les autres femmes n'aient pas encore inventées ; j'en ai déjà effrayé plusieurs qui m'ont rendu moins belle que je n'étais. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Ce que je vous demande, au moins, c'est toujours dans le dessein de plaire à mon mari ; si j'ai le malheur de plaire à quelqu'autre, ce ne sera pas ma faute. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Vous me demandez une manière de plaire qui ne soit pas commune ? (Acte 1, scène 11, LA NOUVEAUTÉ)
Restez dans votre naturel, mon enfant ; c'est un secret dont peu de femmes se soient encore avisées, et que les homme s'attendent depuis longtemps. (Acte 1, scène 11, LA NOUVEAUT?)
Qu'est-ce donc, Madame la Nouveauté ? (Acte 1, scène 12, LE BARON)
Vraiment, nous vous avons bien de l'obligation, Madame_la_Baronne mon épouse, et moi (Acte 1, scène 12, LE BARON)
En quoi aurais-je pu vous déplaire ? (Acte 1, scène 12, LA NOUVEAUTÉ)
Avec vos changements de mode perpétuels, vous êtes cause que nous venons d'être hués de toute la Cour. (Acte 1, scène 12, LA BARONNE)
Cela est surprenant ! (Acte 1, scène 12, LA NOUVEAUTÉ)
Et contez-moi un peu cela, pour rire. (Acte 1, scène 12, LA NOUVEAUT?)
Vous saurez, Madame, pour vous dire les choses par ordre... (Acte 1, scène 12, LE BARON)
S'il vous plaît, mon cher époux, laissez-moi parler. (Acte 1, scène 12, LA BARONNE)
Je suis plus au fait que vous, m'amour ; et, avec votre permission, j'expliquerai à Madame... (Acte 1, scène 12, LE BARON)
Expliquez donc, et dépêchez-vous. (Acte 1, scène 12, LA BARONNE)
Il faut savoir, Madame, qu'ennuyés du grand fracas de la Cour, nous nous étions retirés, il y a environ quarante ans, dans le fond de nos Terres. (Acte 1, scène 12, LA BARONNE)
Ce fut aussi un peu votre jalousie qui en fut cause, Monsieur_le_Baron. (Acte 1, scène 12, LA BARONNE)
Et corbleu ! (Acte 1, scène 12, LE BARON)
Ennuyés dans la suite de cette vie champêtre, vous avions eu, au bout de quarante ans, la curiosité de revenir à la Cour ; et, à notre arrivée, nous y venons d'être raillés de tous les courtisans sur notre ajustement. (Acte 1, scène 12, LA BARONNE)
Est-il possible ? (Acte 1, scène 12, LA NOUVEAUTÉ)
On y a pris Madame_la_Baronne, pour une Baronne de Sotenville. (Acte 1, scène 12, LE BARON)
Et monsieur le Baron, pour un Baron de la Crasse ; et je crois que, si nous n'avions pas eu un page, ou nous aurait manqué tout-à-fait de respect. (Acte 1, scène 12, LA BARONNE)
Madame, n'ont-ils pas dit aussi que j'avais l'air du Valet de Carreau. (Acte 1, scène 12, LE PAGE)
Si vous saviez toutes les niches que les autres pages n'ont faites. (Acte 1, scène 12, LE PAGE)
Que voulez-vous que je vous dise ? (Acte 1, scène 12, LA NOUVEAUTÉ)
Vous avez l'air un peu antique, au moins ; et, si vous m'aviez consultée avant que d'aller à la Cour, je vous aurais épargné la ridicule d'y paraître dans cet équipage. (Acte 1, scène 12, LA NOUVEAUT?)
On ne reconnaît pas les gens dans ce pays-là au bout de quarante ans ! (Acte 1, scène 12, LE BARON)
Pas même quelquefois du jour au lendemain. (Acte 1, scène 12, LA NOUVEAUTÉ)
Savez-vous bien, Madame, que, lorsque j'en partis, il n'y a avait pas de Seigneur qui se mît plus galamment que moi ; et voilà encore l'habit que je me fis faire à l'arrivée du Doge de Gênes en France. (Acte 1, scène 12, LE BARON)
Et celui que vous me voyez, n'est-il pas le même que j'avais le lendemain de nos noces et qui fut admiré de tous les courtisans ? (Acte 1, scène 12, LA BARONNE)
Je ne l'ai porté qu'une seule fois depuis ce temps-là, et on le trouve aujourd'hui extravagant. (Acte 1, scène 12, LA BARONNE)
Bon ! J'ai changé cent fois les modes depuis. (Acte 1, scène 12, LA NOUVEAUTÉ)
Mais ne pourriez vous pas donner quelqu'air de nouveauté à vos habits ? (Acte 1, scène 12, LA NOUVEAUT?)
Le moyen ? (Acte 1, scène 12, LE BARON)
À commencer par les boutons, ceux de la veste sont trois fois trop gros pour le juste-au-corps. (Acte 1, scène 12, LE BARON)
Et moi, mon cher époux, c'est bine pis : on me trouve toute d'une venue ; et, pour m'accommoder à la mode, il faut que je me raccourcisse d'un pied par le haut, et que je me grossisse de quatre par le bas : mais je n'en ferai rien, je vous jure. (Acte 1, scène 12, LA BARONNE)
En ce cas, il faudra vous donner patience. (Acte 1, scène 12, LA NOUVEAUTÉ)
Je me répète quelquefois, et vous verrez peut-être, dans peu, ce qu'on admire à présent trouvé aussi ridicule que votre ajustement le paraît aujourd'hui. (Acte 1, scène 12, LA NOUVEAUT?)
Parbleu, c'est une curiosité que je veux avoir ; et je ne reviendrai à la Cour que quand mes habit y seront de mode. (Acte 1, scène 12, LE BARON)
Allons, mon fils, allons ; retournons à notre château. (Acte 1, scène 12, LA BARONNE)
Adieu, Madame la Nouveauté : nous suivrons vos avis quand vous serez devenue plus raisonnable. (Acte 1, scène 12, LA BARONNE)
Ils ont, après tout, quelque raison ; et il faut avouer que je suis souvent bien extravagante. (Acte 1, scène 12, LA NOUVEAUTÉ)
Là, là, fi, ut, là, ré... (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Ah ! Madame la Nouveauté, il y a longtemps que je vous cherche sans pouvoir vous trouver. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Vous n'êtes pas le seul. (Acte 1, scène 13, LA NOUVEAUTÉ)
Grand Maître de Musique, grand compositeur d'Opéra : et je me nomme Monsieur de la Cascade. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Vous travaillez pour l'Opéra ? (Acte 1, scène 13, LA NOUVEAUTÉ)
Je ne m'étonne plus si vous avez tant de peine à ma rencontrer ; il y a longtemps que j'ai quitté ce pays-là. (Acte 1, scène 13, LA NOUVEAUT?)
On disait pourtant que vous vous trouviez quelquefois parmi nos demoiselles des Choeurs. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Quels contes ! (Acte 1, scène 13, LA NOUVEAUTÉ)
La Nouveauté parmi les choeurs de l'Opéra ! (Acte 1, scène 13, LA NOUVEAUT?)
Après tout vous ne feriez pas le premier qui s'y serait trompé. (Acte 1, scène 13, LA NOUVEAUT?)
Mais enfin, que voulez-vous de moi ? (Acte 1, scène 13, LA NOUVEAUT?)
En quoi puis-je vous être utile ? (Acte 1, scène 13, LA NOUVEAUT?)
JE voudrais, Madame, que vous m'aidassiez à faire passer une nouvelle idée qui m'est venue ; je sais qu'on passe bien des choses en faveur de la Nouveauté. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Quelquefois. (Acte 1, scène 13, LA NOUVEAUTÉ)
La voici. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Comme depuis longtemps on attribue le chute de tous les opéras nouveaux aux poèmes, je voudrais les retrancher, et faire représenter un opéra sans paroles. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Vous croyez qu'on pourrait reste deux heures et demi entières à n'entendre que de la musique ? (Acte 1, scène 13, LA NOUVEAUTÉ)
Il y a des gens qui l'aiment assez pour cela. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Mais, enfin, que feraient vos acteurs sur le théâtre ? (Acte 1, scène 13, LA NOUVEAUTÉ)
Ils chanteraient seulement les notes, et gesticuleraient, comme s'ils disaient les lus belles choses du monde ; et cela vaudrait mieux que de mauvaises paroles qu'on entend point. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Voici un morceau d'Opéra que j'ai composé dans ce goût là. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Voulez-vous voir ensemble l'effet que cela pourrait faire ? (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
J'ai, fort à propos, amené avec moi des violons. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Oui dà ; et je n'ai qu'à jeter les yeux là-dessus pour être au fait. (Acte 1, scène 13, LA NOUVEAUTÉ)
Mon sujet est tiré de l'Histoire romaine. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Mon opéra se nomme Antonin Caracalla ; et voici la scène où cet Empereur, ayant enlevé ne vestale de son temple, la veut contraindre d'abandonner la culte de ses Dieux pour être impératrice... (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Allons, Madame, figures-vous que vous êtes vestale ; c'est un rpole qui convient assez à la Nouveauté ; et moi je suis Antonin Caracalla. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Un prélude de basse vous annonce mon arrivé ; et je commence par vous déclarer mon amour. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Je ne me rebute point, et je reviens à la charge. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Vous vous retranchez toujours sur votre vertu : je vous fais entendre que c'est cette même vertu qui a fait naître mon amour, et je vous débite une sentence accompagnée de deux dessus de violon, pour vous prouver que la vertu doit céder à l'amour. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Vous combattez mon sentiment, je l'appuie ; ce que forme un duo contradictoire qui fera un effet merveilleux. (Acte 1, scène 13, LA CASCADE)
Des gens qui se querellent en Musique ? (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Est-ce que nous sommes ici à l'Opéra ? (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
C'est vous, Monsieur la Rimaille ? (Acte 1, scène 14, LA NOUVEAUTÉ)
Si mal, que je ne veux plus rien composer de nouveau. (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
J'ai un magasin rempli de plus de soixante mille vers de toute espèce ; ceux qui en auront besoin, viendront en acheter chez moi en gros, qu'ils reviendront au public en détail, à leur risques et fortunes. (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Mais que faisiez-vous doc-là avec Monsieur de la Cascade. (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Il me voulait mettre de moitié dans un projet qu'il a formé ; mais l'idée m'en paraît trop extravagante. (Acte 1, scène 14, LA NOUVEAUTÉ)
Il veut donner un Opéra sans paroles. (Acte 1, scène 14, LA NOUVEAUT?)
Sans paroles ! Et plût au Ciel qu'on en pût donner sans musique ! (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Voilà trois poèmes tout de suite que les musiciens m'ont fait tomber. (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Si vous m'aviez choisi, Monsieur de la Rimaille, cela ne vous serait peut-être pas arrivé. (Acte 1, scène 14, LA CASCADE)
Bon ! Vous dites, tous cela, vous autres ; et j'ai résolu de na plus rien prendre sur mon compte. (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Le musiciens n'auront qu'à inventer ou choisir leur sujet eux-même, en amener les divertissements à leur fantaisie, et en composer la musique ; et ils trouveront chez moi des vers tout à faits pour e remplissage : j'en ai d'amour, de haine, de dépit, de vengeance, d'infidélité, de constance ; pour les Dieux, pour les Démons, pour les Rois, pour les Bergers ; enfin on trouvera de tout dans ma boutique, et à juste prix. (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Parbleu ! (Acte 1, scène 14, LA CASCADE)
Puisque la Nouveauté n'approuve point mon projet, j'ai envie de m'accorder avec vous. (Acte 1, scène 14, LA CASCADE)
J'ai des sujets tout trouvés, de la musique toute faite, il ne manque que des vers. (Acte 1, scène 14, LA CASCADE)
Combien me vendez-vous la garniture complète d'un Opéra. (Acte 1, scène 14, LA CASCADE)
Il faut savoir si vous voulez trier les vers, ou les prendre comme ils viendront ; car vous pourriez m'enlever de mon magasin tels vers qui vaudraient un écu pièce. (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
En quelle sorte de vers avez-vous dont qui soient si rares ? (Acte 1, scène 14, LA NOUVEAUTÉ)
Qui n'ose se venger, mérite qu'on l'outrage. v.15 (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
De ces vers saillants et brillants qui renferment une pointe, une maxime, une sentence ; et dont il ne faut souvent qu'une demi-douzaine pour faire passer un opéra. Par exemple : (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Qui cède à la pitié, mérite qu'on l'offense. v.16 (Acte 1, scène 14, LA CASCADE)
Mais cette pensée n'est pas trop nouvelle, et je l'ai vue dans la tragédie d'Atrée. (Acte 1, scène 14, LA CASCADE)
Qui se laisse outrager, mérite qu'on l'outrage. v.17 (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Vous avez raison ; et vous pouvez dire qu'elle est encore dans Phocas d'Héraclius. (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Et qui se fait brebis, souvent le loup le mange. v.18 (Acte 1, scène 14, LA NOUVEAUTÉ)
Et si vous le prenez par-là, c'est un vieux proverbe. (Acte 1, scène 14, LA NOUVEAUT?)
Le tout ne consiste qu'à donner aux choses un tour de Nouveauté. (Acte 1, scène 14, LA NOUVEAUT?)
Il est vrai. (Acte 1, scène 14, LA CASCADE)
Mais sachons combine vous me vendrez vos vers, le millier, à les prendre au hasard. (Acte 1, scène 14, LA CASCADE)
Voulez-vous que je vous parle en conscience ? Je ne puis pas vous les donner à moins de cent dix sols, le cent. (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Monsieur de la Rimaille ! (Acte 1, scène 14, LA CASCADE)
Non, c'est un prix fait ; et vous ne les auriez pas, s'il s'en fallait une obole. (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Vous en pouvez trouver autre part à meilleur marché ; mais il y a vers et vers ; et pour ceux que je fais... (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Allons, Monsieur de la Rimaille, il se faut mettre à la raison ; songez qu'on ne vous demande que de petits vers. (Acte 1, scène 14, LA CASCADE)
Je le crois, parbleu, bien ! (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
S'il vous fallait donner des vers de douze ou treize pieds, je n'y trouverais pas mon compte. (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Je vois bine qu'il faut que je vous accompagne ensemble : cela est du ressort de la Nouveauté, de se mêler d'un marché aussi bizarre et aussi nouveau. (Acte 1, scène 14, LA NOUVEAUTÉ)
Ça, combien faut-il remplir de vers pour remplir le fond d'un Opéra ? (Acte 1, scène 14, LA NOUVEAUT?)
Il en faut six cent, qui, à les prendre à six pieds l'un portant l'autre, feront cent toises. (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Vendre des vers à la toise ! (Acte 1, scène 14, LA NOUVEAUTÉ)
On y a bien vendu des bibliothèques. (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Mais comment ajuster à ma musique ceux qui sont trop longs ? (Acte 1, scène 14, LA CASCADE)
Coulez, ruisseaux, sans murmures. v.19 (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Coulez, coulants ruisseaux ; murmurez sans murmure. v.20 (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Cela vous sera aisé. (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Mes vers prêtent ; ils s'allongent et de raccourcissent comme on veut ; et on en peut ôter, ou y ajouter une épithète ou un adverbe, sans qu'il y paraisse. (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Par exemple : (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
Si ce vers est trop court, vous pouvez l'allonger ainsi : (Acte 1, scène 14, LA RIMAILLE)
À merveille ! (Acte 1, scène 14, LA NOUVEAUTÉ)
Et, sur ce pied-là, je condamne Monsieur de la Cascade à vous donner ce que vous demandez. (Acte 1, scène 14, LA NOUVEAUT?)
Allons, Messieurs, puisque vous voilà d'accord, secondez-moi dans l'exécution du petit divertissement que j'ai préparé ; et que tout célèbre le triomphe de la Nouveauté. (Acte 1, scène 14, LA NOUVEAUTÉ)
Dans la jeunesse, v.21 (Acte 1, scène 15, DEUX SUIVANTS)
Dans la vieillesse, v.22 (Acte 1, scène 15, DEUX SUIVANTS)
Nous aimons la diversité. v.23 (Acte 1, scène 15, DEUX SUIVANTS)
Dans l'allégresse, v.24 (Acte 1, scène 15, DEUX SUIVANTS)
Dans la tristesse, v.25 (Acte 1, scène 15, DEUX SUIVANTS)
La Nouveauté. v.27 (Acte 1, scène 15, DEUX SUIVANTS)
Les plaisirs les plus charmants, v.28 (Acte 1, scène 15, UN SUIVANT)
Quand ils sont toujours les mêmes, v.29 (Acte 1, scène 15, UN SUIVANT)
N'ont plus pour nous d'agréments ; v.30 (Acte 1, scène 15, UN SUIVANT)
Et les changements v.31 (Acte 1, scène 15, UN SUIVANT)
Sont souvent, dans les maux extrêmes, v.33 (Acte 1, scène 15, UN SUIVANT)
Des soulagements. v.34 (Acte 1, scène 15, UN SUIVANT)
Dans la jeunesse, v.35 (Acte 1, scène 15, ENSEMBLE)
Dans la vieillesse, v.36 (Acte 1, scène 15, ENSEMBLE)
Nous aimons la diversité. v.37 (Acte 1, scène 15, ENSEMBLE)
Dans l'allégresse, v.38 (Acte 1, scène 15, ENSEMBLE)
Dans la tristesse, v.39 (Acte 1, scène 15, ENSEMBLE)
La Nouveauté. v.41 (Acte 1, scène 15, ENSEMBLE)
Vers l'infidélité v.44 (Acte 1, scène 15, ENSEMBLE)
En formant une nouvelle chaîne, v.46 (Acte 1, scène 15, ENSEMBLE)
Nouveaux plaisirs. v.49 (Acte 1, scène 15, ENSEMBLE)

LA FAMILLE EXTRAVAGANTE (1770)

Me voici seule enfin, parlons un peu raison. v.1 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Cléon et son valet sont dans cette maison v.2 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Si notre maître en a la moindre connaissance, v.4 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Si de Cléon je fais réussir les projets. v.6 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il ne contente pas par de vaines paroles ; v.7 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il nous a consigné déjà cinq cents pistoles : v.8 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Et s'il enlève Élise à notre procureur, v.9 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je puis bien m'assurer qu'il fera mon bonheur. v.10 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Il faut gagner le clerc, il fera cette affaire : v.11 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Mille écus bien comptant et l'espoir de me plaire v.12 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Me répondent de lui. Voici ce dont j'ai peur : v.13 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Le procureur céans à sa mère, sa soeur, v.14 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Et sa fille ; elles sont sans cesse à leur fenêtre. v.15 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Déjà plus d'une fois voyant Cléon paraître, v.16 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Elles m'ont demandé (mais chacune en secret) v.17 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Quel était ce monsieur si charmant, si bien fait, v.18 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Qui passait si souvent. Elles en sont charmées, v.19 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Et sont folles assez pour croire en être aimées. v.20 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Les voici toutes trois avec le procureur, v.21 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Tâchons de pénétrer jusqu'au fond de leur coeur. v.22 (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ma mère, finissez vos proverbes des halles, v.23 (Acte 1, scène 2, PIÉTREMISE)
Sentences du vieux temps, fades et triviales ; v.24 (Acte 1, scène 2, PI?TREMISE)
On n'entend que cela dans toute la maison, v.25 (Acte 1, scène 2, PI?TREMISE)
Et ma fille et ma soeur les mettent en chanson : v.26 (Acte 1, scène 2, PI?TREMISE)
Jour et nuit l'une et l'autre à composer s'applique v.27 (Acte 1, scène 2, PI?TREMISE)
De pitoyables vers, de mauvaise musique... v.28 (Acte 1, scène 2, PI?TREMISE)
Soit, vous n'entendrez plus proverbes ni chansons, v.29 (Acte 1, scène 2, MADAME-RISSOLÉ)
Ce sont vos actions et non pas mon langage v.31 (Acte 1, scène 2, MADAME RISSOL?)
Qu'il vous faut condamner. Ce second mariage... v.32 (Acte 1, scène 2, MADAME RISSOL?)
Eh bien ! J'adore Élise, et prétends l'épouser ; v.33 (Acte 1, scène 2, PIÉTREMISE)
Élise est ma pupille ; étant sous ma tutelle, v.35 (Acte 1, scène 2, PI?TREMISE)
Ma mère, en ma faveur je veux disposer d'elle. v.36 (Acte 1, scène 2, PI?TREMISE)
Ma fille, autant de temps perdu. v.38 (Acte 1, scène 2, PIÉTREMISE)
Vous devez avant tout pourvoir votre famille ; v.39 (Acte 1, scène 2, MADAME-RISSOLÉ)
Mariez votre soeur, mariez votre fille. v.40 (Acte 1, scène 2, MADAME RISSOL?)
Et, sans tous les caquets et le qu'en dira-t-on... v.42 (Acte 1, scène 2, MADAME-RISSOLÉ)
Suis-je si décrépite, et hors d'état de plaire ? v.44 (Acte 1, scène 2, MADAME-RISSOLÉ)
Rira bien qui rira le dernier. v.45 (Acte 1, scène 2, MADAME-RISSOLÉ)
À l'amour jusqu'ici vous aviez résisté. v.49 (Acte 1, scène 2, PIÉTREMISE)
Il ne faut qu'un moment. v.50 (Acte 1, scène 2, LUCRÈCE)
Je suivrai leur exemple. v.51 (Acte 1, scène 2, SUZON)
Pardonnez-moi, mon père ; et déjà quelqu'un m'aime, v.52 (Acte 1, scène 2, SUZON)
Comment ! Chacune a donc le sien ? v.53 (Acte 1, scène 2, PIÉTREMISE)
Je l'empêcherai bien. v.54 (Acte 1, scène 2, PIÉTREMISE)
Mariez-vous, vous dis-je, et puis laissez-nous faire. v.55 (Acte 1, scène 2, MADAME-RISSOLÉ)
Oh morbleu ! Ces discours me mettent en colère : v.56 (Acte 1, scène 2, PIÉTREMISE)
Je sens monter ma bile. il vaut mieux m'en aller. v.57 (Acte 1, scène 2, PI?TREMISE)
Il est si transporté qu'il ne saurait parler : v.58 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Au désespoir, au moins, vous allez le réduire. v.59 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
La chose est maintenant au point où je désire. v.60 (Acte 1, scène 3, MADAME-RISSOLÉ)
D'aller de but en blanc ainsi me marier ; v.62 (Acte 1, scène 3, MADAME RISSOL?)
Il m'en fournit enfin un prétexte valable : v.63 (Acte 1, scène 3, MADAME RISSOL?)
On dira que voyant mon fils déraisonnable, v.64 (Acte 1, scène 3, MADAME RISSOL?)
J'ai voulu le punir. Cependant, c'est l'amour. v.65 (Acte 1, scène 3, MADAME RISSOL?)
Mes enfants, qui m'occupe et la nuit et le jour. v.66 (Acte 1, scène 3, MADAME RISSOL?)
Tu le sais bien, Lisette : v.67 (Acte 1, scène 3, MADAME-RISSOLÉ)
Allez, je suis discrète. v.68 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Tu le sais bien aussi. v.69 (Acte 1, scène 3, LUCRÈCE)
Quant a vous, c'est celui qui, l'autre jour... v.71 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Lui-même ; v.71 (Acte 1, scène 3, SUZON)
Celui que je t'ai dit. v.72 (Acte 1, scène 3, SUZON)
Mais cet amour encor n'a parlé que des yeux. v.73 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Ô contrainte cruelle ! v.74 (Acte 1, scène 3, LUCRÈCE)
Ô langage ennuyeux ! v.74 (Acte 1, scène 3, MADAME-RISSOLÉ)
Très ennuyeux, sans doute ; et c'est le seul langage v.75 (Acte 1, scène 3, LUCRÈCE)
Que dans cette maison l'on peut mettre en usage : v.76 (Acte 1, scène 3, LUCR?CE)
On n'en sort point. Mon frère est brutal ; un amant v.77 (Acte 1, scène 3, LUCR?CE)
Ne veut point essuyer un mauvais compliment, v.78 (Acte 1, scène 3, LUCR?CE)
Ne parler que des yeux.1 v.79 (Acte 1, scène 3, LUCR?CE)
Mon amant a trouvé le plus poli langage... v.80 (Acte 1, scène 3, SUZON)
Les soins sous ma fenêtre, il demeure arrêté ; v.81 (Acte 1, scène 3, SUZON)
Il tousse, il éternue. v.82 (Acte 1, scène 3, SUZON)
Belle manière v.83 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
De se faire l'amour ! v.84 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Toute la nuit entière... v.84 (Acte 1, scène 3, SUZON)
Allons, montons là-haut, v.85 (Acte 1, scène 3, MADAME-RISSOLÉ)
Mes enfants ; nous prendrons les mesures qu'il faut. v.86 (Acte 1, scène 3, MADAME RISSOL?)
Je ne me trompais point, chacune croit qu'on l'aime ; v.87 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Et, sans en rien savoir, elles aiment le même. v.88 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Cet amant prétendu qui leur parle des yeux, v.89 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
C'est Cléon, qui rôdait toujours près de ces lieux, v.90 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Dans l'espoir seul d'y voir Élise à sa fenêtre. v.91 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Comme en divers moments elles l'ont vu paraître, v.92 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Chacune a pris pour soi les signaux amoureux v.93 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Que Cléon ne faisait qu'à l'objet de ses voeux. v.94 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Lisette, sais-tu bien que ma famille est folle ? v.95 (Acte 1, scène 5, PIÉTREMISE)
Elle est bien amoureuse, au moins. v.96 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Cela désole : v.96 (Acte 1, scène 5, PIÉTREMISE)
Parce que j'aime, il faut que chacun aime ici ! v.97 (Acte 1, scène 5, PI?TREMISE)
Je m'en moque, et je fais ce soir mes fiançailles. v.99 (Acte 1, scène 5, PI?TREMISE)
Et, sans doute, demain, monsieur, les épousailles ? v.100 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
De tenir renfermée Élise en ma maison ! v.102 (Acte 1, scène 5, PIÉTREMISE)
Ne voyant que moi d'homme, elle a perdu l'idée v.103 (Acte 1, scène 5, PI?TREMISE)
De Cléon, dont ailleurs elle était obsédée. v.104 (Acte 1, scène 5, PI?TREMISE)
Quel est-il ce Cléon ? v.105 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je ne l'ai jamais vu ; v.105 (Acte 1, scène 5, PIÉTREMISE)
Mais cela ne fait rien à sa présente affaire ; v.107 (Acte 1, scène 5, PI?TREMISE)
Pour la hâter, mon clerc, jadis clerc de notaire, v.108 (Acte 1, scène 5, PI?TREMISE)
Il se mêle de tout. v.109 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Votre clerc. v.110 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Il n'est rien dont il ne vienne à bout. v.110 (Acte 1, scène 5, PIÉTREMISE)
C'est le plus habile homme !... v.111 (Acte 1, scène 5, PI?TREMISE)
Ah ! Pour habile, passe v.111 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Mais pour homme, il n'en a, tout au plus, que la face ; v.112 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
C'est un nain : cependant il a bien quarante ans. v.113 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Quel qu'il soit, je suis fort content de ses talents. v.114 (Acte 1, scène 5, PIÉTREMISE)
Laissons cela : parlons du festin, de la danse. v.115 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Cela me coûte un peu ; mais j'ai plusieurs procès, v.117 (Acte 1, scène 5, PIÉTREMISE)
Où je redoublerai le mémoire des frais ; v.118 (Acte 1, scène 5, PI?TREMISE)
C'est de l'argent qui doit retourner dans ma poche. v.119 (Acte 1, scène 5, PI?TREMISE)
Et mon clerc... Mais il vient. v.120 (Acte 1, scène 5, PI?TREMISE)
Serviteur. Laisse-nous, Lisette. v.121 (Acte 1, scène 6, BAZOCHE)
Écoutons quel sera pourtant leur entretien. v.122 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Eh bien ! tout est-il prêt ? Avez-vous mis les clauses v.123 (Acte 1, scène 6, PIÉTREMISE)
Que le quart des grands biens d'Élise. v.126 (Acte 1, scène 6, BAZOCHE)
Et ce contrat est-il à l'autre tout semblable ? v.127 (Acte 1, scène 6, PIÉTREMISE)
On ne peut distinguer le faux du véritable ; v.128 (Acte 1, scène 6, BAZOCHE)
Le notaire tantôt n'y reconnaîtra rien. v.129 (Acte 1, scène 6, BAZOCHE)
Vous êtes assuré de l'escamoter bien ? v.130 (Acte 1, scène 6, PIÉTREMISE)
Si j'en suis assuré ? Laissez, laissez-moi faire : v.131 (Acte 1, scène 6, BAZOCHE)
J'ai bien fait d'autres tours étant clerc de notaire. v.132 (Acte 1, scène 6, BAZOCHE)
Vous aurez cent louis, comme je vous ai dit ; v.133 (Acte 1, scène 6, PIÉTREMISE)
Les voilà bien comptés. v.134 (Acte 1, scène 6, PI?TREMISE)
Monsieur, cela suffit. v.134 (Acte 1, scène 6, BAZOCHE)
Mais cependant, si pour plus d'assurance, v.135 (Acte 1, scène 6, BAZOCHE)
Et pour m'encourager, vous les donniez d'avance ; v.136 (Acte 1, scène 6, BAZOCHE)
Des scrupules souvent me prennent. v.137 (Acte 1, scène 6, BAZOCHE)
Les voilà ; v.137 (Acte 1, scène 6, PIÉTREMISE)
Et rejetez bien loin tous ces scrupules-là. v.138 (Acte 1, scène 6, PI?TREMISE)
Ils sont passés. v.139 (Acte 1, scène 6, BAZOCHE)
Je vais amener le notaire ; v.139 (Acte 1, scène 6, PIÉTREMISE)
Tenez les contrats prêts, je ne tarderai guère. v.140 (Acte 1, scène 6, PI?TREMISE)
Voilà ma conscience à présent en repos/ v.141 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Peut-on avoir l'honneur de vous dire deux mots ? v.142 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Plutôt quatre : tu sais que ma joie est extrême v.143 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Lorsque je t'entretiens, et que toujours je t'aime. v.144 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Si vous m'aimez, voici le temps de l'éprouver. v.145 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Il faut.... Mais je ne sais si je dois achever. v.146 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Parle. Est-ce la pudeur qui te ferme la bouche ? v.147 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Et 1'amour m'aurait-il vengé de ta froideur ? v.149 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Ne t'aurait-il point fait quelque blessure au coeur ? v.150 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Vous avez cent louis. v.155 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
À les quitter ? v.156 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Un peu plus forte. v.157 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Ah ! Bon : à cela je consens. v.157 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Au lieu de cent louis, toucher trois mille francs, v.158 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Cela vous plairait-il ? v.159 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Vous le saurez. D'ailleurs vous cherchez à me plaire, v.160 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Et vous me plairez fort si vous faites cela : v.161 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Mais il faut me jurer.... v.162 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
J'en jure ; touche là : v.162 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Il n'est rien que pour toi je ne puisse entreprendre. v.163 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Faut-il nuire, obliger ? Faut-il pendre, dépendre ; v.164 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Faire du mal, du bien ; jurer à faux, à vrai ? v.165 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
De mon amour pour toi tu peux faire l'essai. v.166 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Il ne faut que tromper. v.167 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Faire épouser Élise a quelqu'autre ? v.169 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
À Cléon. v.169 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Cléon, je le connais, c'est un joli garçon, v.170 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
À qui le procureur, à la mort de son père, v.171 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
A volé tant de bien. v.172 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Oui-dà, je la ferai : mais pour l'amour de toi. v.173 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Ce sont trois mille francs que l'on me donne à moi. v.174 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Et quand les donne-t-on ? v.176 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Va donc me les chercher. v.177 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Ils sont dans la maison. v.177 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Faire un contrat, au nom de Cléon et d'Élise, v.179 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Va signer, en croyant signer le sien. v.181 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Allez dans votre étude, et ne négligez rien. v.182 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Mais, si l'on vous offrait une plus forte somme v.183 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Je quitte le métier après ce grand coup-là. v.185 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Friponner un fripon est mon nec plus ultra. v.186 (Acte 1, scène 7, BAZOCHE)
Monsieur Bazoche va travailler avec zèle; v.187 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Pour Élise et Cléon quelle bonne nouvelle ! v.188 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Pans un corps si mal fait, si laid et si petit ? v.190 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Sa figure est, ma foi, des plus désagréables. v.191 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Si tous les procureurs avaient des clercs semblables, v.192 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Et les enfants qu'ils ont leur ressembleraient mieux. v.194 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Ah ! Voici le valet de Cléon. v.195 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Vient de sortir ; j'étais caché dans la cuisine, v.196 (Acte 1, scène 9, SAINT-GERMAIN)
Je l'ai percé, néant, rien n'est venu. La rage v.199 (Acte 1, scène 9, SAINT GERMAIN)
Puisse crever ton maitre ! Ah ! Quel maudit ménage ! v.200 (Acte 1, scène 9, SAINT GERMAIN)
Il ne t'est rien resté du souper ? v.202 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Les clercs laissent-ils rien jamais sur leurs assiettes ? v.203 (Acte 1, scène 9, SAINT-GERMAIN)
Chacun sait qu'ils ont soin de les rendre bien nettes. v.204 (Acte 1, scène 9, SAINT GERMAIN)
Tu te plains ! Et ton maître est aussi mal que toi v.205 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Là-haut, dans le grenier. v.206 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Bon ! Voilà bien de quoi ! v.206 (Acte 1, scène 9, SAINT-GERMAIN)
Au-dessus de la chambre où couche sa maîtresse, v.207 (Acte 1, scène 9, SAINT GERMAIN)
Songe-t-il à manger dans l'ardeur qui le presse ? v.208 (Acte 1, scène 9, SAINT GERMAIN)
Il vit d'amour, mon maître. v.209 (Acte 1, scène 9, SAINT GERMAIN)
Eh bien ! Fais comme lui ; v.209 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
T'aimer, pour me nourrir ! Ce serait le contraire ; v.211 (Acte 1, scène 9, SAINT-GERMAIN)
Cela me sècherait encor plus. v.212 (Acte 1, scène 9, SAINT GERMAIN)
Personne ne saurait sortir de ce logis. v.213 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Piétremine a les clés dans sa poche. v.214 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Il n'y fallait donc pas entrer. Ah ! Je déteste, v.215 (Acte 1, scène 9, SAINT-GERMAIN)
Et je maudis cent fois l'occasion funeste v.216 (Acte 1, scène 9, SAINT GERMAIN)
Un splendide festin ici se donnera. v.218 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Si j'attrape un chapon, aussitôt je l'empoche. v.219 (Acte 1, scène 9, SAINT-GERMAIN)
Adieu. Je vais chercher de l'argent pour Bazoche. v.220 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Bazoche ? Garde-toi de te fier à lui ; v.221 (Acte 1, scène 9, SAINT-GERMAIN)
Il nous sert. v.223 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Les affaires vont bien. Je te quitte, et pour cause. v.224 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Les affaires vont bien ! Vont mal ; et Saint-Germain, v.225 (Acte 1, scène 10, SAINT-GERMAIN)
Pendant tout ce temps-là, meurt de soif et de faim, v.226 (Acte 1, scène 10, SAINT GERMAIN)
Me trouve en sa maison ; il a l'humeur mutine.... v.228 (Acte 1, scène 10, SAINT GERMAIN)
De quel coté peut-il avoir tourne ses pas ? v.229 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Quelqu'un vient, cachons-nous. v.230 (Acte 1, scène 11, SAINT-GERMAIN)
C'est mon amant là-haut que j'ai vu ; c'est lui-même... v.231 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Et voici son ami, de plus. Que! stratagème v.232 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
N'êtes-vous pas l'ami de mon amant ? v.234 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Avec lui plusieurs fois je vous ai vu paraître , v.235 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
Elle veut me parler de Cléon. Mais comment, v.237 (Acte 1, scène 11, SAINT-GERMAIN)
Et par quelle raison le croire son amant ? v.238 (Acte 1, scène 11, SAINT GERMAIN)
Je viens de l'entrevoir là-haut : à l'instant même v.239 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Je l'ai perdu de vue. Ah ! Quelle peine extrême ! v.240 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
Où croyez-vous qu'il soit ? v.241 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
Étant son bon ami, vous le connaissez bien. v.242 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Mes yeux ont dans les siens pour moi cru voir sa flamme. v.243 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
Ne me trompait-il point ? M'aime-t-il ? v.244 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
Parlez sincèrement : vous connaissez son coeur. v.245 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Vos yeux ont su lancer une si vive flamme. v.248 (Acte 1, scène 11, SAINT-GERMAIN)
Qu'il est tout plein de vous. J'ai fait de vains efforts v.249 (Acte 1, scène 11, SAINT GERMAIN)
Pour vous en arracher : il a le diable au corps. v.250 (Acte 1, scène 11, SAINT GERMAIN)
Je lui dis tous les jours : que prétendez-vous faire ? v.251 (Acte 1, scène 11, SAINT GERMAIN)
Pourquoi dire cela ! v.253 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Voulez-vous l'envoyer aux petites maisons ? v.254 (Acte 1, scène 11, SAINT-GERMAIN)
Il est d'autres moyens... v.255 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Et ne m'arrête point seulement sur votre âge : v.256 (Acte 1, scène 11, SAINT-GERMAIN)
Je m'efforce, à trouver mille défauts en vous : v.257 (Acte 1, scène 11, SAINT GERMAIN)
La foi que vous gardez surtout a votre époux. v.258 (Acte 1, scène 11, SAINT GERMAIN)
Mon époux ! Il est mort. v.259 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Je le sais bien, madame, v.259 (Acte 1, scène 11, SAINT-GERMAIN)
Et que sa cendre encor fait durer votre flamme. v.260 (Acte 1, scène 11, SAINT GERMAIN)
Non , non, elle est éteinte et j'en su m'en guérir : v.261 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
C'est sa faute, pourquoi s'est-il laissé mourir ? v.262 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
Aimer un mari mort, fi donc ! Quelle folie ! v.263 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
On a bien de la peine a les aimer en vie. v.264 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
Parlons de votre ami : qu'il m'a paru bien fait. v.265 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
Oh ! Que sa taille est bien au-dessus de la vôtre ! v.267 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Nous portons cependant les habits l'un de l'autre. v.268 (Acte 1, scène 11, SAINT-GERMAIN)
Cela ne se peut pas, vous paraissez rempli. v.269 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Il les porte d'abord, pour y donner le pli ; v.270 (Acte 1, scène 11, SAINT-GERMAIN)
Et je les use après. v.271 (Acte 1, scène 11, SAINT GERMAIN)
Nous demeurons ensemble, et c'est une union... v.273 (Acte 1, scène 11, SAINT-GERMAIN)
Sous nous servons l'un 1autre en toute occasion ; v.274 (Acte 1, scène 11, SAINT GERMAIN)
Je le peigne, il m'étrille ; il m'emprunte, il me prête ; v.275 (Acte 1, scène 11, SAINT GERMAIN)
Je le tiens toujours propre et souvent le vergette, v.276 (Acte 1, scène 11, SAINT GERMAIN)
Il épouste parfois aussi mon justaucorps ; v.277 (Acte 1, scène 11, SAINT GERMAIN)
À nous complaire, enfin, nous mettons nos efforts. v.278 (Acte 1, scène 11, SAINT GERMAIN)
Vous êtes son valet ? v.279 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Je comprends bien cela. Mais croyez-vous qu'il m'aime ! v.280 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Que fait-il à présent ? v.281 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Si son coeur ressentait ce que le mien ressent... v.282 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
Il est plus amoureux encor que vous, je gage, v.283 (Acte 1, scène 11, SAINT-GERMAIN)
Mais c'est qu'il est timide on ne peut davantage : v.284 (Acte 1, scène 11, SAINT GERMAIN)
Fi ! Cela me déplaît. v.285 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
J'aime un amant folâtre. v.286 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
Oh ! Jamais il ne l'est. v.286 (Acte 1, scène 11, SAINT-GERMAIN)
Sans cesse à vos genoux à vous baiser les mains, v.290 (Acte 1, scène 11, SAINT-GERMAIN)
Allons, petit fripon, vous perdez le respect. v.293 (Acte 1, scène 11, SAINT GERMAIN)
Ah ! C'en est trop aussi, l'on doit... v.294 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Mon maître pâlira. De loin ses yeux font rage ; v.295 (Acte 1, scène 11, SAINT-GERMAIN)
Mais de près il est sot à force d'être sage. v.296 (Acte 1, scène 11, SAINT GERMAIN)
Qu'il soit comme il voudra, c'est un garçon bien fait. v.297 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Dans le monde on n'a pas toute chose à souhait : v.298 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
On prend ce que l'on trouve, en ce siècle où nous sommes. v.299 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
El l'on n'a jamais vu telle disette d'hommes. v.300 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
Allons, je veux passer sur les défauts qu'il a. v.301 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
Je m'en vais le chercher là-haut. v.302 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
Demeurez là, v.302 (Acte 1, scène 11, SAINT-GERMAIN)
Je le ferai descendre. v.303 (Acte 1, scène 11, SAINT GERMAIN)
Il faut que de ma bouche v.303 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Il apprenne à l'instant que son amour me touche ; v.304 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
Il faut prendre la balle au bond : souvent le temps.... v.305 (Acte 1, scène 11, MADAME RISSOL?)
Non, je vous le défends. v.306 (Acte 1, scène 11, MADAME-RISSOLÉ)
Elle va tout gâter; que va-t-elle lui dire ? v.307 (Acte 1, scène 12, SAINT-GERMAIN)
Que lui répondra-t-il ? Le voici, je respire ; v.308 (Acte 1, scène 12, SAINT GERMAIN)
Je puis le prévenir. v.309 (Acte 1, scène 12, SAINT GERMAIN)
Saint-Germain, quel malheur ! v.309 (Acte 1, scène 13, CLÉON)
Je viens de rencontrer la soeur du procureur. v.310 (Acte 1, scène 13, CL?ON)
Quoi ! Lucrèce ? v.311 (Acte 1, scène 13, SAINT-GERMAIN)
Oui, Lucrèce. v.311 (Acte 1, scène 13, CLÉON)
En voilà bien d'une autre ! v.311 (Acte 1, scène 13, SAINT-GERMAIN)
Nous avons donc ainsi trouvé chacun la nôtre. v.312 (Acte 1, scène 13, SAINT GERMAIN)
J'ai rencontré la mère. v.313 (Acte 1, scène 13, SAINT GERMAIN)
Ah ! Malheureux ! Pourquoi v.313 (Acte 1, scène 13, CLÉON)
Pourquoi vous montrez-vous ? Mais enfin à la belle v.315 (Acte 1, scène 13, SAINT-GERMAIN)
J'ai dit que je venais pour elle, v.316 (Acte 1, scène 13, CLÉON)
Que je l'aimais. v.317 (Acte 1, scène 13, CL?ON)
Trop longtemps interdit, v.317 (Acte 1, scène 13, CLÉON)
Celte feinte à propos m'est venue en l'esprit. v.318 (Acte 1, scène 13, CL?ON)
Voyant sortir quelqu'un de la chambre d'Élise, v.319 (Acte 1, scène 13, CL?ON)
J'ai cru que c'était elle : ô ciel ! Quelle surprise, v.320 (Acte 1, scène 13, CL?ON)
Quand, m'approchant plus près, j'ai connu mon erreur ! v.321 (Acte 1, scène 13, CL?ON)
C'était Lucrèce. Un froid m'a glacé tout le coeur ; v.322 (Acte 1, scène 13, CL?ON)
Mais reprenant mes sens : Adorable Lucrèce, v.323 (Acte 1, scène 13, CL?ON)
Ce que j'ai pu lui dire en un tel embarras : v.326 (Acte 1, scène 13, CL?ON)
Mais j'enrage. Elle croit mon amour si sincère, v.327 (Acte 1, scène 13, CL?ON)
Qu'elle veut en parler tout-à-l'heure à son frère : v.328 (Acte 1, scène 13, CL?ON)
Elle a même ajouté que, s'il la refusait, v.329 (Acte 1, scène 13, CL?ON)
À me suivre partout elle se disposait ; v.330 (Acte 1, scène 13, CL?ON)
Et que, pour s'affranchir d'un trop rude esclavage v.331 (Acte 1, scène 13, CL?ON)
Elle se laisserait enlever. v.332 (Acte 1, scène 13, CL?ON)
Apprenez que la vieille... Elle vient sur vos pas. v.333 (Acte 1, scène 13, SAINT-GERMAIN)
Que veut dire cela ? v.336 (Acte 1, scène 14, CLÉON)
Vous verrez dans la suite. v.336 (Acte 1, scène 14, SAINT-GERMAIN)
L'agréable secours ! v.337 (Acte 1, scène 14, SAINT-GERMAIN)
Vous ne languirez pas longtemps dans vos amours. v.338 (Acte 1, scène 14, MADAME-RISSOLÉ)
Votre valet m'a tout dit. v.339 (Acte 1, scène 14, MADAME-RISSOLÉ)
Lui, madame ? v.339 (Acte 1, scène 14, CLÉON)
Quoi! D'Élise et de moi tu découvres la flamme ? v.340 (Acte 1, scène 14, CL?ON)
Je veux, malgré mon fils... v.343 (Acte 1, scène 14, MADAME-RISSOLÉ)
Madame, j'ose encor former quelque espérance. v.344 (Acte 1, scène 14, CLÉON)
Votre maître, vraiment, n'a point tant d'indolence. v.347 (Acte 1, scène 14, MADAME-RISSOLÉ)
Il faut donc que l'objet ait beaucoup de puissance. v.348 (Acte 1, scène 14, SAINT-GERMAIN)
Vous avez là des yeux perçants, aigus... v.349 (Acte 1, scène 14, SAINT GERMAIN)
Dans l'éclaircissement gare le Quiproquo. v.350 (Acte 1, scène 14, SAINT-GERMAIN)
Pour moi toujours trop tard en viendra la journée ; v.352 (Acte 1, scène 14, CLÉON)
Mais voire fils... v.353 (Acte 1, scène 14, CL?ON)
Mon fils, vous dis-je, est un benêt ; v.353 (Acte 1, scène 14, MADAME-RISSOLÉ)
Je lie regarde point ici son intérêt. v.354 (Acte 1, scène 14, MADAME RISSOL?)
Comme il te fait, fais-lui. Son Élise qu'il aime, v.355 (Acte 1, scène 14, MADAME RISSOL?)
Par exemple, il l'épouse, et j'en ferai de même. v.356 (Acte 1, scène 14, MADAME RISSOL?)
Il l'épouse ! v.357 (Acte 1, scène 14, CLÉON)
Voici le dénouement. v.358 (Acte 1, scène 14, SAINT-GERMAIN)
Quelle surprise ! v.359 (Acte 1, scène 14, CLÉON)
Allez, je serai votre femme ; v.359 (Acte 1, scène 14, MADAME-RISSOLÉ)
Je m'embarrasse peu qu'il l'approuve ou le blâme. v.360 (Acte 1, scène 14, MADAME RISSOL?)
D'où vient donc que tu m'as joué d'un pareil tour ? v.361 (Acte 1, scène 14, CLÉON)
Il l'a fallu pour mieux cacher votre autre amour. v.362 (Acte 1, scène 14, SAINT-GERMAIN)
Vous ne dites plus rien, près de m'avoir pour femme ? v.363 (Acte 1, scène 14, MADAME-RISSOLÉ)
C'est sa timidité qui lui reprend, madame. v.364 (Acte 1, scène 14, SAINT-GERMAIN)
Je vous l'avais bien dit. v.365 (Acte 1, scène 14, SAINT GERMAIN)
Il se corrigera. v.365 (Acte 1, scène 14, MADAME-RISSOLÉ)
Non, je crois que jamais cela ne changera. v.366 (Acte 1, scène 14, SAINT-GERMAIN)
Il n'importe, il me plaît, et l'affaire est conclue : v.367 (Acte 1, scène 14, MADAME-RISSOLÉ)
Marchandise qui plaît est à demi vendue. v.368 (Acte 1, scène 14, MADAME RISSOL?)
Il faut me contenir. v.371 (Acte 1, scène 14, MADAME-RISSOLÉ)
Que la peste te crève ! v.371 (Acte 1, scène 14, CLÉON)
Je m'en vais revenir ; je veux laisser passer v.373 (Acte 1, scène 14, MADAME-RISSOLÉ)
Peut-on encor songer à l'amour a cet âge ? v.375 (Acte 1, scène 15, CLÉON)
Elle a perdu l'esprit avec son mariage. v.376 (Acte 1, scène 15, CL?ON)
Voici quelqu'un encor. v.378 (Acte 1, scène 16, SAINT-GERMAIN)
Oh ! Pour le coup, fuyons ; v.378 (Acte 1, scène 16, CLÉON)
C'est, sans doute, la soeur. v.379 (Acte 1, scène 16, CL?ON)
Non, monsieur, c'est la fille. v.379 (Acte 1, scène 16, SAINT-GERMAIN)
Je serai rencontré de toute la famille. v.380 (Acte 1, scène 16, CLÉON)
Ah ! C'est vous à la fin, je vous vois de plus près ; v.381 (Acte 1, scène 16, SUZON)
Quand viendra le moment de me voir près de lui ? v.385 (Acte 1, scène 16, SUZON)
Disais-je : je n'osais l'espérer aujourd'hui : v.386 (Acte 1, scène 16, SUZON)
Cela vous ennuyait autant que moi, je gage ? v.387 (Acte 1, scène 16, SUZON)
Mais que disiez-vous là, parlant de mariage ? v.388 (Acte 1, scène 16, SUZON)
Autre pièce nouvelle.... v.390 (Acte 1, scène 16, SAINT-GERMAIN)
Allons donc, sans tarder, v.390 (Acte 1, scène 16, SAINT GERMAIN)
Monsieur, répondez-lui. v.391 (Acte 1, scène 16, SAINT GERMAIN)
La cruelle aventure ! v.391 (Acte 1, scène 16, CLÉON)
Oh ! Je crois pour le coup que c'est une gageure v.392 (Acte 1, scène 16, CL?ON)
Il faut la soutenir ; je vais parler pour vous. v.393 (Acte 1, scène 16, SAINT-GERMAIN)
Mais l'espoir et la crainte... v.395 (Acte 1, scène 16, SAINT-GERMAIN)
Combattant en son coeur... le tiennent en contrainte, v.396 (Acte 1, scène 16, SAINT GERMAIN)
Lui coupent la parole. v.397 (Acte 1, scène 16, SAINT GERMAIN)
Et pourquoi donc cela ? v.397 (Acte 1, scène 16, SUZON)
Sans mon coeur je ressens aussi ces choses-là ; v.398 (Acte 1, scène 16, SUZON)
Et si j je parle bien. v.399 (Acte 1, scène 16, SUZON)
La parole jamais ne manque qu'avec l'âme : v.400 (Acte 1, scène 16, SAINT-GERMAIN)
Si vous ne dites mot, vous allez gâter tout. v.401 (Acte 1, scène 16, SAINT GERMAIN)
Je me lasse, à la fin... v.402 (Acte 1, scène 16, CLÉON)
Allez jusques au bout. v.402 (Acte 1, scène 16, SAINT-GERMAIN)
L'amour que vos beaux yeux... v.403 (Acte 1, scène 16, CLÉON)
Achevez, dussiez-vous dire quelque sottise. v.404 (Acte 1, scène 16, SAINT-GERMAIN)
Craignant que votre père enflammé de courroux. v.405 (Acte 1, scène 16, CLÉON)
Je demeure sans voix dans ce triste silence... v.407 (Acte 1, scène 16, CL?ON)
Voyez de mon amour toute la violence. v.408 (Acte 1, scène 16, CL?ON)
Eh quoi ! N'auriez-vous pas la force de parler v.409 (Acte 1, scène 16, CLÉON)
D'abord il faut vous en aller: v.410 (Acte 1, scène 16, SAINT-GERMAIN)
Il ne faut pas qu'ici l'on vous rencontre ensemble. v.411 (Acte 1, scène 16, SAINT GERMAIN)
Montez là-haut. v.412 (Acte 1, scène 16, SAINT GERMAIN)
J'y vais ; mais enfin il me semble v.412 (Acte 1, scène 16, SUZON)
Il faut bien qu'il me voie. v.414 (Acte 1, scène 16, SUZON)
Il vous verra ce soir. v.414 (Acte 1, scène 16, SAINT-GERMAIN)
Laissez-nous seuls, vous dis-je, aborder voue père. v.415 (Acte 1, scène 16, SAINT GERMAIN)
Allez, laissez-nous faire. v.416 (Acte 1, scène 16, SAINT-GERMAIN)
Mais, monsieur, si mon père allait vous refuser, v.417 (Acte 1, scène 16, SUZON)
Vraiment, lorsque l'on s'aime, v.420 (Acte 1, scène 16, SAINT-GERMAIN)
C'est la règle à présent. v.421 (Acte 1, scène 16, SAINT GERMAIN)
Les pères, de tout temps, v.421 (Acte 1, scène 16, SUZON)
Ont, dans notre famille, été d'étranges gens ; v.422 (Acte 1, scène 16, SUZON)
Et les filles toujours ont eu de l'industrie. v.423 (Acte 1, scène 16, SUZON)
Ce que c'est que savoir sa généalogie ! v.424 (Acte 1, scène 16, SAINT-GERMAIN)
Et qu'il est beau surtout d'imiter ses aïeux ! v.425 (Acte 1, scène 16, SAINT GERMAIN)
Adieu, puisqu'il le faut. v.428 (Acte 1, scène 16, SUZON)
Tout extravague ici, grand'mère, fille et soeur. v.429 (Acte 1, scène 17, CLÉON)
En voilà de tout âge et de toute couleur. v.430 (Acte 1, scène 17, SAINT-GERMAIN)
Que je suis malheureux ! v.431 (Acte 1, scène 17, CLÉON)
Blondes, blanches et brunes. v.431 (Acte 1, scène 17, SAINT-GERMAIN)
On vous peut appeler homme à bonnes fortunes. v.432 (Acte 1, scène 17, SAINT GERMAIN)
Je n'ai pu d'aujourd'hui parler un seul moment v.433 (Acte 1, scène 17, CLÉON)
À ma charmante Élise : il faut que justement v.434 (Acte 1, scène 17, CL?ON)
Je trouve en mon chemin les objets que j'évite. v.435 (Acte 1, scène 17, CL?ON)
Tout ceci me recule, et j'en crains fort la suite. v.436 (Acte 1, scène 17, CL?ON)
Que j'aille, que je vienne, ou là-haut, ou là-bas, v.437 (Acte 1, scène 17, CL?ON)
Ces trois folles sans cesse observeront mes pas. v.438 (Acte 1, scène 17, CL?ON)
Enfin je vois Élise. v.439 (Acte 1, scène 17, CL?ON)
Ah ! Cléon ! v.439 (Acte 1, scène 18, ÉLISE)
Pouvez-vous concevoir le trouble de mon âme ? v.440 (Acte 1, scène 18, CLÉON)
Je viens le dissiper, je m'en flatte du moins ; v.441 (Acte 1, scène 18, ÉLISE)
Et sur quelle assurance ?... v.443 (Acte 1, scène 18, CLÉON)
Lisette a mis le clerc de notre intelligence ; v.444 (Acte 1, scène 18, ÉLISE)
Et le contrat, dit-elle, est fait en votre nom. v.445 (Acte 1, scène 18, ?LISE)
Les mille écus que vient de lui porter Lisette... v.447 (Acte 1, scène 18, ÉLISE)
La mère, et la fille et la soeur, v.449 (Acte 1, scène 18, CLÉON)
D'un fol entêtement.... v.450 (Acte 1, scène 18, CL?ON)
Je sais cela par coeur ; v.450 (Acte 1, scène 18, ÉLISE)
Lisette m'a tout dit v.451 (Acte 1, scène 18, ?LISE)
De plus.... v.451 (Acte 1, scène 18, CLÉON)
Mademoiselle, v.451 (Acte 1, scène 19, LISETTE)
On n'attend plus que vous. v.452 (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Quelle triste nouvelle ! v.452 (Acte 1, scène 19, CLÉON)
Depuis assez longtemps le notaire est là-bas. v.453 (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Si ce clerc, par un retour indigne.... v.455 (Acte 1, scène 19, CLÉON)
Lisette, à revenir sera-t-elle longtemps ? v.458 (Acte 1, scène 20, CLÉON)
Elle sort. v.459 (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Si ce clerc... v.459 (Acte 1, scène 20, CLÉON)
Allez, de vous servir il montre trop d'envie : v.460 (Acte 1, scène 20, LISETTE)
J'ai vu les deux contrats ; l'un est en votre nom, v.461 (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Et c'est celui qui doit se rencontrer le bon : v.462 (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Pour les abuser tous il fera lire l'autre, v.463 (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Et, pour faire signer, présentera le vôtre. v.464 (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Quand il aurait été joueur de gobelets. v.466 (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Et mettre le couvert. v.468 (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Bazoche m'a fait signe, et le tout ira bien. v.470 (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Jusqu'au dernier moment je ne suis point tranquille ; v.471 (Acte 1, scène 21, CLÉON)
Je crains que le projet ne devienne inutile. v.472 (Acte 1, scène 21, CL?ON)
Cela ne se peut pas sans un coup de bonheur. v.474 (Acte 1, scène 21, CL?ON)
Quoiqu'ait promis ce clerc en recevant la somme... v.475 (Acte 1, scène 21, CL?ON)
J'ai signé. Voyons si Lisette... v.476 (Acte 1, scène 22, PIÉTREMISE)
Mais quel homme... v.476 (Acte 1, scène 22, PI?TREMISE)
Ô ciel ! v.477 (Acte 1, scène 22, CLÉON)
Quelle cruelle peine ! v.479 (Acte 1, scène 22, CLÉON)
Oh ! Nous saurons pourtant quel dessein vous amène. v.480 (Acte 1, scène 22, PIÉTREMISE)
Au voleur ! Au secours ! v.481 (Acte 1, scène 22, PI?TREMISE)
Ai-je l'air d'un voleur ? v.481 (Acte 1, scène 22, CLÉON)
Que sais-je ? Vous avez, celui d'un suborneur : v.482 (Acte 1, scène 22, PIÉTREMISE)
Sous des habits dorés ou voit tant de canailles ! v.483 (Acte 1, scène 22, PI?TREMISE)
Vous avez passé par-dessus les murailles, v.484 (Acte 1, scène 22, PIÉTREMISE)
Ma maison est fermée. Au voleur ! Au voleur ! v.485 (Acte 1, scène 22, PI?TREMISE)
Ô ciel ! Tout est perdu. Que voulez-vous, monsieur ? v.486 (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Que l'on m'aille chercher, et vite, un commissaire. v.487 (Acte 1, scène 23, PIÉTREMISE)
Dans un tel embarras, hélas ! Que vais-je faire ? v.488 (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Voila mes clefs ; va, cours. v.489 (Acte 1, scène 23, PIÉTREMISE)
Dans mou logis v.489 (Acte 1, scène 23, PIÉTREMISE)
Que faites-vous, mon fils ? v.490 (Acte 1, scène 24, MADAME-RISSOLÉ)
Il vous sied bien, vraiment, de vous mettre en colère v.491 (Acte 1, scène 24, MADAME RISSOL?)
Mon beau-père ? Quoi ! C'est... allez, vous radotez. v.493 (Acte 1, scène 24, PIÉTREMISE)
Je radote ? Comment, pendard, vous m'insultez ! v.494 (Acte 1, scène 24, MADAME-RISSOLÉ)
Je ne souffrirai point pareille extravagance ; v.495 (Acte 1, scène 24, PIÉTREMISE)
De votre beau-fils châtiez l'insolence. v.496 (Acte 1, scène 24, MADAME-RISSOLÉ)
Morbleu ! v.497 (Acte 1, scène 24, PIÉTREMISE)
Vous devez approuver un amour légitime ; v.499 (Acte 1, scène 25, LUCRÈCE)
S'il est caché céans, c'est pour l'amour de moi ; v.501 (Acte 1, scène 25, LUCR?CE)
Il m'a donné son coeur, il a reçu ma foi : v.502 (Acte 1, scène 25, LUCR?CE)
Que diable celle-ci vient-elle encor me dire? v.504 (Acte 1, scène 25, PIÉTREMISE)
S'est-on jamais trouvé dans un semblable cas ? v.505 (Acte 1, scène 25, CLÉON)
Mon frère, au nom du ciel, ne le rebutez pas. v.506 (Acte 1, scène 25, LUCRÈCE)
Je l'aime, couronnez une si belle flamme. v.508 (Acte 1, scène 25, LUCRÈCE)
Oh ! Je l'épuiserai. v.509 (Acte 1, scène 25, MADAME-RISSOLÉ)
Oui, moi-même, ou je l'étranglerai. v.510 (Acte 1, scène 25, MADAME-RISSOLÉ)
Vous querellez monsieur, et pourquoi, ma grand-mère ? v.511 (Acte 1, scène 26, SUZON)
Laissez-nous en repos, ce n'est pas votre affaire. v.512 (Acte 1, scène 26, MADAME-RISSOLÉ)
Eh ! Là ! Ne le grondez donc pas ; v.513 (Acte 1, scène 26, SUZON)
Il vient pour m'épouser, au moins. v.514 (Acte 1, scène 26, SUZON)
Il en veut à ma fille aussi ? v.515 (Acte 1, scène 26, PIÉTREMISE)
Pour le coup je m'y perds, et je n'y vois plus goutte. v.516 (Acte 1, scène 26, PIÉTREMISE)
En mariage il vient ici me demander : v.517 (Acte 1, scène 26, SUZON)
N'est-il pas vrai, monsieur ? v.518 (Acte 1, scène 26, SUZON)
Il faut vous accorder, v.518 (Acte 1, scène 26, PIÉTREMISE)
Il veut être à la fois mon gendre, mon beau-père, v.519 (Acte 1, scène 26, PI?TREMISE)
Monsieur, il n'est plus temps de vous rien déguiser... v.521 (Acte 1, scène 26, CLÉON)
Parbleu ! Vous n'avez plus qu'à vouloir m'épouser, v.522 (Acte 1, scène 26, PIÉTREMISE)
Et vous serez l'époux de toute la famille. v.523 (Acte 1, scène 26, PI?TREMISE)
Que veut dire cela, mon père ? v.524 (Acte 1, scène 26, SUZON)
C'est, ma fille, v.524 (Acte 1, scène 26, PIÉTREMISE)
Que ce galant en veut à toute la maison : v.525 (Acte 1, scène 26, PI?TREMISE)
Mais tout à l'heure, enfin, nous en aurons raison. v.526 (Acte 1, scène 26, PI?TREMISE)
Voici le commissaire. v.527 (Acte 1, scène 26, PI?TREMISE)
De leurs mains au plus tôt il faut tirer ton maître. v.528 (Acte 1, scène 27, LISETTE)
Laisse-faire. v.529 (Acte 1, scène 27, SAINT-GERMAIN)
C'est un larron d'honneur, v.530 (Acte 1, scène 27, PIÉTREMISE)
Qui subornait ma mère, et ma mère et ma fille. v.531 (Acte 1, scène 27, PI?TREMISE)
Il est arrivé pis dans plus d'une famille. v.532 (Acte 1, scène 27, SAINT-GERMAIN)
Mais, pour tenir la bride à tous ces fripons-là, v.533 (Acte 1, scène 27, SAINT GERMAIN)
Qui ne font aujourd'hui métier que de cela , v.534 (Acte 1, scène 27, SAINT GERMAIN)
En prison , tout à l'heure. v.535 (Acte 1, scène 27, SAINT-GERMAIN)
Quoi ! Tout pleure ? v.536 (Acte 1, scène 27, SAINT-GERMAIN)
La pitié ne doit point entrer dans votre coeur : v.537 (Acte 1, scène 27, SAINT GERMAIN)
Montrez-vous mère, fille et soeur de procureur. v.538 (Acte 1, scène 27, SAINT GERMAIN)
Si le mot de prison rend votre coeur si tendre, v.539 (Acte 1, scène 27, SAINT GERMAIN)
Et que sera-ce donc quand je le ferai pendre. v.540 (Acte 1, scène 27, SAINT GERMAIN)
Le pendre ? v.541 (Acte 1, scène 27, LUCRÈCE)
Pour cela ? v.541 (Acte 1, scène 27, SUZON)
Mon fils, allons, tout doux. v.541 (Acte 1, scène 27, MADAME-RISSOLÉ)
Quand il sera pendu , que diable en aurons-nous ? v.542 (Acte 1, scène 27, PIÉTREMISE)
Tirons-en de l'argent. v.543 (Acte 1, scène 27, PI?TREMISE)
Faisons-lui toujours peur. v.544 (Acte 1, scène 27, SAINT-GERMAIN)
Le brave commissaire ! v.544 (Acte 1, scène 27, PIÉTREMISE)
Quand le contrat est fait, c'est un nom qu'on se donne. v.548 (Acte 1, scène 28, PIÉTREMISE)
Quand le contrat est fait, ou se donne ce nom ? v.549 (Acte 1, scène 28, ÉLISE)
J'appelle donc monsieur mon mari. v.550 (Acte 1, scène 28, ?LISE)
Cléon, v.550 (Acte 1, scène 28, ÉLISE)
Oh ! Celui-là me passe, v.552 (Acte 1, scène 28, PIÉTREMISE)
Il veut ma femme encor ; quel diable d'épouseur ! v.553 (Acte 1, scène 28, PI?TREMISE)
Je ne veux qu'elle seule, elle fait mon bonheur. v.554 (Acte 1, scène 28, CLÉON)
Mesdames, contre moi n'ayez point de colère ; v.555 (Acte 1, scène 28, CL?ON)
Pour obtenir Élise il était nécessaire... v.556 (Acte 1, scène 28, CL?ON)
Mais sachons donc comment elle peut être à vous. v.557 (Acte 1, scène 28, PIÉTREMISE)
Vous avez cru signer le contrat comme époux, v.558 (Acte 1, scène 28, LISETTE)
Et vous l'avez signé comme tuteur. v.559 (Acte 1, scène 28, LISETTE)
Et comment ai-je donc fait un si bel ouvrage ? v.560 (Acte 1, scène 28, PIÉTREMISE)
Moyennant mille écus Bazoche vous trahit : v.561 (Acte 1, scène 28, LISETTE)
Demandez-lui plutôt. v.562 (Acte 1, scène 28, LISETTE)
Est-il vrai ce qu'on dit ? v.562 (Acte 1, scène 28, PIÉTREMISE)
Pour cesser d'être clerc et me faire honnête homme. v.564 (Acte 1, scène 28, BAZOCHE)
Dans le monde il faut vivre avec un peu d honneur ; v.565 (Acte 1, scène 28, BAZOCHE)
Bazoche me trahit ! Lui qui toute sa vie... v.567 (Acte 1, scène 28, PIÉTREMISE)
Vous comptiez sans votre hôte, et c'était battre l'eau. v.569 (Acte 1, scène 28, MADAME-RISSOLÉ)
Il faut attendre au soir pour dire le jour beau. v.570 (Acte 1, scène 28, MADAME RISSOL?)
J'entends les violons. v.571 (Acte 1, scène 28, MADAME RISSOL?)
Le diable les emporte ! v.571 (Acte 1, scène 28, PIÉTREMISE)
Il est bien temps de rire. v.572 (Acte 1, scène 28, PI?TREMISE)
Mes enfants, mal nouveau se guérit aisément ; v.573 (Acte 1, scène 28, MADAME-RISSOLÉ)
Pour un amant perdu l'on en retrouve cent. v.574 (Acte 1, scène 28, MADAME RISSOL?)
Mais, où l'espoir n'est plus, l'amour bientôt expire. v.576 (Acte 1, scène 28, MADAME RISSOL?)
Élise, votre amour vous excuse envers nous. v.578 (Acte 1, scène 28, LUCRÈCE)
Et mes cent louis d'or.... v.579 (Acte 1, scène 28, PIÉTREMISE)
Ils me sont dûs de reste. v.579 (Acte 1, scène 28, BAZOCHE)
Je parlerai, si quelqu'un me conteste. v.580 (Acte 1, scène 28, BAZOCHE)
Quitte à quitte. Et pour vous, Cléon, je vous pardonne. v.583 (Acte 1, scène 28, PIÉTREMISE)
Élise est une fourbe, et je vous l'abandonne : v.584 (Acte 1, scène 28, PI?TREMISE)
Puisque, fille, elle a pu me jouer un tel trait. v.585 (Acte 1, scène 28, PI?TREMISE)
Étant femme, jugez ce qu'elle m'aurait fait. v.586 (Acte 1, scène 28, PI?TREMISE)
J'aurais droit de plaider pourtant : lorsqu'on a robe... v.587 (Acte 1, scène 28, PI?TREMISE)
Si vous voulez plaider, je vous rends votre robe, v.588 (Acte 1, scène 28, SAINT-GERMAIN)
Et vous montre dessous le valet de Cléon. v.589 (Acte 1, scène 28, SAINT GERMAIN)
Fort à votre service. Allons, que dans la joie v.591 (Acte 1, scène 28, SAINT-GERMAIN)
Et dans les flots de vin notre chagrin se noie ; v.592 (Acte 1, scène 28, SAINT GERMAIN)
Et puisque nous avons ici des violons, v.593 (Acte 1, scène 28, SAINT GERMAIN)
Il en faut profiter : rions, chantons, dansons. v.594 (Acte 1, scène 28, SAINT GERMAIN)
Il faudrait préparer quelque petite fête. v.595 (Acte 1, scène 28, LISETTE)
Pourquoi la préparer ? Nous l'avons toute prête ; v.596 (Acte 1, scène 28, SAINT-GERMAIN)
On est dans ce goût-là céns. v.598 (Acte 1, scène 28, SAINT GERMAIN)
Il a raison, v.598 (Acte 1, scène 28, LISETTE)
Cela divertira notre bonne grand-mère ; v.599 (Acte 1, scène 28, LISETTE)
Proverbes et chansons surent toujours lui plaire. v.600 (Acte 1, scène 28, LISETTE)
Je commence la fête, et j'en ai de tout prêt. v.602 (Acte 1, scène 28, SAINT-GERMAIN)
Allons gai, monsieur le procureur, v.603 (Acte 1, scène 29, SAINT-GERMAIN)
Famille amoureuse : v.606 (Acte 1, scène 29, SAINT GERMAIN)
De la perte d'un amant v.607 (Acte 1, scène 29, SAINT GERMAIN)
On se console aisément ; v.608 (Acte 1, scène 29, SAINT GERMAIN)
Et dans ce siècle nôtre v.609 (Acte 1, scène 29, SAINT GERMAIN)
Un clou chasse l'autre. v.610 (Acte 1, scène 29, SAINT GERMAIN)
Allons gai, monsieur le procureur, v.611 (Acte 1, scène 29, SAINT GERMAIN)
Et dans ce siècle nôtre v.613 (Acte 1, scène 29, SAINT GERMAIN)
Un clou chasse l'autre. v.614 (Acte 1, scène 29, SAINT GERMAIN)
C'est aller contre les lois ; v.616 (Acte 1, scène 29, SAINT GERMAIN)
La chose est fort commune. v.618 (Acte 1, scène 29, SAINT GERMAIN)
Allons gai, monsieur le procureur, v.619 (Acte 1, scène 29, SAINT GERMAIN)
Chaque jour à l'amour, dormant dans son berceau, v.621 (Acte 1, scène 29, LUCRÈCE)
Je jouais quelque tour nouveau ; v.622 (Acte 1, scène 29, LUCR?CE)
Je détournais ses traits, j'éteignais son flambeau, v.623 (Acte 1, scène 29, LUCR?CE)
Il s'éveilla, je fus surprise. v.625 (Acte 1, scène 29, LUCR?CE)
Tant va ta cruche à l'eau v.626 (Acte 1, scène 29, LUCR?CE)
Qu'enfin elle se brise. v.627 (Acte 1, scène 29, LUCR?CE)
Quand j'étais jeune et belle, v.628 (Acte 1, scène 29, MADAME-RISSOLÉ)
J'étais sotte et cruelle ; v.629 (Acte 1, scène 29, MADAME RISSOL?)
Le temps passé ne revient plus. v.631 (Acte 1, scène 29, MADAME RISSOL?)
Quelle douceur charmante ! v.632 (Acte 1, scène 29, MADAME RISSOL?)
Que l'on vivrait contente, v.633 (Acte 1, scène 29, MADAME RISSOL?)
Si vieillesse pouvait. v.635 (Acte 1, scène 29, MADAME RISSOL?)
L'enverrais-je à ma voisine? v.638 (Acte 1, scène 29, SUZON)
S'il me disait, je t'aime ; v.640 (Acte 1, scène 29, SUZON)
Voilà ma foi. v.648 (Acte 1, scène 29, SUZON)
À mes dépens, j'ai de l'expérience ; v.652 (Acte 1, scène 29, LUCRÈCE)
Il faut connaître avant qu'aimer. v.653 (Acte 1, scène 29, LUCR?CE)
J'ai l'air joyeux, je ris et je badine : v.654 (Acte 1, scène 29, LISETTE)
Qui m'en croirait plus facile aurait tort ; v.655 (Acte 1, scène 29, LISETTE)
Il ne faut pas s'arrêter à la mine, v.656 (Acte 1, scène 29, LISETTE)
Il n'est pire eau que l'eau qui dort. v.657 (Acte 1, scène 29, LISETTE)
Assez longtemps j'ai ménagé Lisette ; v.658 (Acte 1, scène 29, BAZOCHE)
Mais mon amour n'entend plus de raison. v.659 (Acte 1, scène 29, BAZOCHE)
Et si jamais je la trouve seulette. v.660 (Acte 1, scène 29, BAZOCHE)
L'occasion fait le larron. v.661 (Acte 1, scène 29, BAZOCHE)
À mon époux vivant j'étais fidèle, v.662 (Acte 1, scène 29, MADAME-RISSOLÉ)
J'avais juré de l'être après sa mort ; v.663 (Acte 1, scène 29, MADAME RISSOL?)
Mais il n'est point de femme tourterelle, v.664 (Acte 1, scène 29, MADAME RISSOL?)
Les absents ont toujours tort: v.665 (Acte 1, scène 29, MADAME RISSOL?)
Applaudissez, voici le temps. v.669 (Acte 1, scène 29, LISETTE)
Toujours la fin couronne l'oeuvre. v.670 (Acte 1, scène 29, LISETTE)
J'invente un proverbe à l'instant, v.671 (Acte 1, scène 29, SAINT-GERMAIN)
D'un juge équitable et savant, v.673 (Acte 1, scène 29, SAINT GERMAIN)
Il juge comme le parterre. v.675 (Acte 1, scène 29, SAINT GERMAIN)

L'USURIER GENTILHOMME (1713)

Non, Licaste, je ne puis plus vous parler. (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Vous osez paraître dans la maison de votre rival le jour qu'il m'épouse, dans le temps qu'on s'apprête à signer le contrat ! (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Vous me perdez, Licaste. (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Ne craignez rien, Madame ; un de ses domestiques, que j'ai mis dans mes intérêts, m'a introduit ici, et Lisette, votre femme-de-chambre, ne vous laissera pas surprendre. (Acte 1, scène 1, LICASTE)
Je sais tout ce que vous pouvez me dire, et les reproches que vous êtes en droit de me faire. (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Mais trahir mon amour pour épouser le Baron de la Gruaudiere, le fils de Monsieur Mananville, le plus inhumain usurier de tout Paris. (Acte 1, scène 1, LICASTE)
Quand vous me répèterez cela cent fois, je vous dirai toujours la même chose ; je vois mon père ruiné par le jeu, et par les mauvaises affaires qu'il a faites, depuis un temps, avec les usuriers ; il ne peut dégager ses terres, et soutenir sa noblesse, que par ce mariage ; vous n'avez point de bien ; vous n'en attendez que du gain d'un procès, qui, depuis deux ans, se doit juger tous les jours, et qui, selon les apparences, n'est pas prêt de finir. (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Il est vrai que jusqu'ici mon bien n'a pas été fort considérable ; mais, enfin, mon oncle est à bout, il ne peut plus longtemps retenir les deux cents mille francs dont la chicane l'a fait jouir jusqu'à présent ; c'est aujourd'hui que l'affaire se juge en dernier ressort, et de moment en moment j'en attends des nouvelles. (Acte 1, scène 1, LICASTE)
Ces nouvelles arriveront trop tard. (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
En attendant que Madame Mananville soit visible, mon père est allez chez le Notaire, il sera de retour dans un moment. (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Que je suis malheureux ! (Acte 1, scène 1, LICASTE)
Faut-il que, malgré mon bon droit, la lenteur de la justice me soit aussi préjudiciable que me le serait la perte de mon procès ! (Acte 1, scène 1, LICASTE)
Vous vous étiez chargé d'écrire à mon frère le Capitaine, voire meilleur ami, de hâter son retour pour s'opposer à ce mariage. (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Je l'ai fait ; il arrive aujourd'hui, ou demain au plus tard : sa réponse m'en assure. (Acte 1, scène 1, LICASTE)
Il faut que Monsieur Mananville en ait eu avis, et qu'il craigne cette arrivée ; car il presse furieusement les choses. (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Hier on me fit voir son fils pour la première fois ; aujourd'hui je viens rendre ma première visite à Madame Mananville, et l'on prétend dans le moment même signer le contrat. (Acte 1, scène 1, HENRIETTE)
Au nom de notre amour, belle Henriette, je vous conjure de trouver quelque prétexte à pouvoir différer jusqu'à l'arrivée de votre frère le Capitaine. (Acte 1, scène 1, LICASTE)
D'ailleurs, j'ai mis Frontin en campagne pour s'éclaircir à fond de la naissance de Monsieur Mananville, qu'on m'a assuré être des plus obscures ; il devait ce matin.... (Acte 1, scène 1, LICASTE)
Mais le voici. (Acte 1, scène 1, LICASTE)
Je viens du logis, où l'on m'a dit que vous étiez ici. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Sais-tu quelque chose de nouveau ? (Acte 1, scène 2, LICASTE)
Sur quelques avis, que je m'étais, comme vous savez, transporté à Charonne ; j'y ai fait quelque séjour, et je suis enfin parvenu à me faire instruire de l'histoire véritable et remarquable de notre usurier. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Parlez bas, et songez que nous sommes chez lui. (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Il est de race paysanne, fils d'un Magister de village ; il vint à Paris en l'an mil six cent quatre-vingt un âgé de vingt ans. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Il se mit d'abord dans le service, sous l'étendard d'un homme d'affaires. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
En quatre-vingt trois il revient au Village, où il épousa, par espèce d'amourette, la fille du gros Mathieu de Charonne : il en eut un fils nommé Claude ; et ce Claude est aujourd'hui votre rival. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Ce fils fut retiré de nourrice à l'âge de douze ans. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
A l'âge de douze ans ! (Acte 1, scène 2, LICASTE)
Oui : il a tété fort longtemps ce garçon-là, c'est ce qui fait qu'il a l'esprit si vif ; il a été presque autant à l'école, et.... (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Laisse-là le mérite du fils, parle nous de la fortune du père. (Acte 1, scène 2, LICASTE)
De retour a Paris, après avoir servi plusieurs usuriers, il a travaillé pour son compte, et ayant gagné plus de deux cent mille écus en trois ans, il a acheté depuis peu des terres, et a érigé de son chef celle de la Gruaudière en Baronnie, dont son fils Claude porte le nom. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Si l'on peut prouver cela à mon père, je doute que, malgré le mauvais état de ses affaires, il veuille passer outre. (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Parbleu, j'ai pris mes mesures pour lui faire voir les choses au doigt et à l'oeil. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
À Charronne, j'ai heureusement trouvé un certain paysan, propre frère de notre usurier, à qui, depuis trois ans, il n'avait point donné de ses nouvelles. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Après avoir bu maintes chopines avec lui, je l'ai averti qu'on mariait son neveu, et qu'il ferait plaisir à sa famille de venir à la noce. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
C'est un original qui ne contribuera pas peu à faire ouvrir les yeux à Monsieur Fontaubin. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Sans doute mon père pourrait faire des réflexions là-dessus. (Acte 1, scène 2, HENRIETTE)
Il en fera, et sur-tout quand il verra et entendra Madame Mananville. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Quelques efforts qu'elle fasse pour contrefaire la femme de qualité, sa fortune a été trop prompte, pour qu'elle ait eu le temps de se défaire de ses manières et de son langage. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Je le crois. (Acte 1, scène 2, LICASTE)
Outre plus. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Le Maître à chanter, qui s'est chargé du divertissement qui doit servir de prélude à la signature du contrat, est des amis de Lisette et des miens ; c'est un homme aussi dépourvu de bon sens que rempli de Musique. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Je sais tout cela ; et tu m'as dit même qu'il t'avait prié de chercher quelque poète pour lui faire des paroles. (Acte 1, scène 2, LICASTE)
Je les ai faites moi-même. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Quel conte ! (Acte 1, scène 2, LICASTE)
Non, Monsieur, c'est la vérité ; je les ai composées et Lisette les a corrigées, (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Cela sera pitoyable. (Acte 1, scène 2, LICASTE)
Qu'importe ? elles auront tantôt leur effet. Mais voici Lisette. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Madame Mananville et le Baron de la Gruaudiere, son fils, sont visibles, et viennent de ce côté ; songez à vous. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Sortez, Licaste. (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
Non ; Madame ; je sais dans cette maison où le cacher en attendant des nouvelles de notre procés. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Je ferai mon possible pour gagner du temps. (Acte 1, scène 3, HENRIETTE)
Le paysan, frère de Monsieur de Mananville, marche sur mes pas ; et pour votre frère le Capitaine, s'il ne vient pas ; assez tôt, je le ferai bien arriver, moi. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Sans adieu, Lisette. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Je ne sais où j'en suis ; et, quelque résolution que j'eusse prise d'obéir à mon père, la seule vue de Licaste..., (Acte 1, scène 4, HENRIETTE)
Paix, voici Madame Mananville et votre futur. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Laquais, holà, laquais, mes gens ; où est donc toute cette canaille ? (Acte 1, scène 5, MADAME MANANVILLE)
Comme c'est mon père qui m'a conduite ici, Madame, je m'attendais qu'il me présenterait à vous ; et je ne sais pas bien quel compliment vous faire dans cette première entrevue. (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
Madame, c'est à moi à commencer : et je vous dirai, Madame, que je serons tretous ravis de vous voir dans notre alliance. (Acte 1, scène 5, MADAME MANANVILLE)
Lisette ! (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
Vous avez du mérite par-dessus les yeux, Madame ; et il serait à souhaiter pour nous que le nôtre égalât le vôtre, pour être au niveau les uns des autres. (Acte 1, scène 5, MADAME MANANVILLE)
Pour moi, Madame, je ne vous dis rien aujourd'hui, car je vous vis hier ; et je n'ai pas assez de mémoire pour apprendre tous les jours un nouveau compliment, à moins que vous ne vouliez que je recommence. (Acte 1, scène 5, MADAME MANANVILLE)
Monsieur, il n'est pas nécessaire. (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
Allez, allez, Monsieur_le_Baron, sans que vous parliez, on devine à votre physionomie ce que vous êtes capable de dire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Monsieur_le_Baron mon fils se souvient de mes instructions ; je lui répète tous les jours qu'il vaut mieux se taire que de mal parler. (Acte 1, scène 5, MADAME MANANVILLE)
Quoiqu'il n'y ait qu'un mois qu'il hante le beau monde, on le trouve déjà fort dégourdi. (Acte 1, scène 5, MADAME MANANVILLE)
Et en vous épousant, j'espérons que vous le mettrez à sa perfection. (Acte 1, scène 5, MADAME MANANVILLE)
Oui, Madame le mettra à la mode. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Monsieur est tout parfait, il sort d'une bonne école. (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
Madame, cela vous plaît à dire. (Acte 1, scène 5, MADAME MANANVILLE)
Il est vrai que moi, et Monsieur Mananville mon mari, je sommes la politesse même : croiriez-vous que je n'avons point eu de peine du tout à nous accoutumer à être de qualité ? (Acte 1, scène 5, MADAME MANANVILLE)
Monsieur_le_Baron me paraît disposé à s'accoutumer à tout. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Ce ne sera pas notre faute, s'il ne parvient pas : s'il lui a donné, depuis un mois qu'il est sorti de sixième, de toutes sortes d'acabis de maîtres ; d'armes, de musique, de danse, d'écriture, de cheval, d'ostographe et d'arismétique ; et pour des Livres, je lui en avons acheté de toutes les couleurs. (Acte 1, scène 5, MADAME MANANVILLE)
Mes Livres sont très beaux, car ils sont tout neufs. (Acte 1, scène 5, MADAME MANANVILLE)
Gardez-vous bien de les lire, de crainte de les gâter. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Lisette, je ne croyais pas qu'il fût si sot. (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
Ce n'est pas le mariage qui doit le faire cesser de l'être. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
MAdame, voilà un paysan de Charonne, qui dit qu'il est le frère de Monsieur. (Acte 1, scène 6, RAGOTIN)
Le petit sot ! (Acte 1, scène 6, MADAME MANANVILLE)
Je vous demaade pardon, Madame, si je vous quittons un moment pour aller parler à un de nos farmiers. (Acte 1, scène 5, MADAME MANANVILLE)
C'est moi, Madame, qui vais vous laisser. (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
Courons au-devant de mon père, et tâchons de le prévenir sur tout ceci. (Acte 1, scène 5, HENRIETTE)
Madame, j'allons nous en aller: mais j'aurons l'honneur de revenir tout à ç't'heure. (Acte 1, scène 5, LISTTE)
Quel contretemps ! (Acte 1, scène 8, MADAME MANANVILLE)
Je suis dans une colère... (Acte 1, scène 8, MADAME MANANVILLE)
Oui, c'est lui ; c'est mon oncle Colas. (Acte 1, scène 8, MADAME MANANVILLE)
Bonjour, Catau ; bonjour, Claude ; bonjour... (Acte 1, scène 9, COLAS)
Tatigué, que vous velà braves tretous, depuis trois ans que je ne vous ai vus ! (Acte 1, scène 9, COLAS)
Que voulez-vous, bon-homme ? (Acte 1, scène 9, MADAME MANANVILLE)
Retirez-vous, laquais. (Acte 1, scène 9, MADAME MANANVILLE)
Madame, laissez-moi-là pour voir sa menterie ; il nous a dit là-bas qu'il était votre beau-frère. (Acte 1, scène 9, RAGOTIN)
Retirez-vous, vous dis-je, petit insolent. (Acte 1, scène 9, MADAME MANANVILLE)
Je vois bien que cela est, puisque l'on me chasse. (Acte 1, scène 9, RAGOTIN)
Morgué, me voilà. (Acte 1, scène 10, COLAS)
J'ai appris que vous mariez mon neveu Claude, et je suis venu pour être de la noce ; c'est bien le moins, puisque c'est moi qui l'ai élevé presqu'aussi grand qu'il est, et qui, sans reproche, l'y ai baillè si peu d'esprit que j'avais. (Acte 1, scène 10, COLAS)
Tenez, je ne vous reconnais pas non plus, mon Oncle Colas. (Acte 1, scène 10, MADAME MANANVILLE)
Tout coup vaille, je veux être de la fête. (Acte 1, scène 10, COLAS)
Un paysan être d'une noce de qualité, quelle hardiesse ! (Acte 1, scène 10, MADAME MANANVILLE)
Oui, cela est impertinent, mon Oncle Colas. (Acte 1, scène 10, MADAME MANANVILLE)
Nan dit bian vrai, qu'il vaudrait mieux qu'une cité pérît, qu'un gueux s'enrichit. (Acte 1, scène 10, COLAS)
J'entends, je crois, la voix de mon frère ; il ne va pas mal vous laver la tête à tous deux, quand i saura comme vous m'avez reçu. (Acte 1, scène 10, COLAS)
Mais, Monsieur le petit maroufle, apprenez que je ne me mêle plus d'affaires, depuis que je suis de qualité. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MANANVILLE)
Il y a encore cette pauvre veuve qui vous rapporte l'argent que vous lui avez prêté sur ses billets. (Acte 1, scène 11, RAGOTIN)
Qu'on lui dise qu'elle a trop tardé, que j'ai employé ces billets-là, et peut-être à ma perte. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MANANVILLE)
Elle a dit au portier qu'il y en avait pour six fois au tant d'argent que vous lui en aviez donné. (Acte 1, scène 11, RAGOTIN)
Tant pis pour elle. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MANANVILLE)
Mais je trouve mon Portier bien impertinent d'entendre ainsi les raisons de tout le monde. (Acte 1, scène 12, MADAME MANANVILLE)
Je vois bien qu'il faut que je prenne un Suisse. (Acte 1, scène 12, MADAME MANANVILLE)
Morgué, tout le monde m'appelle ici mon ami ; ces gens de qualité sont bien remplis d'amitié. (Acte 1, scène 12, COLAS)
Parle donc, hé, faquin : que cherches-tu dans ce logis ? (Acte 1, scène 12, MONSIEUR MANANVILLE)
Parguè, je viens danser à la noce de mon neveu Claude. (Acte 1, scène 12, COLAS)
Comment, insolent ! (Acte 1, scène 12, MONSIEUR MANANVILLE)
Si j'appelle mes gens. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR MANANVILLE)
Il faut les appeler, Monsieur. (Acte 1, scène 12, MADAME MANANVILLE)
Holà, quelqu'un ; holà, quelqu'un. (Acte 1, scène 12, MADAME MANANVILLE)
Non, Madame, évitons l'éclat. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR MANANVILLE)
Non morgué, c'est lui-même qui ne se reconnaît pas. (Acte 1, scène 12, COLAS)
Velà ma belle soeur Catau, velà mon neveu Claude, et tu es mon frère Jacot. (Acte 1, scène 12, COLAS)
Accoute donc, Jacot, ne fais pas tant le fameux, car je pourrions bien nous gourmer, comme je faisions du temps que j'étais ton frère ainé. (Acte 1, scène 12, COLAS)
Il n'en démordra point, et je vois bien qu'il faut parler d'autre sorte. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR MANANVILLE)
Mon frère, je veux bien vous reconnaître ; mais vous allez me perdre. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR MANANVILLE)
Dans le temps que je m'allie à des personnes de la première qualité, voulez-vous que l'on vous voit ici en habit de paysan ! (Acte 1, scène 12, MONSIEUR MANANVILLE)
Baille m'en un autre. (Acte 1, scène 12, COLAS)
On dit que tu en as tant qui te sont restes pour les intérêts, du temps que tu prêtais sur gage. (Acte 1, scène 12, COLAS)
Monsieur, voilà Monsieur Fontaubin ; Madame sa fille était allée au-devant de lui. (Acte 1, scène 13, RAGOTIN)
Leur carrosse entre dans la cour. (Acte 1, scène 13, RAGOTIN)
Non, palsangué, je n'en ferai rian. (Acte 1, scène 14, COLAS)
Allez donc, Monsieur_le_Baron ; allez chercher dans ma garde-robe un habit pour votre Oncle. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR MANANVILLE)
Velà qui me plaît cela ; reconnaître son frère ! (Acte 1, scène 15, COLAS)
Parlez le moins que vous pourrez devant la compagnie qui va venir, et, surtout, ne lâchez point de morgué. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MANANVILLE)
Faites comme nous, j'épluchons toutes nos paroles les unes après les autres. (Acte 1, scène 15, MADAME MANANVILLE)
Hè ! Madame, vous me faites trembler autant que lui. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MANANVILLE)
Tenez, mon Oncle Colas, velà le harnois de mon père. (Acte 1, scène 16, MADAME MANANVILLE)
Velà bian des affutiaux. (Acte 1, scène 16, COLAS)
Çà boutons d'abord la parruque. (Acte 1, scène 16, COLAS)
Cela ne se met qu'après. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR MANANVILLE)
Dépêchez-vous, car j'entends monter quelqu'un. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR MANANVILLE)
Voilà qui fait. (Acte 1, scène 16, COLAS)
Pour moi ; j'ai cela de bon, un rien m'embellit. (Acte 1, scène 16, COLAS)
Je m'en vas d'abord baiser la mariée ; c'est la coutume à Charonne. (Acte 1, scène 16, COLAS)
Mon frère, cela ne se fait point ici. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR MANANVILLE)
Holà, laquais, qu'on se mette tous en haie dans mon antichambre. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR MANANVILLE)
Où sont-ils donc ces coquins ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR MANANVILLE)
Holà, hé ! (Acte 1, scène 16, MONSIEUR MANANVILLE)
Nous voilà, Monsieur. (Acte 1, scène , JASMIN)
Morgué, il traite ses domestiques comme des valets. (Acte 1, scène , COLAS)
Je ne prétends pas me donner la peine d'appeler deux fois, et je veux que l'on m'entende au moindre signe, entendez-vous ? (Acte 1, scène , MONSIEUR MANANVILLE)
Morgué, il n'est rien tel pour savoir se faire obéir que d'avoir sarvi les autres. (Acte 1, scène 18, COLAS)
Ma fille, je ne crois point tout ce que vous me dites. (Acte 1, scène 18, FONTAUBIN)
Enfin nous voici tous rassemblés. (Acte 1, scène 18, FONTAUBIN)
Monsieur, voilà un Gentilhomme que je vous présente ; c'est mon frère ; vous lui trouverez l'air un peu rude, c'est la mer qui fait cela. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR MANANVILLE)
Mais un Capitaine de vaisseau, aussi déterminé qu'il est, ne se pique pas beaucoup de politesse. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR MANANVILLE)
Il suffit que Monsieur se pique de bravoure. (Acte 1, scène 18, FONTAUBIN)
J'ai toujours estimé Messieurs les Marins, et Monsieur a de l'air... (Acte 1, scène 18, FONTAUBIN)
D'un marinier qui va tirer l'oie. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Taisez-vous, insolente. (Acte 1, scène 18, FONTAUBIN)
Si j'avons pris la liberté d'avoir l'honneur de venir honorer la noce de notre neveu Claude, c'est que, comme dit l'autre, plus on est de fous, plus on rit ; et si notre minagere Jeanne avait pu itou... (Acte 1, scène 18, COLAS)
Ne voulez-vous pas finir ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR MANANVILLE)
Votre fille a-t-elle tort ? (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Non vraiment : voyons jusqu'où cela ira. (Acte 1, scène 18, FONTAUBIN)
Il faut que j'embrasse mon gendre. (Acte 1, scène 18, FONTAUBIN)
Monsieur, je mets entre vos mains une fille qui m'a toujours été chère. (Acte 1, scène 18, FONTAUBIN)
Je me flatte que vos bons traitements lui feront retrouver en vous un second père. (Acte 1, scène 18, FONTAUBIN)
Les emplois que mon crédit va vous procurer, ne demandent pas moins qu'un homme de votre mérite pour les exercer. (Acte 1, scène 18, FONTAUBIN)
Et j'espère que vous soutiendrez la gloire des nobles ayeux, dont vous et moi tenons naissance. (Acte 1, scène 18, FONTAUBIN)
Oui, oui, Monsieur soutiendra tout cela ; laissez-le faire. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Là, répondez donc, Monsieur_le_Baron. (Acte 1, scène 18, MADAME MANANVILLE)
Peut-on rester court comme cela ? (Acte 1, scène 18, MADAME MANANVILLE)
Morbleu, Madame, qu'allez-vous faire ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR MANANVILLE)
Qui rejailliront dans le vôtre. (Acte 1, scène 18, COLAS)
Je suis perdu si cela dure. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR MANANVILLE)
Il faut absolument rompre cette conversation... (Acte 1, scène 18, MONSIEUR MANANVILLE)
J'entends des violons qui préludent : voilà un prétexte. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR MANANVILLE)
Excusez, si je vous quitte un moment, pour aller donner ordre à tout. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR MANANVILLE)
Madame, Monsieur_le_Baron, vous savez que vous êtes nécessaires là-dedans ; avec la permission de la compagnie, suivez-moi. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR MANANVILLE)
Moi, je reste pour faire les honneurs. (Acte 1, scène 18, COLAS)
Non pas, mon frère, entrez aussi, vous m'êtes plus nécessaire que les autres. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR MANANVILLE)
Qu'elle diable de noblesse est-ce cela ? (Acte 1, scène 20, FONTAUBIN)
Elle est un peu sauvage. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
N'ayant eu affaire jusqu'à présent qu'à Monsieur de Mananville, qui est un homme assez poli, j'ai cru que toute sa famille était de même ; la magnificence qu'il avait étalée à mes yeux me faisait croire... (Acte 1, scène 20, FONTAUBIN)
Enfin, Monsieur, qu'allez-vous faire maintenant ? (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Tous mes amis se vont moquer de moi, si j'achève ce mariage, mais d'ailleurs nous avons un dédit de vingt mille écus. (Acte 1, scène 20, FONTAUBIN)
Il faut le rompre, Monsieur. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Les choses sont si avancées ! (Acte 1, scène 20, FONTAUBIN)
Monsieur, j'aperçois un fourbe de profession qui nous écoute, qui a rompu plus de dédits en sa vie, qu'il n'a fait faire de mariages légitimes. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Je le connais ; s'il voulait nous rendre service ! (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Très volontiers ; et personne n'est plus au fait que moi. (Acte 1, scène 21, FRONTIN)
J'ai toujours eu tant d'estime et de vénération pour Monsieur Fontaubin, sans avoir l'honneur d'être connu de lui... (Acte 1, scène 21, FRONTIN)
Et sans beaucoup même le connaître ; qu'ayant appris dans le monde qu'il allait faire une sottise, et déshonorer sa maison par une indigne alliance, je me suis transporté sur les lieux ; et me voilà prêt, non seulement à rompre ce dédit, mais encore à le faire payer à Monsieur Mananville. (Acte 1, scène 21, FRONTIN)
Je n'exige point cela. (Acte 1, scène 21, FONTAUBIN)
Il suffit que ... (Acte 1, scène 21, FONTAUBIN)
Ne vous mettez pas en peine, et laissez-moi faire. (Acte 1, scène 21, FRONTIN)
J'ai dans cette maison, un homme tout à moi, qui viendra vous avertir lorsque... (Acte 1, scène 21, FRONTIN)
J'entends Monsieur Manville, je me retire. (Acte 1, scène 21, FRONTIN)
Cela est assez plaisant ; cet homme qui m'est inconnu et qui vient s'offrir à me rendre le plus important service qui puisse m'être rendu dans la situation où je suis ! ... (Acte 1, scène 22, FONTAUBIN)
Il y a comme cela quantité de gens dans le monde, qui font tout leur plaisir de se mêler des affaires des autres. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
Oui, mon frère, oui, ma femme, oui, mon fils, je vous défends de dire un seul mot, que le contrat ne soit signé. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MANANVILLE)
Ma présence n'était pas inutile, puis tin se même temps le Contrat, le divertissement et le festin se trouvent prêts ; et voilà ce que fait l'oeil du Maître. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MANANVILLE)
Pour nous débarrasser, signons d'abord le contrat. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MANANVILLE)
Entendez auparavant le divertissement. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Mais il faudrait ... (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MANANVILLE)
Elle a raison, cela nous mettra de bonne humeur : nous aimons tous la musique. (Acte 1, scène 23, HENRIETTE)
Tout ce qui vous plaira. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MANANVILLE)
Allons, que l'on commence. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MANANVILLE)
Je ne sais ; je n'ai point voulu entendre les répétitions, pour avoir le plaisir de la surprise. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MANANVILLE)
Au baron de la Gruaudiere. v.2 (Acte 1, scène 23, PREMIER MUSICIEN)
Des champs qu'à labouré son père, v.3 (Acte 1, scène 23, PREMIER MUSICIEN)
Il est aujourd'hui le Seigneur. v.4 (Acte 1, scène 23, PREMIER MUSICIEN)
Au Baron de la Gruaudiere. v.6 (Acte 1, scène 23, PREMIER MUSICIEN)
C'est peu d'avoir l'esprit et les appas, v.7 (Acte 1, scène 23, SECOND MUSICIEN)
Il a la mine fière, v.9 (Acte 1, scène 23, SECOND MUSICIEN)
Et la vertu guerrière De Monsieur son Oncle Colas. v.10 (Acte 1, scène 23, SECOND MUSICIEN)
Qu'on est habile v.13 (Acte 1, scène 23, TROISIÈME MUSICIEN)
Quand on attrape mille ! v.14 (Acte 1, scène 23, TROISI?ME MUSICIEN)
Qui de mille paye rien, v.15 (Acte 1, scène 23, TROISI?ME MUSICIEN)
Reste mille, mille, mille, et mille. v.16 (Acte 1, scène 23, TROISI?ME MUSICIEN)
Qu'elle opulence ! v.19 (Acte 1, scène 23, TROISI?ME MUSICIEN)
Voilà la grande science v.22 (Acte 1, scène 23, TROISI?ME MUSICIEN)
Et le mérite d'aujourd'hui. v.23 (Acte 1, scène 23, TROISI?ME MUSICIEN)
Qui est l'insolent qui a composé ces mauvaises paroles-là ? (Acte 1, scène 23, MONSIEUR MANANVILLE)
Il n'est guère poète, comme vous voyez ; car il dit la vérité. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Monsieur, voilà votre fils le Capitaine qui vient d'arriver. (Acte 1, scène 24, RAGOTIN)
Il ne me fallait plus que cela. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR MANANVILLE)
Il vient à propos, pour être de la noce. (Acte 1, scène 24, FONTAUBIN)
Vraiment oui, pour être de la noce ! (Acte 1, scène 24, RAGOTIN)
Il vient bien plu-tôt pour la troubler : il veut là-bas tout renverser, tout briser, tout assommer. (Acte 1, scène 24, RAGOTIN)
Est-ce que Monsieur votre fils serait si déraisonnable que de vouloir... (Acte 1, scène 24, MONSIEUR MANANVILLE)
C'est un Diable, je le connais ; et vous en serez quitte à bon marché, s'il se contente de mettre le feu à votre maison. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Voyons, voyons, il ne sera peut-être pas si méchant. (Acte 1, scène 24, FONTAUBIN)
Monsieur, il dit qu'il n'a que faire à vous, et qu'il n'en veut qu'à Monsieur Mananville. (Acte 1, scène 24, RAGOTIN)
Sans cela le Contrat serait signé. (Acte 1, scène 25, MONSIEUR MANANVILLE)
Que je suis malheureux ! (Acte 1, scène 25, MONSIEUR MANANVILLE)
Il y a un mois que je ménage cette alliance, qui m'aurait donné tout l'appui possible contre les recherches qu'on aurait pu faire de l'acquisition de mes biens, il faut que tout contribue à rompre mes projets, et que ce mauvais Capitaine vienne encore. (Acte 1, scène 25, MONSIEUR MANANVILLE)
Mais apparemment le voici. (Acte 1, scène 25, MONSIEUR MANANVILLE)
Courage, Frontin, cela va à merveille, et Monsieur de Fontaubin t'avoue de tout. (Acte 1, scène 26, LISETTE)
Toi, Lisette, seconde-moi bien. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Mais, Monsieur, Monsieur votre père vous cherche ; et veut vous parler. (Acte 1, scène 26, LISETTE)
Je n'ai que faire à lui ; il est bien hardi de vouloir se montrer devant moi, ayant eu dessein de marier ma soeur sans mon consentement. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Donner la soeur d'un Capitaine de Dragons à un pied plat ! (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
C'est de moi qu'il parle. (Acte 1, scène 26, LE BARON)
À un Claude ! (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Où est-il le téméraire qui ose épouser ma soeur ? (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Monsieur, il ne faut pas tant faire de bruit. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR MANANVILLE)
C'est mon fils le Baron qui l'épouse, et Monsieur votre père prétend... (Acte 1, scène 26, MONSIEUR MANANVILLE)
Il prétend.... (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Je lui montrerai bien le respect qu'il me doit. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Voilà un fils bien insolent ! (Acte 1, scène 26, MONSIEUR MANANVILLE)
Il n'a pas assez de bien pour que je souhaite sa mort ; mais ventrebleu, je lui apprendrai à vivre à ce père-là. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Quel diable d'homme est-ceci ? (Acte 1, scène 26, MONSIEUR MANANVILLE)
Vous le voyez dans sa belle humeur ; quand il est en colère, c'est bien autre chose. (Acte 1, scène 26, LISETTE)
Il faut voir s'il entendra raison. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR MANANVILLE)
Monsieur, c'est parce que Monsieur votre père n'a pas tout le bien qu'on pourrait s'imaginer, que ce mariage lui convient ; et quand vous saurez les avantages qu'il y trouve... (Acte 1, scène 26, MONSIEUR MANANVILLE)
Et les miens ? (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Tête bleu, à ce que je vois, on ne songe guère aux absents ici. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Primo, je vous déclare que je veux cent mille francs de pot-de-vin. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Cent mille francs ! (Acte 1, scène 26, MONSIEUR MANANVILLE)
Cet homme-là a le diable au corps. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR MANANVILLE)
Je le trouve aujourd'hui plus modéré qu'à son ordinaire. (Acte 1, scène 26, LISETTE)
Qu'elle chienne de modération, avec ses cent mille francs. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR MANANVILLE)
C'est une bagatelle pour vous, après tout ; et cela vous est aussi aisé à gagner, qu'à lui de le dépenser. (Acte 1, scène 26, LISETTE)
Tous les Officiers de mon Régiment, et moi, seront logés et nourris chez vous à discrétion tous les hivers, pour nous dédommager des pertes que nous avons faites avec vos confrères les usuriers, depuis trois ans... (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Morbleu, j'aurai une jolie soeeur, et cela ne produira rien ; quand j'en vois tous les jours qui doivent leur fortune à la beauté de leurs arrières-cousines ! (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Monsieur mon mari, il ne sera pas dit qu'une femme : parce qu'elle est de qualité, sera si longtemps sans parler, et qu'elle endurera tant de sottises. Allez, (Acte 1, scène 26, MONSIEUR MANANVILLE)
Monsieur je n'avons que faire de votre soeur, et je nous passerons bien de tant d'honneur ; notre fils n'en est pas encore tant assotté. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR MANANVILLE)
Ma foi, Monsieur, puisque cela est comme cela, vous n'avez qu'à épouser votre soeur vous-même, je ne m'en soucie plus. (Acte 1, scène 26, MADAME MANANVILLE)
Comment, tête-bleu ! (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Il faut que j'assomme toute la famille. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Monsieur, qu'allez vous faire ? (Acte 1, scène 26, LISETTE)
Holà, laquais, cocher, mes gens. (Acte 1, scène 26, MADAME MANANVILLE)
Qu'ils viennent. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Un soufflet !... (Acte 1, scène 26, MADAME MANANVILLE)
Soutenez votre noblesse, mon frère. (Acte 1, scène 26, MADAME MANANVILLE)
Pargué, soutenez-la vous-même. (Acte 1, scène 26, COLAS)
Un soufflet à mon frère. (Acte 1, scène 26, MADAME MANANVILLE)
Un Capitaine de Vaisseau souffrir un tel outrage ! (Acte 1, scène 26, MONSIEUR MANANVILLE)
On dira qui je ne suis accoutumé qu'à me battre sur l'iau. (Acte 1, scène 26, COLAS)
Cela n'est pas permis, et j'allons, et je varrons. (Acte 1, scène 26, MADAME MANANVILLE)
Ah, ah ! je varrons, j'allons ; allez, allez, ma mie. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Une dame comme moi s'entendre appeler ma mie ! (Acte 1, scène 26, MADAME MANANVILLE)
Un fauteuil, que je m'évanouisse un fauteuil donc et tôt. (Acte 1, scène 26, MADAME MANANVILLE)
La peur a fait fuir tous vos gens, Madame, et il n'y a personne ici pour vous en donner ; vous vous évanouirez une autre fois. (Acte 1, scène 26, LISETTE)
Parbleu, canaille, je vous apprendrai... (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
J'entends mon père, je me retire ; car dans la fureur où je suis... (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Je vous rendrai comme cela visite de temps en temps, mais, surtout, que les cent mille francs soient prêts dans une heure. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Je n'en puis plus. (Acte 1, scène 27, MADAME MANANVILLE)
Vous voudriez Monsieur mon mari être allié à un garniment comme stila ! (Acte 1, scène 27, MADAME MANANVILLE)
Non, parbleu, et si Monsieur Fontaubin ne me fait justice... (Acte 1, scène 27, MONSIEUR MANANVILLE)
Où est donc mon fils ? (Acte 1, scène 28, FONTAUBIN)
Je crois que je le chercherai tout aujourd'hui. (Acte 1, scène 28, FONTAUBIN)
Le voilà qui sort, Monsieur ; il est venu ici rendre ses respects à monsieur et à sa famille. (Acte 1, scène 28, LISETTE)
Vous êtes une insolente, ma mie. (Acte 1, scène 28, MONSIEUR MANANVILLE)
Oui, parmi tous les respects dont elle vous parle il m'a baillé un soufflet. (Acte 1, scène 28, COLAS)
Un soufflet ! je ne crois pas cela ; c'est le plus sage de mes enfants. (Acte 1, scène 28, FONTAUBIN)
Monsieur, si c'est-là le plus sage de vos enfants, je renonce à votre alliance ; et quand je devrais payer le dedit, ce qu'il faudra voir pourtant, je donnerais plutôt mon fils à la dernière.. (Acte 1, scène 28, MONSIEUR MANANVILLE)
Vous me mettez le marché à la main ; j'en suis parbleu ravi ; et j'allais faire une sottise. (Acte 1, scène 28, FONTAUBIN)
Rendons nous réciproquement nos dédits ; ce mariage, croyez-moi ! ne convenAit ni à l'un ni a l'autre. (Acte 1, scène 28, FONTAUBIN)
Tenez, voilà votre écrit. (Acte 1, scène 28, FONTAUBIN)
Et voici le vôtre. (Acte 1, scène 28, MONSIEUR MANANVILLE)
Et moi ; morgué, à qui rendrai-je mon soufflet ? (Acte 1, scène 28, COLAS)
Il vous restera, Monsieur le Capitaine de Vaisseau il est de bonne prise. (Acte 1, scène 28, LISETTE)
Comment, j'entends encore ces maudits violons ! (Acte 1, scène 28, MONSIEUR MANANVILLE)
C'est Monsieur le Capitaine qui les ramène. (Acte 1, scène 28, LISETTE)
Que le Diable l'emporte ; il vient encore nous faire de nouvelles insultes. (Acte 1, scène 28, MONSIEUR MANANVILLE)
Rentrons dans mon appartement, Monsieur, jusqu'à ce que je soyons débarrassés de toute cette cohue ; en restant, j'exposerions notre qualité à de nouviaux affronts. (Acte 1, scène 28, MADAME MANANVILLE)
Il rentre fâché ; mais je le suis bien plus d'avoir manqué de parole à Licaste ; c'était un gentilhomme qui... (Acte 1, scène 29, FONTAUBIN)
Mpnsieur, il est encore temps de me la tenir. (Acte 1, scène 30, LICASTE)
J'apprends dans ce moment que j'ai gagné mon procès avec dépens ; mais cette fortune ne peut me rendre heureux si je ne la partage avec la belle Henriette. (Acte 1, scène 30, LICASTE)
Ce procédé me rend confus, Licaste ; et je fais mon bonheur de vous recevoir pour gendre. (Acte 1, scène 30, FONTAUBIN)
Allons chez nous. (Acte 1, scène 30, FONTAUBIN)
DOucement, s'il vous plaît ; il nous revient la fin d'un divertissement. (Acte 1, scène 31, FRONTIN)
Ne poussons pas les choses plus loin, et n'insultons point ces gens-ci dans leur maison. (Acte 1, scène 31, FONTAUBIN)
Monsieur, il est bon que je fasse un peu de tapage ici. (Acte 1, scène 31, FRONTIN)
Mananville, est un chicaneur ; il a fait des frais pour ce mariage ; et pourrait les rejeter sur vous ; croyez-moi, achevons de l'intimider de manière qu'il ne veuille jamais avoir d'affaire avec nous. (Acte 1, scène 31, FRONTIN)
Et nous, qu'en dirons-nous, Monsieur le Capitaine ? (Acte 1, scène 31, LISETTE)
Tu sais, Lisette, que j'ai quitté Marine pour toi ; tu veux t'engager dans ma compagnie je te donnerai ton congé au bout de trois mois. (Acte 1, scène 31, FRONTIN)
Que le notaire fasse toujours l'engagement, il durera ce qu'il pourra. (Acte 1, scène 31, LISETTE)
Chantons tous la noble famille ; v.24 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
De Monseigneur de Mananville. v.25 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
Ne rappelons point les temps passés. v.26 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
Il a de l'argent, c'est assez. v.27 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
Vers à la fin de chaque Couplet. v.28 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
Fils d'un Magister de village, v.29 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
Il promené un riche équipage. v.30 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
Ne rappelions point les temps passés, v.31 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
Il a de l'argent, c'est assez. v.32 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
Il porta jadis la mandille, v.33 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
Et maintenant chez lui tout brille. v.34 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
Ne rappelons point les temps passés, v.35 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
Il a de l'argent, c'est assez. v.36 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
Au village il prit une femme, v.37 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
Qui fait aujourd'hui la grand'Dame. v.38 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
Ne rappelons point les temps passés, v.39 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
Il a de l'argent, c'est assez. v.40 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
La beauté. v.41 (Acte 1, scène 32, LISETTE)
La rareté. v.42 (Acte 1, scène 32, LISETTE)
La curiosité. v.43 (Acte 1, scène 32, LISETTE)
Les Dieux vous ont donné, jeune Iris, pour nous plaire v.44 (Acte 1, scène 32, LISETTE)
La beauté : v.45 (Acte 1, scène 32, LISETTE)
La rareté : v.47 (Acte 1, scène 32, LISETTE)
Songez qu'il vient un temps où l'on' n'excite guère ; v.48 (Acte 1, scène 32, LISETTE)
La curiosité. v.49 (Acte 1, scène 32, LISETTE)
Ma foi, c'est assez berner nos manants, cela commence à m'ennuyer ; changeons de style, et chantons quelque chose de plus beau, de plus rare et de plus curieux. (Acte 1, scène 32, LISETTE)
La beauté. v.50 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La rareté. v.51 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La curiosité. v.52 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
À suivre les Amours quel charme nous appelle ? v.53 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La beauté. v.54 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
Qui peut nous retenir auprès d'une cruelle ? v.55 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La rareté. v.56 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
Et d'un amant heureux qui fait un infidèle. v.57 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La curiosité. v.58 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La beauté. v.59 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La rareté. v.60 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La curiosité. v.61 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
Dans les noeuds de l'hymen quand l'Amour nous v.62 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La beauté. v.64 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
On goûte quelque temps les douceurs du ménage, v.65 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La rareté. v.66 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
Mais à la fin on a de tâter du veuvage v.67 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La curiosité. v.68 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La beauté. v.69 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La rareté. v.70 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La curiosité. v.71 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
Ce qui me fait quitter Marine pour Lisette, v.72 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
La beauté. v.73 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
L'une aime les galanTs, l'autre fuit la fleurette, v.74 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
La rareté. v.75 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
Enfin Marine est blonde, et Lisette est brunette, v.76 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
La curiosité. v.77 (Acte 1, scène 32, CRISPIN)
La beauté. v.78 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La rareté v.79 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La curiosité. v.80 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
Messieurs, ne cherchez point dans une bagatelle v.81 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La beauté. v.82 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
Pour remplir votre goût il faut que l'on excelle, v.83 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La rareté. v.84 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
Voyez-la seulement parce qu'elle est nouvelle, v.85 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La curiosité. v.86 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La beauté. v.87 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La rareté. v.88 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)
La curiosité. v.89 (Acte 1, scène 32, LE CHOEUR)

PLUTUS (1770)

Que l'on est malheureux de se voir né sans bien, v.1 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Quand on a, Carion, un coeur comme le mien, v.2 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Ah ! Que les Dieux ont mal partagé les richesses ! v.4 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
À qui le dites-vous ? Je m'en plains tous les jours : v.5 (Acte 1, scène 1, CARION)
J'ai beau les quereller, je pense qu'ils sont sourds ; v.6 (Acte 1, scène 1, CARION)
Ou s'ils ne le sont pas, c'est par pure malice v.7 (Acte 1, scène 1, CARION)
Que sous de beaux habits, ils sont briller le vice, v.8 (Acte 1, scène 1, CARION)
Et sous des vieux haillons soupirer la vertu. v.9 (Acte 1, scène 1, CARION)
Par exemple, voyez comme je suis vêtu. v.10 (Acte 1, scène 1, CARION)
Mais que vous manque-t-il ? La vieille Périnisse v.11 (Acte 1, scène 1, CARION)
Vous fait braver du fort la barbare injustice ; v.12 (Acte 1, scène 1, CARION)
Depuis qu'elle vous aime, on la voit chaque jour v.13 (Acte 1, scène 1, CARION)
Par présents sur présents, signaler son amour. v.14 (Acte 1, scène 1, CARION)
Elle paye assez bien l'intérêt de son âge. v.15 (Acte 1, scène 1, CARION)
Le fils d'un laboureur dans un tel équipage ! v.16 (Acte 1, scène 1, CARION)
A-t-il lieu de se plaindre ? Et moi qui vous vaut bien, v.17 (Acte 1, scène 1, CARION)
Tu n'es pas obligé dans ta basse fortune v.19 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
De louer les défauts d'une vieille importune. v.20 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Hé bien, cédez-la moi, si vous en êtes las ; v.21 (Acte 1, scène 1, CARION)
Je louerai comme il faut ses grotesques appas, v.22 (Acte 1, scène 1, CARION)
Et gagnerai fort bien mon argent auprès d'elle. v.23 (Acte 1, scène 1, CARION)
Ce qui m'afflige plus dans ma peine mortelle, v.24 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
C'est de savoir Crisis, l'objet de tous mes voeux, v.25 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Réduite en un état encor plus malheureux : v.26 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Cependant Paronome en vain la sollicite, v.27 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Lui, qui de ses trésors tire tout son mérite : v.28 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Insensible aux présents qu'il offre chaque jour, v.29 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Elle préfère à tout les soins de mon amour : v.30 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Autant que je le puis, je soulage sa peine v.31 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Des dons que je reçois de l'objet de ma haine ; v.32 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Mais, quelle extrémité ! Si pour la secourir, v.33 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Je me vois tous les jours contraint de la trahir. v.34 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Crémile votre père, a toujours l'espérance v.35 (Acte 1, scène 1, CARION)
Que les Dieux le mettront bientôt dans l'opulence : v.36 (Acte 1, scène 1, CARION)
C'est un grand Philosophe ; et, quoique laboureur, v.37 (Acte 1, scène 1, CARION)
Il en sait plus qu'un autre, et même qu'un docteur : v.38 (Acte 1, scène 1, CARION)
Il se connaît à tout ; et, par l'astrologie v.39 (Acte 1, scène 1, CARION)
Il a vu que bientôt il changerait de vie. v.40 (Acte 1, scène 1, CARION)
Sur cette confiance, on le voit tous les jours v.41 (Acte 1, scène 1, CARION)
Du divin Apollon implorer le secours ; v.42 (Acte 1, scène 1, CARION)
Au moment que je parle, il offre un sacrifice, v.43 (Acte 1, scène 1, CARION)
Comptant fort que ce Dieu lui deviendra propice. v.44 (Acte 1, scène 1, CARION)
Il a toute la nuit fait des songes heureux, v.45 (Acte 1, scène 1, CARION)
A rêvé qu'il buvait d'un vin délicieux, v.46 (Acte 1, scène 1, CARION)
Qu'il était rajeuni, que sa femme était morte. v.48 (Acte 1, scène 1, CARION)
Croire aux songes ! Mon père ! Il a trop de bon sens : v.49 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Ce faible n'appartient qu'à de petites gens. v.50 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Appliqué dès l'enfance à la philosophie, v.51 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Il n'a jamais donné dans pareille folie. v.52 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Il en a fait une autre, hélas ! Pour mon malheur, v.53 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
C'est d'avoir préféré l'état de laboureur, v.54 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Aux emplois qu'il pouvait exercer dans l'Attique, v.55 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Il eut tenu son rang dans notre République : v.56 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Né libre, il y pouvait acquérir de grands biens ; v.57 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Mais il en a toujours méprisé les moyens : v.58 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Son scrupule m'a mis dans l'état déplorable v.59 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Où je me vois réduit. Scrupule impitoyable ! v.60 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Fallait-il ?... Mais Crisis s'avance vers ces lieux ; v.61 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
La crainte et la douleur sont peintes dans ses yeux. v.62 (Acte 1, scène 1, MIRTIL)
Mirtil, vous me voyez encor toute troublée ; v.63 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
Du plus cruel revers je viens d'être accablée. v.64 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
De ses biens Paronome a trop su l'éblouir : v.66 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
Elle veut que demain les noeuds de l'hyménée v.67 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
Et qu'enfin je renonce au plaisir de vous voir. v.69 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
J'ai longtemps combattu ses raisons, ses menaces ; v.71 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
Mais, hélas ! Regardant nos communes disgrâces, v.72 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
L'état où je vous vois, et l'état où je suis, v.73 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
Considérant surtout que d'éternels ennuis v.74 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
L'un et l'autre privés des besoins de la vie ; v.76 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
Je venais en ces lieux vous ôter tout espoir, v.77 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
Tout-à-fait résolue à ne vous plus revoir : v.78 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
Mais, hélas ! Je vous vois, et, par votre présence, v.79 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
Mes résolutions demeurent sans puissance. v.80 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
Auriez-vous pu former un si cruel projet ? v.81 (Acte 1, scène 2, MIRTIL)
Non, Crisis, non ; jamais il n'eût eu son effet. v.82 (Acte 1, scène 2, MIRTIL)
C'est en vain qu'à me fuir vous feriez résolue, v.83 (Acte 1, scène 2, MIRTIL)
Mais quel est votre espoir ? Car depuis tant de jours v.85 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
On connaît vos moyens. Les dons que vous me faites v.88 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
Ne peuvent provenir des gains d'un laboureur. v.89 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
Mais c'est-là tout son bien. v.91 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
Il vit dans l'espérance, v.91 (Acte 1, scène 2, CARION)
Et là-dessus son fils a réglé sa dépense. v.92 (Acte 1, scène 2, CARION)
Ah ! Mirtil, que je crains un funeste avenir, v.93 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
Si malgré nos malheurs l'amour sait nous unir ! v.94 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
Crisis parle fort juste. Après tout, quand j'y pense, v.95 (Acte 1, scène 2, CARION)
Que ferez-vous tous deux, plongés dans l'indigence ? v.96 (Acte 1, scène 2, CARION)
L'Amour y pourvoira. v.97 (Acte 1, scène 2, MIRTIL)
Oui, c'est bien dit, l'Amour ! Il les habillera ! v.98 (Acte 1, scène 2, CARION)
Et de quoi, s'il vous plaît ? S'il est tout nu lui-même ? v.99 (Acte 1, scène 2, CARION)
Ah ! Ne m'accablez point dans ma douleur extrême. v.100 (Acte 1, scène 2, MIRTIL)
Que je sois son époux, le reste ne m'est rien. v.102 (Acte 1, scène 2, MIRTIL)
Débarrasse des soins, du fracas de la ville, v.103 (Acte 1, scène 2, MIRTIL)
Ensemble nous vivrons dans ce séjour tranquille ; v.104 (Acte 1, scène 2, MIRTIL)
Éloignés des flatteurs, comme des envieux, v.105 (Acte 1, scène 2, MIRTIL)
Nous mettrons notre sort entre les mains des Dieux. v.106 (Acte 1, scène 2, MIRTIL)
J'embrasse avec plaisir cette innocente vie, v.107 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
Que ne pourra troubler la crainte ni l'envie. v.108 (Acte 1, scène 2, CRISIS)
Voilà qui va fort bien. Mais notre vieille amante v.111 (Acte 1, scène 3, CARION)
Fera le Diable à quatre. Ah ! Jeunesse imprudente ! v.112 (Acte 1, scène 3, CARION)
L'Amour vous nourrira ; mais je mourrai de faim. v.114 (Acte 1, scène 3, CARION)
Allégresse, allégresse. v.116 (Acte 1, scène 4, CRÉMILE)
Comment Diable ! Le Dieu l'aurait-il écouté ? v.117 (Acte 1, scène 4, CARION)
Mon fils... v.118 (Acte 1, scène 4, CRÉMILE)
De quelle joie êtes-vous transporté ? v.118 (Acte 1, scène 4, MIRTIL)
Nos malheurs vont finir, c'est moi qui t'en affure ; v.119 (Acte 1, scène 4, CRÉMILE)
Par son divin oracle, Apollon me le jure. v.120 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Vous savez qu'un oracle est souvent ambigu ; v.121 (Acte 1, scène 4, CARION)
Dites-nous promptement ce qu'il a répondu. v.122 (Acte 1, scène 4, CARION)
Il faut auparavant vous dire mes demandes, v.123 (Acte 1, scène 4, CRÉMILE)
À quelle intention je faisais mes offrandes. v.124 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Ayant vu si souvent enrichir les méchants, v.125 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Et les gens vertueux la plupart indigents ; v.126 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Il me fallait marcher dans la route commune ; v.128 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Si je verrais changer mon malheureux état, v.129 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
En devenant parjure, injuste, scélérat. v.130 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Non, m'a dit Apollon ; suis tout mauvais exemple, v.131 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Et songe seulement en sortant de mon temple, v.132 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
À saisir le premier que tu rencontreras ; v.133 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Ce sera par lui seul que tu t'enrichiras. v.134 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Je suis sorti ; voilà la première personne v.135 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Vous nous la donnez bonne ! v.136 (Acte 1, scène 4, CARION)
Apollon par ma foi, s'est bien moqué de vous. v.137 (Acte 1, scène 4, CARION)
Cet aveugle pourrait... v.138 (Acte 1, scène 4, CARION)
Il faut l'interroger. v.139 (Acte 1, scène 4, MIRTIL)
Holà, ho ! Monsieur l'homme ? v.139 (Acte 1, scène 4, CARION)
Ah, ah, vous faites l'insolent ! v.141 (Acte 1, scène 4, CARION)
Parbleu ! Nous le saurons tout-à-l'heure ; autrement... v.142 (Acte 1, scène 4, CARION)
Hé, Messieurs, doucement, point tant de violence, v.143 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Je m'appelle Plutus. v.144 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Non, c est la vérité. v.145 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Qu'entends-je ? Quel bonheur ? v.145 (Acte 1, scène 4, CRÉMILE)
Aurions-nous pu prévoir une telle faveur ? v.146 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Mais d'où diantre sors-tu dans un tel équipage ? v.147 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Il sort apparemment de chez le vieux Harpage, v.148 (Acte 1, scène 4, CARION)
Cet avare vilain, l'opprobre des humains, v.149 (Acte 1, scène 4, CARION)
Qui pour épargner l'eau, ne lavait point ses mains : v.150 (Acte 1, scène 4, CARION)
Voilà ce qui le rend et si sale et si hâve. v.151 (Acte 1, scène 4, CARION)
Il m'a tenu longtemps enterré dans sa cave ; v.152 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Son fils m'a déterré, qui m'a mené beau train ; v.154 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Il m'a bien fait courir du brelan chez les belles : v.155 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Je ne suis pas pourtant relié longtemps chez elles ; v.156 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Un petit-maître escroc de leurs mains m'a tiré, v.157 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Ensuite son valet de moi s'est emparé ; v.158 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Mais du vol aussitôt la Justice éclaircie, v.159 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Et suivant la coutume en telle occasion, v.161 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
M'a serré, dans son Greffe et le drôle en prison. v.162 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
C'est là que j'ai repris une nouvelle crasse ; v.163 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Ah ! Le maudit séjour ! La Justice est tenace, v.164 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Elle ne lâche pas sitôt ce qu'elle tient. v.165 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
On ne sort pas du Greffe ainsi que l'on y vient : v.166 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Qu'elle m'a fait passer un peu par l'étamine ; v.168 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Elle ne m'a laissé que la peau sur les os. v.169 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Qui m'allez employer à de folles dépenses ? v.172 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Nous sommes laboureurs, qui connaissons ton prix ; v.173 (Acte 1, scène 4, CRÉMILE)
Nos pénibles travaux nous l'ont assez appris ; v.174 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
D'ailleurs honnêtes gens. v.175 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Puisqu'en cet heureux jour Apollon vous écoute. v.176 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Nous-voulons faire plus. Pour déciller tes yeux, v.177 (Acte 1, scène 4, CRÉMILE)
Nous allons implorer la puissance des Dieux. v.178 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Que j'aurais de plaisir de recouvrer la vue ! v.179 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Je fuirais délateurs, usuriers, partisans, v.181 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Et je ne verrais plus que des honnêtes gens ; v.182 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Car je n'en ai point vu depuis longtemps. v.183 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Et nous, qui voyons clair, c'est difficilement v.185 (Acte 1, scène 4, CARION)
Allons trouver le Dieu qui répand la lumière ; v.187 (Acte 1, scène 4, CRÉMILE)
Mais tous les autres Dieux en vont être jaloux. v.189 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
De Jupiter surtout je crains fort le courroux : v.190 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Le cruel autrefois me frappa de la foudre ; v.191 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
À lui déplaire encor, je ne puis me résoudre ; v.192 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Ta crainte est vaine, il faut la surmonter. v.193 (Acte 1, scène 4, CRÉMILE)
Et même beaucoup plus. v.195 (Acte 1, scène 4, CARION)
Faites-le moi connaître. v.195 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Serais-je plus puissant que je ne croyais l'être ? v.196 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Jupiter règne au Ciel, tu règnes ici bas. v.197 (Acte 1, scène 4, MIRTIL)
Montrez-moi donc comment ; car je ne le crois pas. v.198 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Les voeux qu'à Jupiter chaque jour on adresse, v.199 (Acte 1, scène 4, MIRTIL)
Qui de tous les mortels allume les désirs ? v.201 (Acte 1, scène 4, MIRTIL)
Et que l'on peut nommer la source des plaisirs ? v.202 (Acte 1, scène 4, MIRTIL)
Pour l'avoir, on emploie et la force et la feinte. v.203 (Acte 1, scène 4, MIRTIL)
Tout le monde ne peut aller jusqu'à Corinthe. v.204 (Acte 1, scène 4, CARION)
D'où vient dit-on cela ? C'est que dans ce pays, v.205 (Acte 1, scène 4, CARION)
Les plaisirs amoureux y sont à trop haut prix ; v.206 (Acte 1, scène 4, CARION)
Les Dames, immolant les plaisirs aux richesses ; v.207 (Acte 1, scène 4, CARION)
Pour les seuls financiers réservent leurs caresses ; v.208 (Acte 1, scène 4, CARION)
Et jamais sans Plutus, on n'y peut être admis. v.209 (Acte 1, scène 4, CARION)
Laissons-là le beau sexe, et parlons des amis. v.210 (Acte 1, scène 4, CRÉMILE)
N'est-ce pas tous les jours Plutus qui les achète ? v.211 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
J'achète des amis ? Ah ! La plaisante emplette ! v.212 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Les vend-on cher ? v.213 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Sans doute, et preuve de cela, v.213 (Acte 1, scène 4, CARION)
Les pauvres n'en ont point. v.214 (Acte 1, scène 4, CARION)
Vous m'en contez bien là ! v.214 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Les riches en ont-ils ? v.215 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Mais des flatteurs gagés en font le personnage. v.216 (Acte 1, scène 4, CARION)
Chacun ne vaut qu'autant que tu le fais valoir. v.218 (Acte 1, scène 4, CRÉMILE)
C'est toi qui sais donner aux plus sots du mérite, v.219 (Acte 1, scène 4, MIRTIL)
Et qui fais que Laïs aime le laid Thersite ? v.220 (Acte 1, scène 4, MIRTIL)
Toi qui sous la couleur d'un zèle spécieux, v.221 (Acte 1, scène 4, CRÉMILE)
Divises si souvent les prêtres de nos Dieux ? v.222 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Toi, qui fais qu'en ces lieux chacun se désennuie. v.223 (Acte 1, scène 4, CARION)
Et, sans toi, voudrait-on jouer la comédie ? v.224 (Acte 1, scène 4, CARION)
Se peut-il qu'aujourd'hui j'occupe tant de gens ? v.225 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Mais vous me forceriez à la fin de vous croire. v.227 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
On se lasse de tout, d'ambition, de gloire, v.228 (Acte 1, scène 4, CARION)
Des vins les plus exquis, des plus savoureux mets, v.229 (Acte 1, scène 4, CARION)
De la plus belle femme, et de l'argent. Jamais. v.230 (Acte 1, scène 4, CARION)
Je me rends ; vous fixez mon âme irrésolue. v.231 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Allons, employons tout pour recouvrer la vue. v.232 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Sachant ce que je sais, il ne peut m'alarmer. v.234 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Je veux de mes conseils aider votre entreprise. v.235 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Au Temple d'Esculape il faut qu'on me conduise : v.236 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Il ne refuse rien à son père Apollon ; v.237 (Acte 1, scène 4, PLUTUS)
Nous ferons ce qu'il faut, ne t'en mets point en peine. v.239 (Acte 1, scène 4, CRÉMILE)
Toi, mon fils, cependant va chercher dans la plaine v.240 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Ce que tu trouveras de pauvres laboureurs ; v.241 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Qu'ils viennent de mon sort partager les douceurs. v.242 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Je serais peu sensible aux biens qu'un Dieu m'envoie, v.243 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
Si mes chers compagnons n'en ressentaient la joie. v.244 (Acte 1, scène 4, CR?MILE)
J'approuve ton bon coeur. Ah ! Quel plaisir pour moi v.245 (Acte 1, scène 5, PLUTUS)
De tomber dans les mains d'un homme tel que toi. v.246 (Acte 1, scène 5, PLUTUS)
Également ma foi, notre âme en est ravie : v.247 (Acte 1, scène 5, CARION)
Nous qui loin des plaisirs avons passé la vie, v.248 (Acte 1, scène 5, CARION)
Nous les goûterons mieux en étant affamés, v.249 (Acte 1, scène 5, CARION)
Que ceux qui dès l'enfance y sont accoutumés. v.250 (Acte 1, scène 5, CARION)
Ne perdons point de temps. Déjà la nuit s'avance, v.251 (Acte 1, scène 5, CRÉMILE)
Au Temple d'Esculape allons en diligence. v.252 (Acte 1, scène 5, CR?MILE)
Arrêtez, arrêtez, ô Mortels insensés ! v.253 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRETÉ)
Quoi ? De votre malheur vous vous réjouissez ! v.254 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Quelle femme est-ce-là ? v.255 (Acte 1, scène 6, CARION)
L'on connaît, à sa mine, v.255 (Acte 1, scène 6, CRÉMILE)
Quelle ne quitte pas une bonne cuisine. v.256 (Acte 1, scène 6, CR?MILE)
Elle me fait pitié ; ses regards languissants... v.257 (Acte 1, scène 6, CR?MILE)
Oui : mais pourquoi venir insulter les passants ? v.258 (Acte 1, scène 6, CARION)
Je suis la Pauvreté. v.259 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRETÉ)
Le diable vous emporte ! v.259 (Acte 1, scène 6, CARION)
Gardez-vous d'approcher le pas de notre porte. v.260 (Acte 1, scène 6, CARION)
Que Plutus va corrompre au milieu des plaisirs, v.265 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRETÉ)
N'allumant dans vos coeurs que d'infâmes désirs ? v.266 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Que je ne veux plus faire ordinaire avec vous. v.269 (Acte 1, scène 6, CARION)
As-tu lieu de t'en plaindre, et d'en être en courroux ? v.270 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRETÉ)
Ces jeûnes si fréquents, cette frugale chère, v.271 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
C'est ce qui t'a donné cette taille légère, v.272 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Cette vivacité du corps et de l'esprit. v.273 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Non-da, je le veux croire, v.275 (Acte 1, scène 6, CARION)
Lorsque l'on a de quoi bien manger et bien boire. v.276 (Acte 1, scène 6, CARION)
Considère, insensé, les mignons de Plutus. v.277 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRETÉ)
Ils sont tous la plupart goûteux, pesants, ventrus ; v.278 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Rien ne leur fait plaisir pour en vouloir trop prendre ; v.279 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Ils n'ont point d'appétit ne daignant pas l'attendre ; v.280 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Ils mangent pour le jour et pour le lendemain. v.281 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Ils ont l'air pour couvert, et pour couche la terre ; v.283 (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
La paille est leur duvet, leur chevet une pierre : v.284 (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
À peine le sommeil a-t-il fermé leurs yeux, v.285 (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
Qu'il les ensevelit dans des songes affreux. v.286 (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
À ces noires vapeurs, qui la nuit les possèdent, v.287 (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
Les tristes soins du jour dès le matin succèdent ; v.288 (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
Ils sont à leur chevet à leur crier : debout. v.289 (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
Se lèvent-ils : ces soins les poursuivent partout ; v.290 (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
Ils vont de porte en porte exposer leur misère v.291 (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
À des coeurs de rocher, qu'elle ne touche guère. v.292 (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
Quelle vie est-ce là ? v.293 (Acte 1, scène 6, PLUTUS)
Celle des fainéants. v.293 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRETÉ)
Je ne veux point parler de ces fortes de gens : v.294 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Ils méritent leur fort, se rendant inutiles. v.295 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Je vous parie de ceux qui se rendant habiles, v.296 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Du travail de leurs mains fondent leur revenu, v.297 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Et sans manquer de rien n'ont rien de superflu. v.298 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Mais je t'en parle en vain. Il faut que je m'adresse v.299 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
À ce Vieillard connu partout par sa sagesse, v.300 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Présent, qu'en sa misère il a reçu de moi ; v.301 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Pourra-t-il me quitter sans chagrin ? v.302 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
La sagesse avec l'or est-elle incompatible ? v.303 (Acte 1, scène 6, CRÉMILE)
Les posséder ensemble, est-ce chose impossible ? v.304 (Acte 1, scène 6, CR?MILE)
Au contraire, Plutus me va faire exercer v.305 (Acte 1, scène 6, CR?MILE)
Une sagesse utile ; et je vais commencer v.306 (Acte 1, scène 6, CR?MILE)
Par donner aux vertus leur juste récompense ; v.307 (Acte 1, scène 6, CR?MILE)
Et je n'en avais pas avec toi la puissance. v.308 (Acte 1, scène 6, CR?MILE)
Il ne m'a jamais pu payer ce que je vaux. v.310 (Acte 1, scène 6, CARION)
Ah ! Malgré tes promesses, v.311 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRETÉ)
Je te veux bientôt voir, ébloui des richesses, v.312 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Comme tous tes pareils, devenir orgueilleux, v.313 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
M'en préservent les Dieux ! v.314 (Acte 1, scène 6, CRÉMILE)
Et vos discours ne font que nous rompre la tête : v.316 (Acte 1, scène 6, CARION)
Qu'à faire bien du mal. v.318 (Acte 1, scène 6, CARION)
C'est moi qui vous nourrit, c'est moi qui vous habille. v.319 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRETÉ)
Je suis mère des Arts, l'industrie est ma fille ; v.320 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
C'est elle qui bâtit ces superbes Palais ; v.321 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Sans moi les potentats se verraient sans sujets : v.322 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Car enfin si chacun vivait dans l'opulence, v.323 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Si tout le monde avait du bien en abondance, v.324 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Qui voudrait obéir ? Qui voudrait travailler ? v.325 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRET?)
Oh ! Pour le coup, finis, c'est assez babiller ; v.326 (Acte 1, scène 6, CARION)
Laisse-nous promptement aller à notre affaire, v.327 (Acte 1, scène 6, CARION)
Et va-t-en, si tu veux, prôner ailleurs misère. v.328 (Acte 1, scène 6, CARION)
Vous me rappellerez peut-être quelque jour. v.329 (Acte 1, scène 6, LA PAUVRETÉ)
Va-t-en au diable, va, fuis loin, fuis sans retour. v.330 (Acte 1, scène 6, CARION)
Allez, chers compagnons, courez tous avec zèle v.331 (Acte 2, scène 1, MIRTIL)
Porter à vos enfants cette bonne nouvelle. v.332 (Acte 2, scène 1, MIRTIL)
Plutus va désormais être de nos amis : v.333 (Acte 2, scène 1, MIRTIL)
Sitôt que nous aurons les biens qu'il a promis, v.334 (Acte 2, scène 1, MIRTIL)
Nous les partagerons ensemble comme frères, v.335 (Acte 2, scène 1, MIRTIL)
Cette lenteur commence à me mettre en souci. v.338 (Acte 2, scène 2, MIRTIL)
Je ne vois Carion, ni Plutus, ni mon père ; v.339 (Acte 2, scène 2, MIRTIL)
Au Temple ils ont passé toute la nuit entière, v.340 (Acte 2, scène 2, MIRTIL)
Et nous voici bientôt à la moitié du jour. v.341 (Acte 2, scène 2, MIRTIL)
Ils devraient, dès longtemps, être ici de retour. v.342 (Acte 2, scène 2, MIRTIL)
Tout est fait ; et Plutus voit enfin la lumière. v.344 (Acte 2, scène 3, CARION)
Il voit clair ! Depuis quand ? v.345 (Acte 2, scène 3, MIRTIL)
Et pourquoi donc si tard me le faire savoir ? v.346 (Acte 2, scène 3, MIRTIL)
C'est qu'à notre sortie on mettait trop d'obstacle ; v.347 (Acte 2, scène 3, CARION)
D'ailleurs nous voulions voir la suite du miracle. v.348 (Acte 2, scène 3, CARION)
Sitôt qu'il a vu clair, pour coups d'essais premiers, v.349 (Acte 2, scène 3, CARION)
Il a fait rendre gorge à quatre sous-fermiers, v.350 (Acte 2, scène 3, CARION)
Dont l'honneur pourchassé ne tenait presque à rien ; v.353 (Acte 2, scène 3, CARION)
Un quart_d_heure plus tard, c'en était fait. v.354 (Acte 2, scène 3, CARION)
Vraiment il promet bien de faire d'autres choses, v.355 (Acte 2, scène 3, CARION)
Et dans peu l'on verra bien des métamorphoses : v.356 (Acte 2, scène 3, CARION)
S'il tient ce qu'il promet, bientôt les officiers v.357 (Acte 2, scène 3, CARION)
Prêteront de l'argent peut-être aux usuriers. v.358 (Acte 2, scène 3, CARION)
S'il enrichit les gens qui sont de la dépense, v.359 (Acte 2, scène 3, MIRTIL)
C'est le moyen de voir revenir l'abondance, v.360 (Acte 2, scène 3, MIRTIL)
Et tous les Arts fleurir. Mais conte-moi comment v.361 (Acte 2, scène 3, MIRTIL)
On a guéri ce Dieu de son aveuglement. v.362 (Acte 2, scène 3, MIRTIL)
Au Temple, votre père, entouré de guirlandes, v.363 (Acte 2, scène 3, CARION)
À peine a sur l'Autel présenté ses offrandes, v.364 (Acte 2, scène 3, CARION)
Qu'un horrible serpent, d'une énorme grosseur, v.365 (Acte 2, scène 3, CARION)
Est venu nous remplir d'une sainte terreur : v.366 (Acte 2, scène 3, CARION)
Il approche, rampant d'un air grave et suprême. v.367 (Acte 2, scène 3, CARION)
Qui découvre qu'il est Esculape lui-même : v.368 (Acte 2, scène 3, CARION)
Il embrasse Plutus, et d'un doux sifflement v.369 (Acte 2, scène 3, CARION)
Lui fait, en Dieu civil, son petit compliment ; v.370 (Acte 2, scène 3, CARION)
Puis lui léchant les yeux de sa langue divine, v.371 (Acte 2, scène 3, CARION)
Les décille, les ouvre, enfin les illumine, v.372 (Acte 2, scène 3, CARION)
Et les rend dans l'instant brillants... comme les miens. v.373 (Acte 2, scène 3, CARION)
Le Temple retentit des voix des citoyens. v.374 (Acte 2, scène 3, CARION)
À ce nouveau miracle un chacun s'intéresse ; v.375 (Acte 2, scène 3, CARION)
Les voeux et les soupirs se trouvent partagés ; v.377 (Acte 2, scène 3, CARION)
Les bons sont réjouis, les méchants affligés. v.378 (Acte 2, scène 3, CARION)
De divers mouvements se sentant l'âme atteinte, v.379 (Acte 2, scène 3, CARION)
Le pauvre a de l'espoir, le riche de la crainte. v.380 (Acte 2, scène 3, CARION)
Mais nos flatteurs alors surpris, déconcertés, v.381 (Acte 2, scène 3, CARION)
Ils sont embarrassés où porter la louange, v.383 (Acte 2, scène 3, CARION)
Et leur fausse amitié craint de prendre le change : v.384 (Acte 2, scène 3, CARION)
Ils restent attentifs au milieu des clameurs, v.385 (Acte 2, scène 3, CARION)
Ne sachant où Plutus répandra ses faveurs. v.386 (Acte 2, scène 3, CARION)
Tout se déclare enfin ; ce Dieu les détermine, v.387 (Acte 2, scène 3, CARION)
Des quatre sous-fermiers prononçant la ruine. v.388 (Acte 2, scène 3, CARION)
Les lâches, les ingrats, ne se souvenant plus v.389 (Acte 2, scène 3, CARION)
Des biens qu'ils en ont dit, et qu'ils en ont reçus, v.390 (Acte 2, scène 3, CARION)
Insultent à leur sort ; et, courant aux poètes, v.391 (Acte 2, scène 3, CARION)
Vont encenser leurs noms de riches épithètes ; v.392 (Acte 2, scène 3, CARION)
Du cadet de Paphos ils vantent la valeur, v.393 (Acte 2, scène 3, CARION)
Du peintre le grand art, des grisettes l'honneur. v.394 (Acte 2, scène 3, CARION)
Que vous dirai-je enfin ? Ils font tout le contraire v.395 (Acte 2, scène 3, CARION)
De ce qu'une heure avant on leur avait vu faire. v.396 (Acte 2, scène 3, CARION)
Mon Père vient ? Qu'a-t-il ! Il paraît inquiet. v.397 (Acte 2, scène 3, MIRTIL)
Il me semble pourtant qu'il n'en a pas sujet. v.398 (Acte 2, scène 3, CARION)
Ah ! Que je suis lassé de la foule importune v.399 (Acte 2, scène 4, CRÉMILE)
De ces amis nouveaux qu'enfante la fortune ! v.400 (Acte 2, scène 4, CR?MILE)
J'ai cru devenir sourd de tous leurs compliments : v.401 (Acte 2, scène 4, CR?MILE)
Ils m'ont estropié de leurs embrassements. v.402 (Acte 2, scène 4, CR?MILE)
Viennent m'offrir leur bien, quand je n'en ai que faire. v.404 (Acte 2, scène 4, CR?MILE)
Les auteurs, du bon goût ; les belles, des appas : v.406 (Acte 2, scène 4, CR?MILE)
Mais de tous ces flatteurs le soin est inutile, v.407 (Acte 2, scène 4, CR?MILE)
Je sais qu'avec mon or je suis toujours Crémile. v.408 (Acte 2, scène 4, CR?MILE)
Mais où Plutus est-il ? v.409 (Acte 2, scène 4, MIRTIL)
Dans Athènes il est allé faire sa ronde, v.411 (Acte 2, scène 4, CRÉMILE)
Et veut qu'ici pour lui j'écoute tout le monde. v.412 (Acte 2, scène 4, CR?MILE)
Plaintes, remerciements vont s'adresser à moi. v.413 (Acte 2, scène 4, CR?MILE)
Il vous a chargé là d'un très pénible emploi. v.414 (Acte 2, scène 4, MIRTIL)
Il faut que vous m'aidiez tous deux dans ces affaires, v.415 (Acte 2, scène 4, CRÉMILE)
Et que vous me donniez les avis nécessaires... v.416 (Acte 2, scène 4, CR?MILE)
Vous savez dès longtemps l'amour que j'ai pour elle. v.419 (Acte 2, scène 4, MIRTIL)
Oui, mon Fils, et j'approuve une flamme si belle : v.420 (Acte 2, scène 4, CRÉMILE)
Amenez-la chez moi ; que Plutus, dans ce jour v.421 (Acte 2, scène 4, CR?MILE)
Ah ! Que vois-je ? Voici votre vieille amoureuse. v.423 (Acte 2, scène 5, CARION)
Elle vous voit. v.424 (Acte 2, scène 5, CARION)
Je vous trouve à la fin, mon cher ; depuis deux jours v.425 (Acte 2, scène 5, PÉRINICE)
Je vous attends en vain avecque les amours ; v.426 (Acte 2, scène 5, P?RINICE)
Sans pouvoir un moment abaisser les paupières. v.428 (Acte 2, scène 5, P?RINICE)
Horriblement. v.429 (Acte 2, scène 5, CARION)
Vos cheveux sont blanchis et furieusement v.430 (Acte 2, scène 5, CARION)
Je crois que vous étiez belle en votre jeune âge. v.432 (Acte 2, scène 5, CARION)
Ils se sont bien formés. v.434 (Acte 2, scène 5, PÉRINICE)
Ils en ont eu le temps. v.434 (Acte 2, scène 5, CARION)
Vous ne me dites rien, Mirtil ? v.435 (Acte 2, scène 5, PÉRINICE)
Hélas ! v.436 (Acte 2, scène 5, MIRTIL)
Le pauvre enfant ! Je pense qu'il soupire ? v.436 (Acte 2, scène 5, PÉRINICE)
Mais ce soupir au moins part-il du fond du coeur ? v.437 (Acte 2, scène 5, P?RINICE)
Oui, je vous en réponds ; et c'est avec douleur v.438 (Acte 2, scène 5, CARION)
Qu'il se voit obligé, par une antipathie, v.439 (Acte 2, scène 5, CARION)
Ne le querellez point, il dit la vérité. v.442 (Acte 2, scène 5, MIRTIL)
Il dit la vérité ! Le traître ! Le parjure, v.443 (Acte 2, scène 5, PÉRINICE)
Approuver de sang froid une pareille injure ! v.444 (Acte 2, scène 5, P?RINICE)
L'aurais-je pu prévoir ? après m'avoir cent fois v.445 (Acte 2, scène 5, P?RINICE)
Juré qu'il m'aimerait autant que je vivrais. v.446 (Acte 2, scène 5, P?RINICE)
C'est qu'il ne croyait pas, vous voyant suranné, v.447 (Acte 2, scène 5, CARION)
Que vous pourriez aller jusqu'au bout de l'année... v.448 (Acte 2, scène 5, CARION)
Sur votre âge il avait hasardé ses serments ; v.449 (Acte 2, scène 5, CARION)
Pourquoi vous aviser de vivre si longtemps ? v.450 (Acte 2, scène 5, CARION)
Que n'êtes-vous parti à la chute des feuilles ? v.451 (Acte 2, scène 5, CARION)
Amant ingrat, c'est donc ainsi que tu m'accueilles v.452 (Acte 2, scène 5, PÉRINICE)
Après avoir placé mon espoir sur ton coeur, v.453 (Acte 2, scène 5, P?RINICE)
Te l'avoir acheté de la plus vive ardeur, v.454 (Acte 2, scène 5, P?RINICE)
T'avoir comblé de biens par-delà ton attente ? v.455 (Acte 2, scène 5, P?RINICE)
Ses assiduités en ont payé la rente. v.456 (Acte 2, scène 5, CARION)
Il veut vous rendre tout. Cherchez quelqu'autre amant : v.457 (Acte 2, scène 5, CARION)
Mais vous n'en trouverez que difficilement ; v.458 (Acte 2, scène 5, CARION)
Ils ne se donneront qu'à haut prix. v.459 (Acte 2, scène 5, CARION)
Ah ! Crémile, v.459 (Acte 2, scène 5, PÉRINICE)
Dont je m'applaudissais de devenir la fille... v.460 (Acte 2, scène 5, P?RINICE)
Vous, ma fille ? Hé ! Fi donc malgré mes cheveux gris, v.461 (Acte 2, scène 5, CRÉMILE)
Je crois qu'on me prendrait encor pour votre fils. v.462 (Acte 2, scène 5, CR?MILE)
En mariant Mirtil, le bonheur que j'espère, v.463 (Acte 2, scène 5, CR?MILE)
Est de voir ses enfants m'appeler leur grand-père ; v.464 (Acte 2, scène 5, CR?MILE)
Cessez de m'en parler, car il n'en sera rien. v.466 (Acte 2, scène 5, CR?MILE)
Comment ! Le père aussi m'outrage et m'assassine ! v.467 (Acte 2, scène 5, PÉRINICE)
Aussi bien vous irez la voir dans peu de jours ; v.469 (Acte 2, scène 5, CARION)
Et ne nous parlez plus de vos folles amours. v.470 (Acte 2, scène 5, CARION)
Songez à vous guérir d'une erreur ridicule. v.471 (Acte 2, scène 5, CARION)
Mais surtout vos présents comme j'ai du scrupule, v.472 (Acte 2, scène 5, CRÉMILE)
Je veux qu'à s'acquitter mon fils soit diligent, v.473 (Acte 2, scène 5, CR?MILE)
Et même qu'il vous rende au double votre argent. v.474 (Acte 2, scène 5, CR?MILE)
Qu'en ai-je affaire, hélas ! Quand je perds ce que j'aime ? v.475 (Acte 2, scène 5, PÉRINICE)
En moi, vous auriez pu prendre un autre lui-même. v.476 (Acte 2, scène 5, CARION)
Et choisir, qui plus est. v.479 (Acte 2, scène 5, CARION)
Ils sont fous, que je pense. v.479 (Acte 2, scène 5, PÉRINICE)
D'où vous est donc venu à tous cette opulence ? v.480 (Acte 2, scène 5, P?RINICE)
Et ne savez-vous pas que Plutus est à nous, v.481 (Acte 2, scène 5, CARION)
Et même qu'il voit clair ? D'où, diable, venez-vous ? v.482 (Acte 2, scène 5, CARION)
Comment ! Plutus voit clair ? il est à vous ? v.483 (Acte 2, scène 5, PÉRINICE)
Et c'est donc pour cela qu'on me fait banqueroute ? v.484 (Acte 2, scène 5, PÉRINICE)
Je vais faire assembler nos juges équitables, v.487 (Acte 2, scène 5, P?RINICE)
Le beau sexe toujours les trouva favorables ; v.488 (Acte 2, scène 5, P?RINICE)
Mais si Plutus, plus fort, fait renverser leurs Lois, v.489 (Acte 2, scène 5, P?RINICE)
Je m'en vais l'aveugler une seconde fois. v.490 (Acte 2, scène 5, P?RINICE)
Je croyais d'aujourd'hui ne me défaire d'elle, v.491 (Acte 2, scène 6, MIRTIL)
Courons en diligence où mon amour m'appelle. v.492 (Acte 2, scène 6, MIRTIL)
Allez, mon Fils, allez, ne perdez point de temps ; v.493 (Acte 2, scène 6, CRÉMILE)
Amenez moi Crisis au plus tôt, je l'attends. v.494 (Acte 2, scène 6, CR?MILE)
Aide-moi... Mais déjà je vois quelqu'un paraître. v.496 (Acte 2, scène 7, CRÉMILE)
Comment, morbleu ! Plutus se moque-t-il des gens ? v.497 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Me ravir tout, d'un coup quinze cent mille francs ! v.498 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Je le connais aussi, c'est le fier Paronome, v.500 (Acte 2, scène 8, CARION)
Jadis mon camarade, un esclave affranchi, v.501 (Acte 2, scène 8, CARION)
Aux dépens du public en deux ans enrichi ; v.502 (Acte 2, scène 8, CARION)
Le voilà bien puni, lui qui dans l'opulence, v.503 (Acte 2, scène 8, CARION)
Éclaboussait le peuple avec tant d'arrogance. v.504 (Acte 2, scène 8, CARION)
Dis-moi, n'était-il pas le rival de mon fils ? v.505 (Acte 2, scène 8, CRÉMILE)
Oui, c'est lui qui voulait nous enlever Crisis ; v.506 (Acte 2, scène 8, CARION)
Qui croyait la tenter par de vaines promesses, v.507 (Acte 2, scène 8, CARION)
Exposant à ses yeux l'éclat de ses richesses. v.508 (Acte 2, scène 8, CARION)
Dans l'état où je suis je ne me connais plus, v.509 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Hé ! L'ami, sais-tu point où loge ce Plutus ? v.510 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Il est bien Dieu pour vous et moi, Monsieur, je pense. v.511 (Acte 2, scène 8, CARION)
Oses-tu bien répondre avec tant d'insolence, v.512 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Vous êtes un pied-plat, v.513 (Acte 2, scène 8, CRÉMILE)
Que Plutus a remis dans son premier état. v.514 (Acte 2, scène 8, CR?MILE)
Quoi ! Traiter de la sorte un homme qui s'applique v.515 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
À maintenir les lois de votre République ! v.516 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Parbleu ! La République a bien besoin de toi v.517 (Acte 2, scène 8, CRÉMILE)
Pour maintenir ses lois ! Quel était ton emploi ? v.518 (Acte 2, scène 8, CR?MILE)
J'accusais les méchants. v.519 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Et t'oubliais toi-même. v.519 (Acte 2, scène 8, CRÉMILE)
J'ai ruiné Cléon, Agathos, Blepsidème ; v.520 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Leurs trésors mal acquis n'ont été découverts v.521 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Que par moi, leur ami. v.522 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Pour en avoir le tiers. v.522 (Acte 2, scène 8, CRÉMILE)
Où a connu ton coeur en les faisant connaître. v.523 (Acte 2, scène 8, CR?MILE)
Si la trahison plaît, on déteste le traître. v.524 (Acte 2, scène 8, CR?MILE)
Aussi dans ton malheur aucun ne te plaindra, v.525 (Acte 2, scène 8, CR?MILE)
Et de ton désespoir tout le monde rira. v.526 (Acte 2, scène 8, CR?MILE)
Quoi ! Me voir insulter par gens de cette espèce ! v.527 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Invente, si tu peux, quelque tour de souplesse ; v.528 (Acte 2, scène 8, CRÉMILE)
Cherche, pour t'enrichir, quelque nouvel emploi : v.529 (Acte 2, scène 8, CR?MILE)
Mais Plutus voit trop clair pour retourner à toi. v.530 (Acte 2, scène 8, CR?MILE)
C'est maintenant chez nous qu'il vient de se répandre ; v.531 (Acte 2, scène 8, CARION)
Comment ! Plutus aurait enrichi Carion ? v.533 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Qu'il m'est doux de trouver dans mon affliction v.534 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Un ami si loyal, si généreux ! v.535 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Le traître ! v.535 (Acte 2, scène 8, CARION)
De quoi t'avise-tu de me le rappeler ? v.537 (Acte 2, scène 8, CARION)
Tu l'avais oublié. v.538 (Acte 2, scène 8, CARION)
Loin de me consoler, v.538 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Lui, qui fut autrefois, mon plus cher camarade ! v.540 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Je le fus, il est vrai ; mais m'as-tu reconnu, v.541 (Acte 2, scène 8, CARION)
Lorsque dans l'opulence on te vit parvenu ? v.542 (Acte 2, scène 8, CARION)
Je t'ai toujours aimé dans le fond. v.544 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Si dans l'occasion tu ne l'as pas fait voir ? v.545 (Acte 2, scène 8, CARION)
À présent que Plutus a comblé mon espoir, v.546 (Acte 2, scène 8, CARION)
Suivant les mouvements d'une âme intéressée, v.547 (Acte 2, scène 8, CARION)
Tu me viens rappeler notre amitié passée. v.548 (Acte 2, scène 8, CARION)
Quoique l'on puisse dire, et quoique l'on affecte, v.551 (Acte 2, scène 8, CARION)
Trop d'inégalité rend l'amitié suspecte. v.552 (Acte 2, scène 8, CARION)
Il faut, pour être amis, se voir égaux en bien, v.553 (Acte 2, scène 8, CARION)
Si du secours de l'un l'autre n'a point affaire ; v.556 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Ou si tous deux réduits à la nécessité, v.557 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
L'ami, de son ami, ne peut être assisté ? v.558 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Il faut attendre alors un coup de la fortune, v.559 (Acte 2, scène 8, CARION)
Et dans l'occasion se la rendre commune. v.560 (Acte 2, scène 8, CARION)
Au temps qu'elle a sur toi répandu ses faveurs, v.561 (Acte 2, scène 8, CARION)
Si tu m'en avais fait partager les douceurs, v.562 (Acte 2, scène 8, CARION)
À présent quelle tourne et qu'elle t'abandonne, v.563 (Acte 2, scène 8, CARION)
Je te prodiguerais les biens qu'elle me donne : v.564 (Acte 2, scène 8, CARION)
Mais ils sont réservés pour des coeurs moins ingrats, v.565 (Acte 2, scène 8, CARION)
Qui du moins me plaignaient, ne me soulageant pas. v.566 (Acte 2, scène 8, CARION)
J'en ai reçu de toi, ton coeur m'en accabla ; v.569 (Acte 2, scène 8, CARION)
C'est une dette aisée à payer ; reçois-là. v.570 (Acte 2, scène 8, CARION)
Quoi ! M'entendre traiter ainsi par un esclave, v.571 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Et voir qu'avec mépris à son tour il me brave ! v.572 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Bien plus, perdre à jamais l'objet de mon amour, v.573 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Que ma richesse allait m'acquérir en ce jour ! v.574 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Crisis ne craindra plus ta poursuite importune, v.575 (Acte 2, scène 8, CARION)
Quand Mirtil a pour lui l'Amour et la Fortune. v.576 (Acte 2, scène 8, CARION)
De mon propre malheur, que du bonheur d'autrui. v.578 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Allons chercher Plutus, s'il ne veut pas m'entendre, v.579 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Réduit au désespoir je n'ai plus qu'à me pendre. v.580 (Acte 2, scène 8, PARONOME)
Ce sera le plus court. v.581 (Acte 2, scène 8, CARION)
Laisse-le, Carion, v.581 (Acte 2, scène 9, CRÉMILE)
Et ne l'insulte point dans son affliction. v.582 (Acte 2, scène 9, CR?MILE)
Du traître cependant on connaît la malice, v.583 (Acte 2, scène 9, CR?MILE)
Il pourrait contre nous seconder Périnice ; v.584 (Acte 2, scène 9, CR?MILE)
Mais, pour les prévenir, entrons dans le logis, v.585 (Acte 2, scène 9, CR?MILE)
Et donnons ordre à tout pour l'hymen de mon fils. v.586 (Acte 2, scène 9, CR?MILE)
Ma foi, c'est trop compter, prenons un peu d'haleine : v.587 (Acte 3, scène 1, CARION)
Nous n'aurions pas fini de toute la semaine. v.588 (Acte 3, scène 1, CARION)
Songeons à dépenser, le temps est précieux. v.589 (Acte 3, scène 1, CARION)
Je me lasse, et la vue enfin se rassasie, v.591 (Acte 3, scène 1, CARION)
Si d'autres sens encor ne sont de la partie. v.592 (Acte 3, scène 1, CARION)
Plutus ne venant point, nous ne saurions quitter. v.593 (Acte 3, scène 1, CRÉMILE)
Mais il faudrait du moins un peu nous ajuster. v.594 (Acte 3, scène 1, CARION)
Dans un tel équipage on n'impose à personne. v.596 (Acte 3, scène 1, CARION)
Tandis qu'un fat pour lui fait parler son habit. v.598 (Acte 3, scène 1, CARION)
Enseignez-moi Plutus, que je lui rende grâce : v.599 (Acte 3, scène 2, ZÉNOPHON)
Par lui mon triste sort vient de changer de face, v.600 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Il me vient d'enrichir. v.601 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Oui, c'est lui. Quoi ! Plutus t'a mis dans l'opulence, v.603 (Acte 3, scène 2, CRÉMILE)
Et loin de te punir, ce Dieu te récompense ! v.604 (Acte 3, scène 2, CR?MILE)
Ne le condamnez point, il sait bien ce qu'il fait. v.605 (Acte 3, scène 2, ZÉNOPHON)
Je le fus en effet : v.606 (Acte 3, scène 2, ZÉNOPHON)
Mais Plutus a connu qu'à ma seule misère, v.607 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Que cent peuples divers tenaient en leur puissance. v.612 (Acte 3, scène 2, ZÉNOPHON)
L'âge, où ne connaissant ni les biens ni les maux, v.613 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
L'homme est fort au-dessous des moindres animaux, v.614 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Je ne le compte point ; et je passe à cet âge v.615 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Où la raison des sens sait maîtriser l'usage. v.616 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Lorsque je l'eus atteint, je sentis mon malheur : v.617 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Que tous mes devanciers, ayant fait leur partage, v.619 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
À leurs seuls descendants laissaient leur héritage. v.620 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Je quittai mon pays, en accusant les Dieux v.621 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
De n'avoir pas rendu tout égal dans ces lieux. v.622 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Je fus longtemps errant sur la terre et sur l'onde, v.623 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Les montagnes, les bois, les plus affreux déserts, v.626 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
C'est en vain qu'à mon tour j'aurais prétendu l'être : v.628 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Je rencontrai partout de rigoureuses lois, v.629 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Qui des pères au fils perpétuaient les droits, v.630 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Que faire ? Il fallait vivre, ou mourir de misère. v.631 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Mourir, est un parti que l'on ne choisit guère : v.632 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Je choisis donc celui d'aller contre ces lois, v.633 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Et, pour y parvenir, j'usai de l'industrie. v.635 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Que les gens scrupuleux appellent fourberie, v.636 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Je sus duper les sots, et leur ravir les biens. v.637 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Que leurs aïeux, peut-être, avaient ravis aux miens. v.638 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Fort bien ! C'était donc là votre philosophie ? v.639 (Acte 3, scène 2, CRÉMILE)
Elle est assez nouvelle. v.640 (Acte 3, scène 2, CR?MILE)
Et la conclusion mène droit au gibet. v.642 (Acte 3, scène 2, CARION)
Il fallait demander bien plutôt que de prendre. v.643 (Acte 3, scène 2, CRÉMILE)
À la pitié des gens j'aurais eu beau m'attendre. v.644 (Acte 3, scène 2, ZÉNOPHON)
Il fallait travailler, exercer tes talents. v.645 (Acte 3, scène 2, CRÉMILE)
Il est tant d'arts divers, de métiers différents. v.646 (Acte 3, scène 2, CR?MILE)
Exercer mes talents ? Est-ce donc sans finance v.647 (Acte 3, scène 2, ZÉNOPHON)
Que votre République en donne la licence ? v.648 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Ma foi, l'on a beau dire, on ne fait rien de rien, v.649 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Qu'à ce subtil métier que je faisais si bien : v.650 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
On l'exerce sans frais, soi-même on s'autorise. v.651 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Oui, l'on n'a pas besoin d'acheter de maîtrise. v.652 (Acte 3, scène 2, CARION)
Il en coûte pourtant des craintes, des remords, v.653 (Acte 3, scène 2, CARION)
Et l'esprit fait courir de grands risques au corps : v.654 (Acte 3, scène 2, CARION)
Et l'honneur que l'on doit chérir plus que la vie, v.656 (Acte 3, scène 2, CRÉMILE)
Le comptais-tu pour rien ? v.657 (Acte 3, scène 2, CR?MILE)
Il le laissait à part, v.657 (Acte 3, scène 2, CARION)
Il n'a pas envié beaucoup cet héritage. v.660 (Acte 3, scène 2, CARION)
Mais ces biens, dont Plutus vient de vous enrichir, v.661 (Acte 3, scène 2, CRÉMILE)
Si quelqu'un à présent venait vous les ravir, v.662 (Acte 3, scène 2, CR?MILE)
Comment le pourriez-vous supporter ? v.663 (Acte 3, scène 2, CR?MILE)
J'en mourrais de douleur. v.665 (Acte 3, scène 2, ZÉNOPHON)
Faire aux autres un mal que tu conçois si grand ? v.666 (Acte 3, scène 2, CRÉMILE)
Car dans les mouvements où l'amour propre entraîne, v.667 (Acte 3, scène 2, CR?MILE)
Le plaisir d'acquérir n'égale pas la peine v.668 (Acte 3, scène 2, CR?MILE)
Que l'on a quand on perd. v.669 (Acte 3, scène 2, CR?MILE)
Qu'il faut avoir du bien pour goûter vos raisons. v.670 (Acte 3, scène 2, ZÉNOPHON)
Avec laquelle il est aisé d'être honnête homme, v.672 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Je vais l'être, et montrer que la nécessité v.673 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Bien plus, je vais aider de toute ma puissance v.675 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Ceux que je connaîtrai dans l'extrême indigence ; v.676 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Sachant que le besoin ne connaît point de loi, v.677 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Je veux les empêcher de faire comme moi ; v.678 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Et d'une indigne vie effaçant la mémoire, v.679 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Je prétends que Plutus en ait toute la gloire : v.680 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
En m'arrachant au vice, il en a beaucoup plus v.681 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Que s'il récompensait les plus rares vertus. v.682 (Acte 3, scène 2, Z?NOPHON)
Selon ses intérêts toujours on argumente. v.683 (Acte 3, scène 3, CRÉMILE)
Cet homme, ayant des biens au delà son attente, v.684 (Acte 3, scène 3, CR?MILE)
La justice des lois à les lui conserver. v.686 (Acte 3, scène 3, CR?MILE)
Ce gaillard savetier si connu dans Athènes ? v.688 (Acte 3, scène 4, CARION)
Je l'ai vu jusqu'ici, content d'un petit gain, v.689 (Acte 3, scène 4, CRÉMILE)
S'embarrasser fort peu des soins du lendemain. v.690 (Acte 3, scène 4, CR?MILE)
Mais qu'a-t-il aujourd'hui ? Je pense qu'il soupire. v.691 (Acte 3, scène 4, CR?MILE)
Hélas ! Mes chers amis, il n'est plus temps de rire : v.692 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Me voilà riche enfin, adieu tous mes plaisirs. v.693 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Quoi ! L'or qui des mortels fait les plus chers désirs, v.694 (Acte 3, scène 4, CRÉMILE)
N'a pas rempli les tiens ? Qu'est-ce qui t'inquiète ? v.695 (Acte 3, scène 4, CR?MILE)
Douce tranquillité, que mon coeur vous regrette ! v.696 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Cesse de lamenter, et dis-nous tes chagrins. v.697 (Acte 3, scène 4, CARION)
Mon trésor a déjà changé dix fois de place ; v.699 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Je l'avais cette nuit caché dans ma paillasse, v.700 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Les chardons sont plus doux que ce duvet maudit ; v.701 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Je n'ai jamais couché dans un si mauvais lit. v.702 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Ah ! Que Plutus m'a fait un présent dangereux ! v.705 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Lorsque je n'avais rien, j'étais bien plus heureux. v.706 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Sans prendre d'intérêts à votre République, v.707 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Tous les matins, tranquille, assis dans ma boutique, v.708 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Le tire-pied en main, aussi gai qu'un pinson, v.709 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Je sifflais ma linotte, ou chantais ma chanson. v.710 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
À mon petit travail bornant ma destinée, v.711 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Je m'enivrais le soir du gain de ma journée ; v.712 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Et me couchant sans peur, me levais sans chagrin. v.713 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Mais, depuis que Plutus a changé mon destin, v.714 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Ses faveurs ont changé mes plaisirs en tristesse. v.716 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Les trésors m'ont ravi celui de la santé : v.717 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Et je tremble toujours à me déterminer. v.722 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Mille projets divers me roulent dans la tête, v.723 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Et je vois à la fin que je suis une bête. v.724 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Le garder, c'est m'en rendre esclave malheureux : v.725 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Le dépenser, me mettre en butte aux envieux : v.726 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Le prêter, c'est me faire un ennemi sans doute : v.727 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Le donner, un ingrat. Ma foi je n'y vois goutte. v.728 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Il vaut mieux que Plutus le reprenne à l'instant, v.729 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Dans mon premier état je vivrai plus content. v.730 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
As-tu perdu l'esprit de tenir ce langage ? v.731 (Acte 3, scène 4, CRÉMILE)
C'est que du bien encor tu ne sais pas l'usage : v.732 (Acte 3, scène 4, CR?MILE)
Guéris-toi de la peur de te le voir ravir : v.734 (Acte 3, scène 4, CR?MILE)
Songe à le dépenser, sans t'en rendre l'esclave. v.735 (Acte 3, scène 4, CR?MILE)
De Vins délicieux remplis d'abord ta cave. v.736 (Acte 3, scène 4, CARION)
Fort bien, vous me prenez par mon faible déjà. v.737 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Pourquoi donc celui là v.738 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Fais habiller ta femme. v.739 (Acte 3, scène 4, CARION)
Je n'ai gardes. La peste ! Elle ferait la dame ; v.740 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Et quelqu'un en pourrait devenir amoureux. v.741 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Cessant de déplorer son état malheureux, v.742 (Acte 3, scène 4, CARION)
Vous vivriez ensemble en union parfaite. v.743 (Acte 3, scène 4, CARION)
Tu sais, quand une femme a ce qu'elle souhaite, v.744 (Acte 3, scène 4, CARION)
Qu'elle est toujours docile, et ne gronde jamais. v.745 (Acte 3, scène 4, CARION)
Le tout est de pouvoir contenter ses souhaits. v.746 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Elle ne ferait plus du moins le diable à quatre. v.747 (Acte 3, scène 4, CARION)
Oui, mais je n'aurai plus le plaisir de la battre, v.748 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Non plus qu'elle celui de toujours quereller : v.749 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Nous nous ennuierions trop, à vous en bien parler. v.750 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Si j'y manquais un jour, elle serait malade ; v.752 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
C'est la paix du ménage. v.753 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Ah ! Que nous dis-tu là ? v.753 (Acte 3, scène 4, CRÉMILE)
Je ne te croyais pas capable de cela. v.754 (Acte 3, scène 4, CR?MILE)
Maintenant que Plutus t'a donné des richesses, v.755 (Acte 3, scène 4, CR?MILE)
Il faut changer tes coups en de tendres caresses. v.756 (Acte 3, scène 4, CR?MILE)
Je garderai ses dons, puisque vous le voulez ; v.757 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Mais changer ma manière, en vain vous m'en parlez. v.758 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Ton conseil, Carion, est le meilleur à croire. v.759 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Acheter bien du vin, et tout mon saoul en boire. v.760 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Allons vaille que vaille, enivrons-nous toujours ; v.761 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Pour accorder Plutus à ma façon de vivre, v.763 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Bacchus m'inspirera quel conseil je dois suivre. v.764 (Acte 3, scène 4, BIRRENES)
Cet homme parle juste, et je sais bien des gens v.765 (Acte 3, scène 5, CARION)
Voici quelqu'un encor. Quoi ! C'est vous, cher Cistènes, v.767 (Acte 3, scène 6, CRÉMILE)
Qu'on a vu jusqu'ici le plus pauvre d'Athènes ? v.768 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Plutus a-t-il sur vous répandu ses bienfaits ? v.769 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Il n'aura pas eu peine à combler vos souhaits, v.770 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Puisque, s'il m'en souvient, vous n'aviez d'autre envie, v.771 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Que d'avoir seulement les besoins de la vie. v.772 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Pour croire que Plutus ait rempli votre attente. v.776 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Il a fait plus, il m'a donné cent mille francs. v.777 (Acte 3, scène 6, CISTÈNES)
Hé bien, voilà de quoi marier vos enfants, v.778 (Acte 3, scène 6, CRÉMILE)
Vous donner des habits, des meubles à la mode, v.780 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Et vivre heureusement le reste de vos jours. v.781 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Hélas ! v.782 (Acte 3, scène 6, CISTÈNES)
Comment, hélas ! Vous vous plaindrez toujours ! v.782 (Acte 3, scène 6, CRÉMILE)
De votre affliction, que faut-il que je croie ? v.783 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Si, lorsque je reçois ce présent de Plutus, v.785 (Acte 3, scène 6, CISTÈNES)
Il donne à mon voisin, un million et plus. v.786 (Acte 3, scène 6, CIST?NES)
Ô Ciel ! Quelle faiblesse ! v.787 (Acte 3, scène 6, CRÉMILE)
Quoi ! C'est de là que vient votre sombre tristesse ? v.788 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Ah ! Craignez que Plutus en vous voyant ingrat, v.789 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Au lieu de lui marquer votre reconnaissance, v.791 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Je ne suis point ingrat de ses soins obligeants : v.793 (Acte 3, scène 6, CISTÈNES)
Il l'aurait toute entière, ainsi que tous mes voeux, v.797 (Acte 3, scène 6, CIST?NES)
S'il me retirait seul d'un état malheureux. v.798 (Acte 3, scène 6, CIST?NES)
Mais, quand à Philémon, je vois par préférence v.799 (Acte 3, scène 6, CIST?NES)
Qui donne un million, quelle reconnaissance v.800 (Acte 3, scène 6, CIST?NES)
Lui dois-je témoigner d'avoir cent mille francs ? v.801 (Acte 3, scène 6, CIST?NES)
Philémon, comme moi, n'a pas nombre d'enfants ; v.802 (Acte 3, scène 6, CIST?NES)
C'était allez pour lui d'avoir le nécessaire ; v.803 (Acte 3, scène 6, CIST?NES)
D'une si grande femme il n'avait point affaire ; v.804 (Acte 3, scène 6, CIST?NES)
Qu'en fera-t-il ? À quoi va-t-il la dépenser ? v.805 (Acte 3, scène 6, CIST?NES)
Et de quoi votre esprit va-t-il s'embarrasser ? v.806 (Acte 3, scène 6, CRÉMILE)
Peut-être mieux que vous il en va faire usage. v.807 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Méritait-il d'avoir tant de biens en partage ? v.808 (Acte 3, scène 6, CISTÈNES)
Ô Ciel ! Quelle injustice ! v.809 (Acte 3, scène 6, CIST?NES)
Et le méritez-vous, v.809 (Acte 3, scène 6, CRÉMILE)
Quand du bonheur d'autrui vous vous montrez jaloux ? v.810 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Songez que vous étiez dans l'extrême misère, v.811 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Que mille y sont encore, et qui, sans vous déplaire, v.812 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Valent autant que vous. Si vous vous obstinez v.813 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
À lever vos regards sur les plus fortunés, v.814 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Si vous vous attachez à leur porter envie, v.815 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Toujours dans les souhaits vous passerez la vie ; v.816 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Vous vous plaindrez toujours, Cistènes, croyez-moi, v.817 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Il faut, pour vivre heureux, voir au-dessous de soi. v.818 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Un million ! Ô Ciel ! Si j'avais cette somme, v.819 (Acte 3, scène 6, CISTÈNES)
Je l'emploierais bien mieux que ne fera cette homme. v.820 (Acte 3, scène 6, CIST?NES)
Ah ! Que j'achèterais de terres, de palais ! v.821 (Acte 3, scène 6, CIST?NES)
Que j'aurais de bijoux, de chevaux, de valets ! v.822 (Acte 3, scène 6, CIST?NES)
Je braverais Damon, Clidamas, Théopilles ; v.823 (Acte 3, scène 6, CIST?NES)
Aux premiers de l'État je marierais mes filles. v.824 (Acte 3, scène 6, CIST?NES)
Et vous vous plaindriez peut-être avec cela, v.825 (Acte 3, scène 6, CARION)
De ne pouvoir aller encore par-delà. v.826 (Acte 3, scène 6, CARION)
C'est ainsi que toujours l'homme est insatiable, v.827 (Acte 3, scène 6, CRÉMILE)
Et que dans l'abondance il se rend misérable. v.828 (Acte 3, scène 6, CR?MILE)
Mais j'aperçois Plutus. v.829 (Acte 3, scène 7, CRÉMILE)
Va, cesse d'envier le bonheur de personne ; v.831 (Acte 3, scène 7, PLUTUS)
Tu veux un million, hé bien ! Je te le donne. v.832 (Acte 3, scène 7, PLUTUS)
Ah ! Que sur vos Autels je vais brûler d'encens, v.833 (Acte 3, scène 7, CISTÈNES)
Grand Dieu ! Rien n'est égal au plaisir que je sens. v.834 (Acte 3, scène 7, CIST?NES)
Les Dieux veulent souvent que l'on les importune, v.835 (Acte 3, scène 7, CARION)
Il n'est que les honteux qui perdent leur fortune. v.836 (Acte 3, scène 7, CARION)
Dans la prochaine rue, au sortir de ces lieux, v.837 (Acte 3, scène 7, PLUTUS)
Le million d'abord va s'offrir à tes yeux. v.838 (Acte 3, scène 7, PLUTUS)
Que de grâces, Plutus, n'ai-je point à vous rendre ! v.839 (Acte 3, scène 7, CISTÈNES)
Vous voilà plus content que vous n'osiez prétendre. v.840 (Acte 3, scène 7, CRÉMILE)
Allez, vivez heureux, et n'oubliez jamais v.841 (Acte 3, scène 7, CR?MILE)
Les faveurs de Plutus et ses rares bienfaits. v.842 (Acte 3, scène 7, CR?MILE)
Un million vaut bien la peine qu'on y pense. v.843 (Acte 3, scène 7, CISTÈNES)
Cependant, entre nous, je serais plus heureux, v.845 (Acte 3, scène 7, CIST?NES)
Si, comme il le pouvait, il m'en eût donné deux. v.846 (Acte 3, scène 7, CIST?NES)
Voilà comme jamais l'homme ne se contente. v.847 (Acte 3, scène 8, CRÉMILE)
S'il en avait eu deux, il en voudrait quarante. v.848 (Acte 3, scène 8, CR?MILE)
Il n'est pas seul : on voit bien des gens aujourd'hui, v.849 (Acte 3, scène 8, CARION)
Au milieu des trésors, se plaindre comme lui ; v.850 (Acte 3, scène 8, CARION)
Ils n'ont jamais assez : par d'indignes faiblesses v.851 (Acte 3, scène 8, CARION)
Sans cesse tourmentés de la soif des richesses, v.852 (Acte 3, scène 8, CARION)
Si j'avais, disent-ils, saisi l'heureux instant, v.853 (Acte 3, scène 8, CARION)
Au lieu d'un million, j'aurais deux fois autant ; v.854 (Acte 3, scène 8, CARION)
Sans cesse regrettant cet instant favorable, v.855 (Acte 3, scène 8, CARION)
Ils sont plus affligés que le plus misérable ; v.856 (Acte 3, scène 8, CARION)
Et contre la fortune on les voit s'indigner, v.857 (Acte 3, scène 8, CARION)
Comptant avoir perdu ce qu'ils n'ont pu gagner. v.858 (Acte 3, scène 8, CARION)
Ils ne comptent pour rien d'avoir la préférence v.859 (Acte 3, scène 8, PLUTUS)
Sur tant d'autres qu'on voit implorer ma puissance ; v.860 (Acte 3, scène 8, PLUTUS)
Car je suis assiégé de mille et mille gens. v.861 (Acte 3, scène 8, PLUTUS)
Qu'entre nous, foi de Dieu, j'en ai mal à la tête. v.863 (Acte 3, scène 8, PLUTUS)
Je ne me suis trouvé jamais à telle fête. v.864 (Acte 3, scène 8, PLUTUS)
Depuis que je vois clair, que mes yeux sont lassés v.865 (Acte 3, scène 8, PLUTUS)
De lire les placets qui me sont adressés ! v.866 (Acte 3, scène 8, PLUTUS)
L'un va faire sa cour à tous mes favoris, v.869 (Acte 3, scène 8, PLUTUS)
L'autre cherche l'appui d'un Dieu de mes amis : v.870 (Acte 3, scène 8, PLUTUS)
Celui-ci, me croyant sensible à la tendresse, v.871 (Acte 3, scène 8, PLUTUS)
Employé auprès de moi sa femme ou sa maîtresse ; v.872 (Acte 3, scène 8, PLUTUS)
Cet autre, dont l'orgueil n'avait jamais fléchi, v.873 (Acte 3, scène 8, PLUTUS)
Va jusqu'à la bassesse, afin d'être enrichi. v.874 (Acte 3, scène 8, PLUTUS)
Il faudrait être Diable. v.877 (Acte 3, scène 8, CARION)
Je ramène en ces lieux Crisis et son amant. v.878 (Acte 3, scène 9, PLUTUS)
Vous, sachez ce que veut cette petite fille. v.879 (Acte 3, scène 9, PLUTUS)
Elle a l'air éveillé, je la trouve gentille. v.880 (Acte 3, scène 10, CARION)
Plutus est-il ici ? v.881 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Il y viendra bientôt ; mais toujours nous voici, v.882 (Acte 3, scène 10, CARION)
Je ne puis vous parler et m'empêcher de rire. v.884 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Vous saurez... Non, jamais rien ne fut plus plaisant. v.885 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Le bien que mon père a, n'étant pas suffisant v.886 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Pour pouvoir à la fois marier ses deux filles, v.887 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Il voulait comme on fait dans bien d'autres familles v.888 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Donner tout à l'aînée, afin de la pourvoir : v.889 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Je voyais mille amants, du matin jusqu'au soir, v.890 (Acte 3, scène 10, FILINE)
S'empresser à lui plaire, à lui compter fleurette. v.891 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Comment ! Tout pour l'aînée, et rien pour la cadette ! v.892 (Acte 3, scène 10, FILINE)
(Disais-je en soupirant.) Plutus, secourez-moi, v.893 (Acte 3, scène 10, FILINE)
C'était tous les matins ma prière ordinaire : v.895 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Enfin j'ai tant prié qu'il a fait mon affaire. v.896 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Ce qu'il vous a donné monte donc assez haut, v.897 (Acte 3, scène 10, CARION)
Et quatre, s'il le faut. v.898 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Que Plutus à propos me tire d'esclavage ! v.899 (Acte 3, scène 10, FILINE)
C'en était fait s'il eut différé davantage. v.900 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Au Temple de Pallas on allait me cloîtrer ; v.901 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Malgré ma répugnance il y fallait entrer. v.902 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Au Temple de Pallas ! Jugez quelle disgrâce ? v.903 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Si c'eût été celui de Vénus, encor passe. v.904 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Oui, vous avez raison, le service est plus doux. v.905 (Acte 3, scène 10, CARION)
Enfin, quoiqu'il en soit, j'aime mieux un époux, v.906 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Et je viens pour cela. v.907 (Acte 3, scène 10, FILINE)
La chose est difficile. v.907 (Acte 3, scène 10, CRÉMILE)
Vous n'êtes pas encor dans un âge nubile. v.908 (Acte 3, scène 10, CR?MILE)
Et c'est pourquoi je viens m'adresser à Plutus, v.909 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Pour obtenir de lui quatre ou cinq ans de plus. v.910 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Cela ne se peut pas, donnez-vous patience. v.911 (Acte 3, scène 10, CRÉMILE)
On disait que Plutus avait tant de puissance. v.912 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Il rajeunit les vieux, et embellit les laids ; v.913 (Acte 3, scène 10, CARION)
Il donne de l'esprit à qui n'en eut jamais ; v.914 (Acte 3, scène 10, CARION)
Aux plus disgraciés il donne l'art de plaire : v.915 (Acte 3, scène 10, CARION)
Mais ce que vous voulez, c'est au temps à le faire ; v.916 (Acte 3, scène 10, CARION)
Vous parler autrement, ce serait vous tromper. v.917 (Acte 3, scène 10, CARION)
Et ne pourrait-il pas du moins m'émanciper. v.918 (Acte 3, scène 10, FILINE)
C'est à faire l'Amour, il a seul l'avantage v.919 (Acte 3, scène 10, CARION)
Que je suis malheureuse ! Attendre encor cinq ans ! v.921 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Mais je puis d'ici-là m'assurer des amants ; v.922 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Car ils sont tant courus dans le temps où nous sommes, v.923 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Que je crains qu'il ne vienne une disette d'hommes. v.924 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Avec précaution ? Comment faut-il s'y prendre ? v.927 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Quelques petits soupirs à demi langoureux, v.930 (Acte 3, scène 10, CARION)
Qui fassent présumer que, quand vous aurez l'âge, v.931 (Acte 3, scène 10, CARION)
S'il ne faut que cela pour enchaîner les coeurs, v.933 (Acte 3, scène 10, FILINE)
J'y suis Grecque, et j'en sais plus que tous les docteurs. v.934 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Vous savez minauder, et jouer des prunelles ? v.935 (Acte 3, scène 10, CARION)
Mon miroir s'il parlait vous en dirait de belles ; v.936 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Car je n'ai jusqu'ici minaudé qu'avec lui, v.937 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Le tout pour badiner. Mais sachant aujourd'hui v.938 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Qu'on peut mettre à profit un pareil badinage, v.939 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Paraissez, soupirants, jeunes, vieux, beaux et laids. v.941 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Paraissez ; Je vous tiens déjà dans mes filets. v.942 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Grandes filles, venez me traiter de morveuse ; v.944 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Mes yeux vous seront voir, lançant leurs premiers coups, v.945 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Que j'irai dans la suite encor plus loin que vous. v.946 (Acte 3, scène 10, FILINE)
On le juge aisément. v.947 (Acte 3, scène 10, CARION)
Ce soupir, ce sourire : hé bien ! Sais-je l'entendre ? v.948 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Hé ! Fi donc ; ce n'est rien encore que cela. v.950 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Je n'ai jamais vu d'yeux perçants comme les vôtres. v.951 (Acte 3, scène 10, CARION)
Allez, avec le temps, ils en seront bien d'autres. v.952 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Enlever touts les coeurs qui grossissaient sa cour ; v.954 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Et, par-là, faire voir à toutes les aînées, v.955 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Que l'amour n'attend pas le nombre des années. v.956 (Acte 3, scène 10, FILINE)
Mais Plutus vient, il amène mon fils, v.957 (Acte 3, scène 11, CRÉMILE)
Et la jeune beauté dont son coeur est épris. v.958 (Acte 3, scène 11, CR?MILE)
D'avoir sur deux amants répandu ses largesses. v.960 (Acte 3, scène 11, CRISIS)
Quelle reconnaissance égalera jamais v.961 (Acte 3, scène 11, MIRTIL)
L'excès de ses faveurs, le prix de ses bienfaits ? v.962 (Acte 3, scène 11, MIRTIL)
Jamais l'Amour et moi, quoique l'on ait pu faire, v.963 (Acte 3, scène 11, PLUTUS)
Jusqu'ici son pouvoir a su braver le mien, v.965 (Acte 3, scène 11, PLUTUS)
Et j'ai souvent aussi diminué le sien ; v.966 (Acte 3, scène 11, PLUTUS)
Mais nous nous accordons aujourd'hui pour vous plaire : v.967 (Acte 3, scène 11, PLUTUS)
Amants, ne craignez plus d'avoir le fort contraire ; v.968 (Acte 3, scène 11, PLUTUS)
Vous pouvez dans l'hymen le braver en ce jour, v.969 (Acte 3, scène 11, PLUTUS)
Quand vous avez pour vous et Plutus et l'Amour. v.970 (Acte 3, scène 11, PLUTUS)
Périnice à présent, de mes bienfaits comblée, v.971 (Acte 3, scène 11, PLUTUS)
D'avoir perdu Mirtil se trouve consolée ; v.972 (Acte 3, scène 11, PLUTUS)
Sur le coeur de Crisis aussi ne prétend rien. v.974 (Acte 3, scène 11, PLUTUS)
Que l'on ne parle ici que de réjouissance, v.975 (Acte 3, scène 11, PLUTUS)
Heureux Athéniens, vivez dans l'abondance. v.976 (Acte 3, scène 11, PLUTUS)
Mes plus ardents souhaits, les plus doux de mes voeux, v.977 (Acte 3, scène 11, PLUTUS)
Sont de voir aujourd'hui tous les mortels heureux. v.978 (Acte 3, scène 11, PLUTUS)

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CARTOUCHE OU LES VOLEURS (1770)

Monsieur Pataut votre rival arrive ce soir à huit ou neuf heures. (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Je m'en suis informé au Coche d'Angoulême. (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Et demain il épousera Isabelle. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Me voilà bien ! (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Là là, doucement ; c'est ce qu'il faudra voir. (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Monsieur Oronte vous l'a promise, et il ne sera pas quitte pour s'en dédire ainsi. (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Si tu n'avances pas plus que tu as fait jusqu'à présent, j'en serai la dupe ; car je sais de bonne part que Monsieur Oronte a fait tous les préparatifs nécessaires pour marier demain sa fille. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Les musiciens même sont mandés pour un concert, dont il veut ce soir régaler mon rival à son arrivée. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Et moi, je vous assure que Monsieur Pataut s'en retournera à Angoulême, sans entendre ce concert-là. (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Se peut-il que Monsieur Oronte me veuille ainsi manquer de parole, pour un benêt qu'il n'a jamais vu, et qui n'a d'autre mérite, à ce qu'on m'a dit, que d'être le fils d'un riche marchand d'Angoulême, son ancien ami ? (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Et n'est-ce rien que d'être le fils d'un homme riche et libéral ? (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Il a déjà envoyé à sa bru un collier superbe, et des boucles d'oreilles magnifiques. (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Je cherche depuis ce matin quelque gens de mains, pour m'aider dans ce que je projette, et je n'ai pu encore trouver personne. (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Je ferai l'affaire moi seul. (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Si je réussis, j'en aurai plus de gloire. (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Mais aussi, Monsieur Valère, vous me tiendrez ce que vous m'avez promis. (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Si j'épouse Isabelle par ton moyen, je te faciliterai celui d'acheter la charge de mon père. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Vous voyez, je m'ennuie d'être clerc ; je ne trouve là que de quoi grappiller ; et je me sens toutes les inclinations qu'il faut pour faire en peu de temps une fortune considérable, quand je travaillerai pour mon compte. (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Tu n'as pas lieu de te plaindre : depuis que tu es Clerc de mon père, tu as assez fait valoir le talent. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Je compte tout cela pour rien. (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Après avoir fait tant de métiers différents dans ma vie pour attraper le bien d'autrui, je veux couronner l'oeuvre en devenant Procureur. (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Il ne tiendra pas à moi que tu ne le sois. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Mon père a beau faire, je me sens trop d'inclination pour le commerce, pour embrasser jamais sa profession. (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
Sur le Portrait qu'on t'en a fait, crois-tu pouvoir le reconnaître ? (Acte 1, scène 1, VAL?RE)
On vous mande que c'est une taille empruntée ? (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Un visage hébété, je sais sa figure par coeur, et je le reconnaîtrais entre cent. (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Mais j'aperçois un drôle, qui je crois, ne m'est pas inconnu ; Si c'est celui que je m'imagine, il vous sera d'un grand secours. (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Retirez-vous pour cause, et me laissez l'aborder. (Acte 1, scène 1, GRIPAUT)
Volontiers. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
C'est lui-même. (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Voilà un homme qui me regarde bien. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Ne serait-ce point quelque mouche ? (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Est-ce toi, mon pauvre la Branche ? (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Quelle surprise de te voir, à Paris ! (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
J'y ai servi trois ans avec un brevet de la Cour du Parlement ; mais ma foi j'ai quitté tout cela. (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Ah mon ami, la Marine est bien tombée depuis un temps. (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Et avais-tu quelque emploi considérable. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
C'est-à-dire espalier. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
La réforme est venue, il a fallu prendre un parti comme les autres, et je me suis jeté dans la robe. (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Je suis clerc de procureur. (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Clerc de Procureur ? (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Tu as donc abandonné tout-à-fait la profession ? (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Je t'ai vu autrefois le plus subtil coupeur de bourses, et le plus hardi arracheur d'épée qu'il y eût à Paris. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Je ne me serais jamais imaginé que tu eusses pu quitter ce noble métier. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Je ne l'ai pas quitté pour cela, mais je l'exerce d'une manière plus relevée, et moins dangereuse ; et j'en fais plus à présent en un coup de plume, que je n'en aurais fait autrefois en dix coups de ciseaux. (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Tu as beau dire ; le métier que tu as quitté valait mieux que celui que tu as pris. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Il se fait de grands coups dans notre étude. (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Mais toi, quel est ton emploi maintenant ? (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Je suis lieutenant d'une Compagnie franche. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Et où montez-vous la garde ? (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Et quel est le nom de votre capitaine. (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
J'en ai entendu parler. (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
N'est-ce pas cet homme imprenable ? (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Comment, nous n'avons point d'officier aujourd'hui qui ait plus de réputation que lui pour les ruses de guerre. (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
C'est un capitaine qui joint l'adresse au courage ; jamais Général n'a fait de si belles retraites. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
On dit qu'il fatigue un peu ses troupes, et qu'il décampe tous les jours assez brusquement. (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Brusquement tant qu'il vous plaira. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Il décampe toujours à propos, et c'est le grand art de ceux qui, comme lui, ne commandent qu'un camp volant. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Et votre Compagnie est-elle bien entretenue ? (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Tu le peux croire. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Nous campons tous les jours en terre ennemie. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Il est campé près de cette petite Guinguette, où il a mis un sauvegarde, parce que le Maître est de nos amis. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Et que fait-il à présent ? (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Il va tenir Conseil, faire rendre compte à ses gens, des contributions de la nuit dernière, et de ce qu'on a enlevé aux ennemis. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Morbleu ! (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
J'aurais un bon coup à lui proposer, mais j'en voudrais tirer mon estaffe, car je suis terriblement endetté. (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Et comment cela ? (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Tu n'auras qu'à faire assembler tous tes créanciers dans un endroit, Cartouche leur comptera leur argent ; et quand tu auras tiré tes billets, nous les attendrons en bas pour les voler. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Mais vraiment, cela n'est pas mal imaginé. (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Mais il faudrait pour cela que tu t'engageasses dans la compagnie, et que tu prêtasses serment de fidélité entre ses mains, car il ne se fie point aux étrangers. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Cela ne servirait de rien. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Mais que diable ! (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Moi qui suis à la veille d'entrer dans le Corps des Procureurs, tu me proposes d'entrer dans celui des voleurs... (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Je n'ai pas plus de scrupule pour l'un, que pour l'autre ; mais enfin... (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Mais enfin, il faut opter, tu ne peux pas être à la fois et de robe et d'épée. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Tu me fais-là une plaisante difficulté. (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Est-ce que je ne pourrais pas être procureur le matin, et voleur le soir. (Acte 1, scène 2, GRIPAUT)
Si notre Capitaine y consent, je le veux bien. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Mais le voici, ne t'éloigne pas. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Je te présenterai quand il en sera temps. (Acte 1, scène 2, LA BRANCHE)
Chers Compagnons de fortune, généreux défenseurs de votre liberté, à tous présents salut, argent, et bon appétit ; pour de l'honneur, je ne vous en souhaite point, vous vous en passerez bien, et moi aussi. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Quand j'examine, mes chers Frères, la vicissitude des choses, je trouve que le proverbe a bien raison, qui dit, Que les jours se suivent, mais qu'ils ne se ressemblent pas. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Sur cette mer orageuse où nous voguons, tous les moments de notre vie sont mêlés d'espoir et de crainte, de bonheur et d'infortune ; d'abondance et de disette, de plaisir et de chagrin. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Toute la science de notre profession ne consiste qu'en deux choses ; à prendre, et à n'être point pris. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Tout le bien d'autrui est à nous, si nous sommes assez adroits pour nous en saisir. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Mais aussi nous sommes perdus sans ressource, si nous sommes assez malheureux de tomber entre les mains de nos Ennemis ; et c'est ce qui mérite notre attention plus que jamais. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
L'expérience nous a fait voir jusqu'ici, qu'ils traitaient fort mal leurs prisonniers de guerre, et qu'ils n'avaient jamais eu la politesse d'en renvoyer aucun sur sa parole. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Tout ceci considéré, mes chers camarades, j'attends vos avis pour décider sur le parti que nous avons à prendre pour notre profit, et pour notre sûreté. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Irons-nous battre l'Antiphe sur le grand Trimar ? (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Parlez, et que chacun dise son sentiment à son tour, selon son rang d'ancienneté. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Puisqu'il est permis de parier librement, je vous dirai, grand Capitaine, que votre renommée vous fait tort, et que le nombre de vos conquêtes augmente tous les jours celui de vos ennemis. (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
Dans Paris, depuis un temps on ne se fait plus de compliments, on ne se donne pas seulement le bon jour : on n'a autre chose à se demander, quand on se rencontre : Cartouche est-il pris ? (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
Quittez cette Ville ingrate, qui vous a vu naître, et qui voudrait vous voir périr. (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
Songez que les antres affreux, les sombres carrières, les montagnes et les bois sont désormais vos seules retraites. (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
Partez donc, et conservez une vie qui nous est si précieuse, et à laquelle est attachée celle de tant d'honnêtes gens qui composent cette illustre assemblée. (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
C'est à quoi je conclus. (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
Tous les passages sont gardés, et toutes les Maréchaussées ont son portrait. (Acte 1, scène 3, HARPIN)
Et d'ailleurs, où ferions-nous en Campagne le moindre des coups que nous faisons à Paris ? (Acte 1, scène 3, HARPIN)
Mais je suis d'avis que notre Général s'expose un peu moins. (Acte 1, scène 3, HARPIN)
On le rencontre partout, aux Gobelins, à l'Opéra, à la Comédie, au bal, aux feux d'artifice, il veut être de toutes les fêtes. (Acte 1, scène 3, HARPIN)
Et c'est ce qui fait ma sûreté et ma gloire, de dire qu'on me cherche sans cesse, et qu'on me trouve partout, sans oser m'attaquer. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
C'est aussi le mien. (Acte 1, scène 3, LA RAMÉE)
Je passe au plus de voix. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Restons donc dans Paris ; et s'il nous y faut périr, périssons du moins les armes à la main. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Ça, Messieurs, que chacun rapporte à la masse le butin de cette nuit. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Qu'est-ce qui a fait la ronde sur le Pont-neuf ? (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Mon Capitaine, c'est l'Éveillé, Sans-Rémission, et moi. (Acte 1, scène 3, LA RAMÉE)
Qu'avez-vous enlevé ? (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Où sont-elles ? (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Les voilà. (Acte 1, scène 3, LA RAMÉE)
Je vous ai déjà dit que je ne voulais que des épées d'argent. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Voilà de belles guenilles que vous m'apportez là. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Je ne sais qui me tient que je ne vous les envoie reporter. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Les poignées sont assez fortes, et il me paraît qu'elles sont assez chenues pour ce qu'elles nous coûtent. (Acte 1, scène 3, LA RAMÉE)
Allons, passons. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Mais une autre fois ayez plus d'attention. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Qu'est-ce qui a travaillé dans la rue Saint-Denis ? (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Sans-quartier, l'Estocade, et moi. (Acte 1, scène 3, HARPIN)
Six pièces de toile, et quatre de mousseline. (Acte 1, scène 3, HARPIN)
Voyons-les. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Ce n'est que de la demi-Hollande ; et voilà de la mousseline qui est effroyable. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Ma foi, Monsieur, on ne trouve plus rien dans les boutiques, depuis que les agioteurs ont des magasins. (Acte 1, scène 3, HARPIN)
Qu'est-ce qui a trimé dans la rue des Noyers ? (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
La Fantaisie, Fond-de-cale, et moi. (Acte 1, scène 3, BEL-HUMEUR)
Deux commis de la douane ivres, avec deux Marquises du hasard, qui venaient de souper chez Chéret. (Acte 1, scène 3, BEL-HUMEUR)
Que leur avez-vous pris ? (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Leurs habits et leurs vestes glacées. (Acte 1, scène 3, BEL-HUMEUR)
Est-ce que les Commis de la Douane n'ont pas à présent des montres et des tabatières d'or ? (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Vous avez raison, mais les Marquises les leur voient déjà volées. (Acte 1, scène 3, BEL-HUMEUR)
Qu'on aille demain faire tapage chez ces Marquises-là ? (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Je leur apprendrai à frauder ainsi les droits du Bureau : il faut que cela nous revienne. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Qu'est-ce qui a campé dans la rue Fromenteau ? (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Sans-oreille, le Débrideux, et moi. (Acte 1, scène 3, LA PINCE)
Un Abbé en manteau d'écarlate, qui venait de souper en ville. (Acte 1, scène 3, LA PINCE)
Avait-il de l'argent ? (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Non ; il n'avait dans sa poche qu'un éventail, et une boîte à mouches. (Acte 1, scène 3, LA PINCE)
Voilà une assez mauvaise récolte. Qu'est-ce qui était de garde au Faubourg St-Germain ? (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Brûle-Moustache, Brise-Mâchoire, et moi. (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
Nous avons rencontré un Gascon, qui nous adonné bien de la tablature. (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
Il n'avait pas un sou dans sa poche. (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
Cela est étonnant ! (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Et il nous a voulu persuader que c'était à nous à lui en donner. (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
Et comment cela ? (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Quand j'ai été à lui le pistolet à la main, la bourse ? (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
(Et cadedis, mon cher, j'allais vous la demander,) cependant je ne m'en suis pas tenu là, et je lui ai pris ce Portefeuille. (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
Il faut que ce soit quelque chose de considérable, car à peine était-il loin de nous, qu'il a réveillé tous les voisins, en criant, au guet, au voleur, je suis ruiné. (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
Ce Maraud-là a pensé nous faire prendre ; car le guet était à vingt pas de là. (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
Voyons un peu ce que contient ce portefeuille. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Généalogie du Chevalier Castel-Mince. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Voilà déjà un bon effet. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Par Sentence du Châtelet... (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Par Sentence des Consuls... (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Encore ! À la requête de Toussaint Mille-Pièces, Maître Tailleur... (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Hé, que diable, il n'y a là que des Assignations. Messieurs je ne suis pas content de cela, et il y a ici quelque fripon qui vole ses camarades. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Messieurs, volons, pillons partout où bon nous semblera, mais point de friponneries entre nous autres. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Je crois qu'il n'y a personne ici qui voulût se déshonorer par de telles actions. (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
Et vous, petit drôle, n'avez-vous rien bouliné ? (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
On m'a surpris hier au soir la main dans la poche d'une Dame qui sortait de l'Opéra ; on m'a assommé de coups, et j'ai eu toutes les peines du monde à me sauver. (Acte 1, scène 3, LE PETIT FRÈRE)
Hé, le maladroit ! (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Il aura pris une poche pour l'autre. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Ce petit pendard-là ne vaudra jamais rien. Ce n'est pourtant pas manque de bonne éducation. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Est-ce ma faute à moi, cette Dame là était chatouilleuse. (Acte 1, scène 3, LE PETIT FRÈRE)
Va, misérable, tu ne vaudras jamais ton frère. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Il faut se donner patience. (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
Les commencements en tout sont difficiles. (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
Cela se dénouera ; il suffit qu'il soit enfant de la balle. (Acte 1, scène 3, LA BRANCHE)
Ne parlons plus de cela, Madame Gribiche ! (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Plaît-il, Monsieur ? (Acte 1, scène 3, MADAME GRIBICHE)
Portez toutes ces nippes sous les Halles à Madame de Friponnenville, qu'elle nous ait au plutôt de l'argent, et à quelque prix que ce soit. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Allez. (Acte 1, scène 3, CARTOUCHE)
Vous, Harpin, allez au Pont-Neuf chez notre Fourbisseur ordinaire, qu'il ait soin de déguiser promptement ces épées, et qu'il n'oublie pas de mettre les poignées des unes aux gardes des autres. (Acte 1, scène 4, CARTOUCHE)
Il ne faut pas lui recommander cela ; non plus qu'à notre horlogeur de changer les montres de boîtes. (Acte 1, scène 4, HARPIN)
La Branche, voyez ce que demande cet homme-là. (Acte 1, scène 5, CARTOUCHE)
Mon Capitaine, c'est un de mes anciens amis ; un honnête garçon, qui cherche à faire une fin, et qui aurait toutes les envies du monde de s'engager dans votre Compagnie. (Acte 1, scène 5, LA BRANCHE)
Volontiers. (Acte 1, scène 5, CARTOUCHE)
Elles ne corrompront point les nôtres. (Acte 1, scène 5, LA BRANCHE)
Comme de la mienne. (Acte 1, scène 5, LA BRANCHE)
Je le connais de longue main. (Acte 1, scène 5, LA BRANCHE)
Qu'il s'avance. (Acte 1, scène 5, CARTOUCHE)
Oui, Monsieur j'ai fait trois campagnes aux Foires de Beaucaire, et j'ai eu l'honneur d'assister en personne à l'attaque du Coche de Lyon. (Acte 1, scène 5, GRIPAUT)
Cela est bon. (Acte 1, scène 5, CARTOUCHE)
Et je dirai à mon avantage que dans les combats singuliers, il n'y a guère de vivant plus adroit que moi pour désarmer son homme. (Acte 1, scène 5, GRIPAUT)
Quelles preuves nous donnerez-vous de cela ? (Acte 1, scène 5, CARTOUCHE)
Trois ans de galère. (Acte 1, scène 5, GRIPAUT)
Avez-vous servi depuis ce temps-là ? (Acte 1, scène 5, CARTOUCHE)
Non pas autrement, Monsieur il y a deux ans que je suis clerc de Procureur. (Acte 1, scène 5, GRIPAUT)
Ces deux années de service-là vous seront comptées, mon ami ; je suis même d'avis que vous n'en sortiez pas sitôt. (Acte 1, scène 5, CARTOUCHE)
Vous nous avertirez de tout ce qui se passera au Châtelet. (Acte 1, scène 5, CARTOUCHE)
C'est bien de l'honneur que vous me faites. (Acte 1, scène 5, GRIPAUT)
Le fils d'un riche négociant d'Angoulême arrive ce soir pour épouser une jeune personne de qui le fils de mon Procureur est amoureux depuis longtemps. (Acte 1, scène 5, GRIPAUT)
C'est-à-dire qu'il faut commencer par voler l'Angoumoisin à son arrivée, le houspiller un peu, et le menacer de le jeter dans la rivière, s'il ne reprend sur le champ le chemin d'Angoulême. (Acte 1, scène 5, CARTOUCHE)
C'est à peu-près cela. (Acte 1, scène 5, GRIPAUT)
C'est une bagatelle. (Acte 1, scène 5, CARTOUCHE)
Vous m'instruirez tantôt plus au long de cette affaire, et nous concerterons ensemble les moyens les plus sûrs pour la faire réussir. (Acte 1, scène 5, CARTOUCHE)
La Branche ? (Acte 1, scène 5, CARTOUCHE)
Allez vous informer à cet Hôtel garni, si ce Milord est sur son départ, et s'il a reçu son argent d'Angleterre. (Acte 1, scène 5, CARTOUCHE)
Et vous, Bel-humeur, allez-vous-en prendre cent bouteilles de vin de Champagne dans cette cave dont notre Serrurier vous a fait une clef, et les portez à cette Dame qui m'a donné si généreusement asile. (Acte 1, scène 6, CARTOUCHE)
Et vous, petits Mions, allez travailler à la presse. (Acte 1, scène 6, CARTOUCHE)
Vous autres, retirez-vous, et ayez soin de vous trouver tantôt à l'ordre pour cette grande expédition de la petite rue du Bac. (Acte 1, scène 7, CARTOUCHE)
Mais, mon Capitaine, donnez-nous donc le mot du guet. (Acte 1, scène 7, LA RAMÉE)
Vous n'avez qu'à demander : y a-t-il quatre femmes là-haut ? (Acte 1, scène 7, CARTOUCHE)
Cela suffit. (Acte 1, scène 7, LA RAMÉE)
Savez-vous bien que ce métier-ci demande de l'application. (Acte 1, scène 8, CARTOUCHE)
On a affaire tous les jours à des gens différents. (Acte 1, scène 8, CARTOUCHE)
C'est un grand détail. (Acte 1, scène 8, CARTOUCHE)
Il n'y a qu'un homme comme vous qui s'en puisse tirer comme vous faites. (Acte 1, scène 8, GRIPAUT)
Mais il me semble que je vois au bout de la rue un drôle que je connais pour être mouche des archers. (Acte 1, scène 8, GRIPAUT)
Vous ne vous trompez pas ; mais c'est un de nos Pensionnaires, qui leur donne à toute heure le change, et nous rapporte fidèlement tout ce qu'ils doivent faire dans la journée. (Acte 1, scène 8, CARTOUCHE)
Et vous avez raison, c'est le moyen d'être toujours bien servi. (Acte 1, scène 8, GRIPAUT)
Cette mouche-là n'est pas apparemment le drôle qui vous suivait l'autre jour, et à qui vous donnâtes, dit-on, vingt coups de bâton en présence de deux cents archers. (Acte 1, scène 8, GRIPAUT)
Celui-ci est honnête homme. (Acte 1, scène 8, CARTOUCHE)
Qu'est-ce qu'il y a, Monsieur le Ratichon ? (Acte 1, scène 9, CARTOUCHE)
Monsieur, songez à vous, j'ai été surpris, et dans le temps que je conduisais nos archers où vous avez couché cette nuit, ce coquin en a conduit ici d'autres que je ne connais point ; ils sont une douzaine. (Acte 1, scène 9, LA MOUCHE)
Avez-vous des pistolets ? (Acte 1, scène 10, CARTOUCHE)
Je n'ai que mon écritoire, mais dans un besoin cela leur pourra faire peur. (Acte 1, scène 10, GRIPAUT)
Messieurs, c'est pour le coup que Cartouche est pris, il est sûrement dans cette maison. (Acte 1, scène 11, L'EXEMPT)
Comme des Lions. (Acte 1, scène 11, LA VALEUR)
Voyons qui entrera le premier. (Acte 1, scène 11, L'EXEMPT)
Il ne faut pas qu'un chef de troupe s'expose ainsi, il vaut mieux que ce soit vous, Monsieur de la Valeur. (Acte 1, scène 11, L'EXEMPT)
Monsieur, je ne dois point marcher devant mon rang, et il y en a de plus anciens que moi dans la Compagnie. (Acte 1, scène 11, LA VALEUR)
Parbleu, Rodomont et la Pogne, Mais ils n'en feront rien, je les connais ; ainsi nous ferons mieux d'attendre ici notre homme de pied ferme. (Acte 1, scène 11, LA VALEUR)
S'il pouvait sortir maintenant. (Acte 1, scène 11, L'EXEMPT)
Le voici. (Acte 1, scène 11, LA VALEUR)
Vous avez raison ; ils sont deux, et nous ne sommes que douze ; la partie n'est pas égale. (Acte 1, scène 11, LA VALEUR)
Si tu branles, je te brûle le nez comme à un lapin. (Acte 1, scène 12, CARTOUCHE)
Ne sommes-nous pas blessés ? (Acte 1, scène 13, L'EXEMPT)
Allons, camarades, retirons-nous en bon ordre, il faut céder à la force ; nous avons fait notre devoir ; nous le prendrons une autre fois. (Acte 1, scène 13, L'EXEMPT)
Que m'apprenez-vous-là ? (Acte 2, scène 1, LA BRANCHE)
S'il ne l'est pas à présent, il le sera bientôt. (Acte 2, scène 1, GRIPAUT)
La maison où j'étais avec lui dans la rue des petits Augustins, est entourée de plus de cent archers, et le nombre en augmente de moment en moment. (Acte 2, scène 1, GRIPAUT)
Il en a déjà blessé plusieurs ; mais il est impossible qu'il puisse tenir encore longtemps. (Acte 2, scène 1, GRIPAUT)
Les munitions commencent à lui manquer. (Acte 2, scène 1, GRIPAUT)
Qu'allons-nous faire désormais ? (Acte 2, scène 1, LA BRANCHE)
Hélas ! (Acte 2, scène 1, LA BRANCHE)
Nous pourrons bien dire que nous avons perdu la plus belle rose de notre chapeau. (Acte 2, scène 1, LA BRANCHE)
Pour moi je prendrai le parti de rester chez mon Procureur. (Acte 2, scène 1, GRIPAUT)
Et moi, je reprendrai mon métier de tailleur, que j'exerçais ci-devant. (Acte 2, scène 1, LA BRANCHE)
Cela est pourtant bien triste à mon âge : après avoir, pour ainsi dire, passé par toutes les Classes, de me voir réduit à me remettre à l'Alphabet. (Acte 2, scène 1, LA BRANCHE)
Mais après tout, pourquoi nous décourager ? Ne pourrions-nous pas élire un autre Capitaine ? (Acte 2, scène 1, GRIPAUT)
Il s'en trouvera parmi nous qui ne seront pas indignes de lui succéder, et déjà je vous donne ma voix. (Acte 2, scène 1, GRIPAUT)
Vous avez trop d'estime de ma personne, c'est à moi de vous donner la mienne. (Acte 2, scène 1, LA BRANCHE)
Vous êtes un homme à deux mains, bon pour le Conseil, et bon pour l'Exécution ; et si vous n'avez pas dégénéré de ce que je vous ai vu faire autrefois, nous n'avons point dans notre corps un aussi grand homme que vous. (Acte 2, scène 1, LA BRANCHE)
Chacun a son mérite ; mais je ne porte pas mon vol si haut, et je rougirais de me voir à la tête de tant d'honnêtes gens. (Acte 2, scène 1, GRIPAUT)
J'en devrais rougir bien plus que vous, moi, qui n'ai encore eu jusqu'ici aucune action remarquable sur mon compte, et qui à peine ai mérité de me faire pendre. (Acte 2, scène 1, LA BRANCHE)
Vous méritez plus que vous ne dites, et vous avez trop de modestie. (Acte 2, scène 1, GRIPAUT)
Cependant il nous faut un capitaine ; il serait nécessaire d'en élire un au plutôt. (Acte 2, scène 1, GRIPAUT)
Que je prévois de factions et de brigues pour cette élection ! (Acte 2, scène 1, LA BRANCHE)
Nous allons renverser toute notre République. (Acte 2, scène 1, LA BRANCHE)
Hé bien, faisons un doyen comme les Médecins, qui sera Primus inter pares. (Acte 2, scène 1, GRIPAUT)
Et voyons en trois coups de dés à qui le sera. (Acte 2, scène 1, GRIPAUT)
Mais voici Harpin qui nous apprendra des nouvelles. (Acte 2, scène 1, LA BRANCHE)
Ah, quel bonheur et comment a-t-il pu faire ? (Acte 2, scène 2, GRIPAUT)
Se voyant réduit à la dernière extrémité, n'ayant plus ni poudre ni plomb, il s'est sauvé en chemise par la cheminée. (Acte 2, scène 2, HARPIN)
Par la cheminée ? (Acte 2, scène 2, LA BRANCHE)
Et de toit en toit, il est entré dans une maison où faisant accroire qu'il était poursuivi pour dettes, on lui a donné une souquenille ; dans cet équipage il a passe au milieu des archers. (Acte 2, scène 2, HARPIN)
Il n'y a qu'un Cartouche capable d'un coup comme celui-là. (Acte 2, scène 2, LA BRANCHE)
Où est-il ? (Acte 2, scène 2, LA BRANCHE)
Le voici. (Acte 2, scène 2, HARPIN)
Embrassez-moi, mes enfants, j'ai bien crû ne vous plus revoir de ma vie. (Acte 2, scène 3, CARTOUCHE)
Que votre perte nous aurait coûté de larmes ! (Acte 2, scène 3, LA BRANCHE)
Le péril est passé, quand nous aurons bu chacun cinq ou six coups, nous n'y songerons plus. (Acte 2, scène 3, CARTOUCHE)
Morbleu ! (Acte 2, scène 3, CARTOUCHE)
Tout ce qui me fâche, c'est que Sans-Quartier et l'Estocade sont pris. (Acte 2, scène 3, CARTOUCHE)
Quel chagrin ! (Acte 2, scène 3, LA BRANCHE)
C'est ma foi, une vraie perte, et de pareils sujets sont difficiles à remplacer. (Acte 2, scène 3, CARTOUCHE)
Il faut des vingt ans d'exercice pour former des hommes comme ceux-là. (Acte 2, scène 3, LA BRANCHE)
Mais vous êtes fatigué, vous devriez prendre quelque rafraichissement. (Acte 2, scène 3, HARPIN)
Qu'on me prépare un bouillon d'eau-de-vie. (Acte 2, scène 3, CARTOUCHE)
Ne voulez-vous point vous reposer ? (Acte 2, scène 3, GRIPAUT)
Il est neuf heures, allons travailler. (Acte 2, scène 3, CARTOUCHE)
J'en changerai dans un moment ; et je troquerai celui-ci contre le premier homme que je rencontrerai de ma taille. (Acte 2, scène 3, CARTOUCHE)
Monsieur, cet homme d'Angoulême approche d'ici ; il demande au coin de la rue le logis de Monsieur Oronte. (Acte 2, scène , LA MOUCHE)
Allons nous mettre en embuscade, et concerter entre nous la manière dont nous le volerons, afin de tirer de lui les éclaircissements nécessaires pour aller ensuite voler son beau-père futur. (Acte 2, scène , CARTOUCHE)
Oui, et je m'en servirai quand il faudra. (Acte 2, scène , GRIPAUT)
Maugrébleu du Fiacre ! (Acte 2, scène 5, PATAUT)
À peine ai-je été dedans qu'il a versé ; et il y a une heure que je marche de mon pied sans trouver le logis de Monsieur Oronte. (Acte 2, scène 5, PATAUT)
Après tout, je suis bienheureux d'être arrivé jusqu'ici sans trouver de Voleurs. (Acte 2, scène 5, PATAUT)
Mon père m'avait dit que Paris en était plein. (Acte 2, scène 5, PATAUT)
Plusieurs gens pourtant m'ont regardé sous le nez ; mais loin de m'insulter, ils se sont mis à rire. (Acte 2, scène 5, PATAUT)
D'ailleurs j'ai chanté tout le long du chemin, pour montrer que je ne craignais rien. (Acte 2, scène 5, PATAUT)
Cela intimide bien ces sortes de gens. (Acte 2, scène 5, PATAUT)
La bourse ? (Acte 2, scène 6, GRIPAUT)
Il s'agit bien de me connaître. (Acte 2, scène 6, GRIPAUT)
La bourse ? (Acte 2, scène 6, GRIPAUT)
D'abord que vous le prenez sur ce ton là, la voilà. (Acte 2, scène 6, PATAUT)
Combien y a-t-il dedans ? (Acte 2, scène 6, GRIPAUT)
Dix pistoles. (Acte 2, scène 6, PATAUT)
Comment, dix pistoles ! (Acte 2, scène 6, GRIPAUT)
Un homme comme vous n'a que dix pistoles dans sa bourse ? (Acte 2, scène 6, GRIPAUT)
Je vous demande pardon, Monsieur, si j'avais cru avoir l'honneur de vous rencontrer, j'y en aurais mis davantage. (Acte 2, scène 6, PATAUT)
Comment, vous exposez un honnête homme à se faire pendre pour dix pistoles ? (Acte 2, scène 6, GRIPAUT)
Il ne tient qu'à vous de me les rendre ; c'est comme s'il n'y avait eu rien de fait. (Acte 2, scène 6, PATAUT)
Vous ne savez donc pas que mon temps m'est cher ; et que pendant que j'ai la complaisance de m'amuser à vous voler dix mauvaises pistoles, je manque peut-être l'occasion d'en voler mille à un autre. (Acte 2, scène 6, GRIPAUT)
De cette façon-là, vous avez raison de vous fâcher. (Acte 2, scène 6, PATAUT)
Qu'avez-vous là au doigt ? (Acte 2, scène 6, GRIPAUT)
C'est un diamant ; mais il n'est pas à moi. (Acte 2, scène 6, PATAUT)
Il n'importe, donnez toujours. (Acte 2, scène 6, GRIPAUT)
Mais, Monsieur, vous n'avez demandé que la bourse. (Acte 2, scène 6, PATAUT)
C'est un présent qu'il envoyé à sa bru. (Acte 2, scène 6, PATAUT)
Ce Diamant là n'est pas assez beau pour le présenter. (Acte 2, scène 6, GRIPAUT)
Non, Monsieur, je n'ai plus rien. (Acte 2, scène 6, PATAUT)
Adieu, croyez-moi, retirez-vous chez vous avant qu'il soit plus tard, de crainte des voleurs. (Acte 2, scène 6, GRIPAUT)
Votre conseil est fort bon ; mais il fallait qu'un autre me l'eût donné il y a un quart_d_heure. (Acte 2, scène 6, PATAUT)
Après tout, je suis bien heureux dans mon malheur, qu'il ne se soit point aperçu de deux cents Louis que mon Père m'a cousus dans les plis de mon juste-au-corps. (Acte 2, scène 7, PATAUT)
Qui va là ? (Acte 2, scène 8, LA BRANCHE)
La bourse ? (Acte 2, scène 8, LA BRANCHE)
Je viens de la donner à un autre. (Acte 2, scène 8, PATAUT)
Parbleu vous êtes bien pressé ; vous ne pouviez pas attendre que je fusse arrivé ? (Acte 2, scène 8, LA BRANCHE)
N'avez-vous plus rien sur vous ? (Acte 2, scène 8, LA BRANCHE)
Quelque diamant ? (Acte 2, scène 8, LA BRANCHE)
Non, il me l'a pris aussi. (Acte 2, scène 8, PATAUT)
Ah, le fripon ! (Acte 2, scène 8, LA BRANCHE)
Il faut que je sois bien malheureux d'être venu si tard. (Acte 2, scène 8, LA BRANCHE)
Et oui-da, cela est chagrinant. (Acte 2, scène 8, PATAUT)
Morbleu, je crois qu'il y a de la malice dans votre fait, et que vous vous êtes laissé voler exprès par un autre pour me faire enrager. (Acte 2, scène 8, LA BRANCHE)
Je suis même bien fâché de mon diamant, car il était fort beau. (Acte 2, scène 8, PATAUT)
Je vous conseille encore de vous plaindre : je perds en ceci plus que vous. (Acte 2, scène 8, LA BRANCHE)
Ce n'est pas vous que cet homme là a volé, c'est moi. (Acte 2, scène 8, LA BRANCHE)
Il me semble pourtant que c'est moi qui n'ai plus ni ma bourse, ni mon diamant. (Acte 2, scène 8, PATAUT)
Mais s'il ne vous les avait pas pris, je vous les volerais à présent. (Acte 2, scène 8, LA BRANCHE)
Crions tous deux : Au voleur, Au voleur. (Acte 2, scène 8, PATAUT)
Où sont-ils ces voleurs ? (Acte 2, scène 9, HARPIN)
Allons, défendons nous, secondez-moi bien. (Acte 2, scène 9, LA BRANCHE)
Ma foi, secondez-vous tout seul. (Acte 2, scène 9, PATAUT)
Ce voleur-là est plaisant, de vouloir que je me batte contre ceux qui viennent me défendre contre lui. (Acte 2, scène 9, PATAUT)
Messieurs, je vous suis bien obligé. (Acte 2, scène 10, PATAUT)
Ce fripon ne vous a-t-il rien dérobé ? (Acte 2, scène 10, HARPIN)
Non, parce qu'un autre avait déjà pris les devants. (Acte 2, scène 10, PATAUT)
Un autre vous avait déjà volé ? (Acte 2, scène 10, HARPIN)
Monsieur la mienne est à votre service, et je vous prie de l'accepter. (Acte 2, scène 10, HARPIN)
Monsieur, cela est trop honnête ; mais je n'en ferai rien. (Acte 2, scène 10, PATAUT)
C'est qu'entre nous, j'ai deux cents Louis cousus dans les plis de mon juste-au-corps. (Acte 2, scène 10, PATAUT)
Les Voleurs de Paris sont bien fins, mais les honnêtes gens d'Angoulême ne leur en cèdent rien. (Acte 2, scène 10, PATAUT)
Deux cents Louis ? (Acte 2, scène 10, BEL-HUMEUR)
Et de plus, une Lettre de Change de deux mille écus, payable à vue, tirée sur Monsieur Oronte, mon beau-père futur. (Acte 2, scène 10, PATAUT)
Mais je vous trouve bien indiscret de nous dire cela, à nous que vous ne connaissez pas. (Acte 2, scène 10, BEL-HUMEUR)
Il ne faut pas toujours juger des gens sur la mine, et d'ailleurs, les plus honnêtes gens du monde cessent quelquefois de l'être, quand ils en trouvent l'occasion. (Acte 2, scène 10, BEL-HUMEUR)
C'est donc pour cela qu'on dit toujours, que l'occasion fait le larron : mais j'ai meilleure opinion de vous que cela. (Acte 2, scène 10, PATAUT)
Mais, Monsieur, croyez-moi, vous n'êtes pas encore chez vous ; d'autres voleurs pourraient vous attaquer, et ne vous trouvant rien, vous tuer. (Acte 2, scène 10, HARPIN)
Je la prends, puisque vous le voulez. (Acte 2, scène 10, PATAUT)
Mais, Messieurs, où vous trouver demain pour vous la rendre. (Acte 2, scène 10, PATAUT)
Nous nous reverrons plutôt que vous ne pensez ; nous vous donnons le bonsoir. (Acte 2, scène 10, HARPIN)
Parbleu ! (Acte 2, scène 11, PATAUT)
S'il y a des fripons dans Paris, il faut avouer aussi qu'il y a de bien honnêtes gens. (Acte 2, scène 11, PATAUT)
Au voleur ! (Acte 2, scène 12, CARTOUCHE)
Au voleur ! (Acte 2, scène 12, CARTOUCHE)
Encore des voleurs ? (Acte 2, scène 12, PATAUT)
Je pense qu'il en pleut. (Acte 2, scène 12, PATAUT)
Ah, Monsieur, je viens d'être volé. (Acte 2, scène 12, CARTOUCHE)
Cela est fort drôle. Et moi aussi. (Acte 2, scène 12, PATAUT)
Vous avez sur le corps l'habit qu'on vient de me prendre. (Acte 2, scène 12, CARTOUCHE)
Oh, parbleu ! (Acte 2, scène 12, CARTOUCHE)
Vous me le rendrez, et vous reprendrez le vôtre. (Acte 2, scène 12, CARTOUCHE)
Comment le mien ? (Acte 2, scène 12, PATAUT)
C'est un habit de toile ! (Acte 2, scène 12, PATAUT)
Je n'en ai jamais porté de semblable en ma vie. (Acte 2, scène 12, PATAUT)
Ventrebleu, nous changerons, ou je ferai beau bruit. (Acte 2, scène 12, CARTOUCHE)
Quel bruit est-ce-là ? (Acte 2, scène 13, GRIPAUT)
Monsieur le Commissaire, vous venez à propos. (Acte 2, scène 13, CARTOUCHE)
Ce fripon vient de me voler mon habit et ma bourse. (Acte 2, scène 13, CARTOUCHE)
Je vous assure, Monsieur le Commissaire, que je ne connais point cet homme-là ; et que bien loin de l'avoir volé, on vient de me voler moi-même. (Acte 2, scène 13, PATAUT)
Il y a plus d'apparence que cet homme là vient d'être volé que vous. (Acte 2, scène 13, GRIPAUT)
Les voleurs ne vous auraient pas laissé cet habit là sur le corps. (Acte 2, scène 13, GRIPAUT)
Vous m'avez tout l'air d'un fripon... (Acte 2, scène 13, GRIPAUT)
J'ai même, je crois, l'honneur de le connaître. (Acte 2, scène 13, GRIPAUT)
Je m'appelle Jean Bourguignon. (Acte 2, scène 13, CARTOUCHE)
C'est ce qu'il me semble aussi. (Acte 2, scène 13, GRIPAUT)
Mais pour faire les choses dans les règles de la Justice, dites-moi qu'est-ce qu'il y avait dans les poches de votre habit ? (Acte 2, scène 13, GRIPAUT)
Une bourse verte, Monsieur, qu'il m'a prise. (Acte 2, scène 13, CARTOUCHE)
Cela n'est pas vrai, Monsieur, on me l'a donnée. (Acte 2, scène 13, PATAUT)
Mais, mon ami, vous savez que les recéleurs sont punis comme les voleurs. (Acte 2, scène 13, GRIPAUT)
Nous allons bien voir sa menterie. (Acte 2, scène 13, PATAUT)
Qu'est-ce qu'il y avait dans la bourse ? (Acte 2, scène 13, PATAUT)
Dix Louis. (Acte 2, scène 13, CARTOUCHE)
Cela git en preuve. (Acte 2, scène 13, GRIPAUT)
Cela est juste. (Acte 2, scène 13, GRIPAUT)
Vous voilà convaincu, mon ami. (Acte 2, scène 13, GRIPAUT)
Le Diable m'emporte si je comprends rien. (Acte 2, scène 13, PATAUT)
Mais Monsieur le Commissaire, écoutez-moi. (Acte 2, scène 13, PATAUT)
Vous saurez que je suis un honnête homme d'Angoulême, nommé Jacques Pataut, fils de Christophe Pataut... (Acte 2, scène 13, PATAUT)
Qu'on mène cet homme là chez moi, que j'examine cette affaire à fond. (Acte 2, scène 13, GRIPAUT)
Et vous, notre voisin, suivez-nous, pour reprendre vos habits, lui rendre les siens, et en même temps faire votre plainte. (Acte 2, scène 13, GRIPAUT)
Tu as fait ton rôle de Commissaire à merveille. (Acte 2, scène 14, CARTOUCHE)
Il faut garder Monsieur Pataut toute cette nuit, et le bien régaler pour son argent. (Acte 2, scène 14, CARTOUCHE)
Demain instruits par les lettres que nous pourrons lui trouver sur lui, j'irai rendre visite au Beau-Père, dont j'espère encore tirer une bonne aubaine. (Acte 2, scène 14, CARTOUCHE)
Je ne sais plus que penser, ma fille. (Acte 3, scène 1, ORONTE)
Monsieur Pataut m'écrit d'Angoulême que son fils arrive. (Acte 3, scène 1, ORONTE)
J'envoie au Messager ; on m'assure qu'il est arrivé, d'hier au soir à huit heures, et nous ne l'avons point encore vu. (Acte 3, scène 1, ORONTE)
Que dites-vous de cela ? (Acte 3, scène 1, ORONTE)
Je dis que cet homme-là n'a guère d'empressement de me voir, et qu'il n'obéit peut-être à son père qu'à regret. (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Si j'en étais persuadé, je lui aurais bientôt rendu sa parole. (Acte 3, scène 1, ORONTE)
Quelle différence de son procédé à l'amour de Valère ! (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Quelle manière polie pour moi ! (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Quels respects et quelles complaisance pour vous ! (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Je vous ai déjà dit, ma Fille, que j'étais au désespoir d'avoir manqué à Valère, et que sans le dédit de mille écus, que j'ai avec Monsieur Pataut le Père, il y aurait longtemps que Valère serait mon gendre ; mais il n'y a plus de remède. (Acte 3, scène 1, ORONTE)
Mais, mon Père, Valère s'est offert tant de fois à payer ce dédit. (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
D'une partie de la dot que je lui donnerais. (Acte 3, scène 1, ORONTE)
Son père est fort riche, mais il n'en est pas moins avare ; et il aurait autant de peine à se défaire de son argent, qu'il a eu de facilité à l'amasser. (Acte 3, scène 1, ORONTE)
Enfin, il faudra donc que je sois la victime d'une faute dont vous vous repentez, et que j'épouse un homme que je n'ai jamais vu, et que vous ne connaissez pas vous-même. (Acte 3, scène 1, ISABELLE)
Monsieur, voilà un homme qui vous demande. (Acte 3, scène 2, JASMIN)
Il dit qu'il s'appelle Monsieur Pataut. (Acte 3, scène 2, JASMIN)
Le voici donc à la fin. (Acte 3, scène 2, ORONTE)
Voyons si sous cet habit je pourrai dégoûter Monsieur Oronte de l'alliance qu'il voulait faire, et en même temps lui arracher quelques plumes. (Acte 3, scène 3, CARTOUCHE)
Toi, mon Frère, tâche de te cacher dans quelque endroit de cette maison pour nous en ouvrir la porte cette nuit. (Acte 3, scène 3, CARTOUCHE)
Où est donc votre fille ? (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
La voilà devant vous. (Acte 3, scène 4, ORONTE)
Celle-là. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Il me semble qu'elle n'est pas si belle, que mon père me l'avait dit. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Le compliment est gracieux. (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
Voilà ce que c'est que d'acheter comme cela chat en poche. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Nous autres Angoumoisins, nous sommes francs, et je vous dirai sincèrement, Beau-père, que la Dame chez qui j'ai soupé hier, et avec qui j'ai passé la nuit à jouer, est cent piques au-dessus de votre fille. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Vous êtes arrivé d'hier, et vous êtes allé descendre autre part que chez moi ? (Acte 3, scène 4, ORONTE)
Quelle est cette dame chez qui vous avez passé la nuit ? (Acte 3, scène 4, ORONTE)
Ma foi, je ne la connais pas. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Elle m'est venue recevoir au sortir du carrosse : elle m'a mené dans son logis, où j'ai bien payé mon écot, à la vérité ; car son cousin, et elle m'ont gagné deux cents Louis, une bague, et deux mille écus sur ma parole. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
J'allais m'engager dans une belle affaire. (Acte 3, scène 4, ORONTE)
Oh ça, parlons un peu d'autre chose, et dépêchons, car je suis pressé. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Ma foi, la vôtre ne me fait guère plus de plaisir. (Acte 3, scène 4, ORONTE)
Commencez par me payer cette lettre de change. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Il est juste, et je vous tenais cet argent tout prêt. (Acte 3, scène 4, ORONTE)
Et voilà de plus une lettre de mon père qui vous mande de ne me laisser manquer de rien. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Prêtez-moi un millier de pistoles pour aller regagner mon argent. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Quel Diable d'homme est-ce ci ? (Acte 3, scène 4, ORONTE)
Comment donc, vilain ladre, à votre gendre. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Vous ne le serez jamais ; je ne veux point de joueur dans ma famille. (Acte 3, scène 4, ORONTE)
Je m'en moque ; et s'il faut plaider, nous plaiderons. (Acte 3, scène 4, ORONTE)
Je crains trop de passer par les mains de la Justice. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Finissons à l'amiable, Monsieur Oronte ; votre fille n'est point de mon goût, je ne suis point du vôtre, ni du sien. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Commencer par me payer la Lettre de change. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Je vous ai déjà dit que cela était juste, et voilà deux mille écus en or bien comptés. (Acte 3, scène 4, ORONTE)
Ce n'est pas tout, il faut à présent me rendre les présents que j'ai faits à votre fille. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Tenez, Monsieur, voilà votre collier et vos boucles. (Acte 3, scène 4, ISABELLE)
Et pour vous montrer que je ne suis pas un chicanier, voilà votre dédit que je vous rends. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Donnez-moi le mien, et une centaine de pistoles seulement, pour me dédommager des frais, de mon voyage. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Volontiers. (Acte 3, scène 4, ORONTE)
Je n'aurais jamais cru cet homme-là si raisonnable. (Acte 3, scène 4, ORONTE)
Tenez, Monsieur, les voilà. (Acte 3, scène 4, ORONTE)
Vous y perdez encore plus que vous ne pensez. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Je lui écrirai moi-même, et de la bonne encre. (Acte 3, scène 4, ORONTE)
Si vous lui écrivez des nouvelles, mandez-lui que Cartouche n'est pas encore pris. (Acte 3, scène 4, CARTOUCHE)
Je lui écrirai ce qu'il me plaira. (Acte 3, scène 4, ORONTE)
Parbleu, j'allais faire là un beau coup. (Acte 3, scène 5, ORONTE)
Il faut faire avertir au plutôt Valère. (Acte 3, scène 5, ORONTE)
Mon Père, je me charge avec plaisir de ce soin. (Acte 3, scène 5, ISABELLE)
Jasmin, cours promptement chez Valère, et dis-lui que mon Père l'attend avec impatience. (Acte 3, scène 5, ISABELLE)
Tu avertiras en même temps le Notaire. (Acte 3, scène 5, ISABELLE)
Il faut avouer que nos enfants savent souvent mieux ce qu'il leur faut que nous-mêmes. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
L'amour t'a fait choisir Valère, et l'intérêt m'avait fait accepter un homme qui nous aurait tous ruinés dans la suite. (Acte 3, scène 6, ORONTE)
Mais que nous veut cette figure hétéroclite ? (Acte 3, scène 6, ORONTE)
À la fin, je me suis sauvé de leurs pattes, et me voici. (Acte 3, scène 7, PATAUT)
Serviteur, Monsieur Oronte ; bonjour Mademoiselle Isabelle. (Acte 3, scène 7, PATAUT)
Que Diable cherche cet homme-là ici ? (Acte 3, scène 7, ORONTE)
Il a une mauvaise physionomie. (Acte 3, scène 7, ORONTE)
Vous ne me connaissez pas, je le vois bien. (Acte 3, scène 7, PATAUT)
Je suis le fils de mon père, et vous le connaissez bien. (Acte 3, scène 7, PATAUT)
Voici assurément quelque fripon. (Acte 3, scène 7, ORONTE)
J'en ai l'habit toujours. (Acte 3, scène 7, PATAUT)
Ma fille, il faut que ce soit lui-même. (Acte 3, scène 7, ORONTE)
On m'a conté ce matin qu'il s'était sauvé d'une maison en souquenille. (Acte 3, scène 7, ORONTE)
Cela est vrai, je me suis sauvé dans l'équipage où vous me voyez. (Acte 3, scène 7, PATAUT)
Ma Fille, nous sommes perdus. (Acte 3, scène 7, ORONTE)
Mais avant que de vous conter tout cela, il faut du moins que je vous embrasse. (Acte 3, scène 7, PATAUT)
Monsieur, sauvez-moi la vie. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Qu'est-ce que cela signifie ? (Acte 3, scène 8, PATAUT)
C'est un habit de voleur, à la vérité ; mais je n'en puis avoir un autre que vous ne me donniez de l'argent pour en avoir, car ma foi je n'ai pas le sou. (Acte 3, scène 8, PATAUT)
De l'argent ? (Acte 3, scène 8, ORONTE)
C'est lui assurément. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Qui vous dit le contraire ? (Acte 3, scène 8, PATAUT)
Mais laissez-moi vous conter mon aventure. (Acte 3, scène 8, PATAUT)
Je la sais, Monsieur, il n'est pas nécessaire de vous donner la peine... (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Parbleu, écoutez-moi donc. (Acte 3, scène 8, PATAUT)
Je voudrais déjà qu'il fût bien loin, ou qu'il nous vint du secours. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Dans la rue des Petits-Augustins, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Nous savons cela. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Celle-là, ou une autre, il n'importe. (Acte 3, scène 8, PATAUT)
Vous en blessâtes deux, et vous vous sauvâtes en chemise par une cheminée dans une maison où l'on vous donna cet habit. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Nous savons de plus que vous vous êtes sauvé de prison... (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Plaît-il ? (Acte 3, scène 8, PATAUT)
Quel galimatias me faites-vous-là ? (Acte 3, scène 8, PATAUT)
Il n'y a pas un mot de tout ce que vous me dites-là. (Acte 3, scène 8, PATAUT)
Monsieur, nous pouvons ne pas bien savoir la chose. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Ce qu'il y a de vrai, c'est que vous passez pour un brave homme, et qu'on sait bien qu'il faut que chacun vive de son métier. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Larrons ou autres, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 8, PATAUT)
Parbleu, ceux d'hier auront de quoi vivre longtemps à mes dépens. (Acte 3, scène 8, PATAUT)
Ce qui me fâche le plus, c'est que je voudrais avoir ce diamant. (Acte 3, scène 8, PATAUT)
Qu'à cela ne tienne pour vous contenter. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Que voulez-vous que je fasse de votre diamant quand j'épouse votre fille ? (Acte 3, scène 8, PATAUT)
Comment, vous, épousez ma fille ? (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Oui, est-ce que je ne viens pas ici pour cela ? (Acte 3, scène 8, PATAUT)
En voilà bien d'un autre. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Je crois que cet homme-là se moque de moi ou extravague, de me venir demander ma fille en mariage. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Parbleu cela me ferait bien de l'honneur dans le monde de devenir le beau-père de Monsieur Cartouche : en tout cas, ma fille ferait bientôt veuve. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Que marmottez-vous là tout bas ? (Acte 3, scène 8, PATAUT)
Il semble que vous soyez fâché que je veuille être votre gendre. (Acte 3, scène 8, PATAUT)
Monsieur, il ne s'agit point de cela maintenant. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Parbleu ! (Acte 3, scène 8, PATAUT)
Je ne crois pas vous faire déshonneur de rechercher votre fille en mariage. (Acte 3, scène 8, PATAUT)
C'est beaucoup d'honneur pour elle ; mais enfin, vous me permettrez de vous dire que la profession que vous exercez ne s'accorde guère avec la nôtre. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Ne parlons point de votre négoce ; qui dit Négociant, dit fripon. (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Voilà apparemment ce que vous voulez me faire entendre ; mais cependant il s'en trouve beaucoup parmi nous qui se feraient un scrupule... (Acte 3, scène 8, ORONTE)
Si tu remue, je te brûle la cervelle. (Acte 3, scène 9, L'EXEMPT)
Ah, ah, Monsieur Cartouche, à la fin nous vous tenons. (Acte 3, scène 9, L'EXEMPT)
Je savais bien que je ne me trompais pas, et que c'était lui-même. (Acte 3, scène 9, ORONTE)
Que diriez-vous, Messieurs, de ce pendard qui venait ici me demander effrontément ma fille en mariage. (Acte 3, scène 9, ORONTE)
Vraiment, il a fait bien d'autres tours. (Acte 3, scène 9, L'EXEMPT)
Parbleu ! (Acte 3, scène 9, L'EXEMPT)
Voilà un maraud qui nous a coûté bien de la peine à prendre. (Acte 3, scène 9, L'EXEMPT)
Les mouches qui t'ont suivi ne te connaissent que trop, et voilà la même souquenille que tu avais hier quand tu t'es sauvé. (Acte 3, scène 9, L'EXEMPT)
Cela est faux. (Acte 3, scène 9, PATAUT)
Faites-les venir devant moi, ils n'oseraient me le soutenir. (Acte 3, scène 9, PATAUT)
Je viens de trouver un petit drôle qui était caché dans ma chambre, et à mes cris un de ces Messieurs est accouru qui l'a reconnu pour être frère de Cartouche. (Acte 3, scène 10, ISABELLE)
Le voilà qui nous l'amène ici. (Acte 3, scène 10, ISABELLE)
Il faut les confronter ensemble. (Acte 3, scène 10, L'EXEMPT)
Êtes-vous bien sur que ce soit-là le Frère de Cartouche ? (Acte 3, scène 11, L'EXEMPT)
Oui, Monsieur, nous l'avons déjà pris plusieurs fois. (Acte 3, scène 11, RODOMONT)
Non, personne de nous autres ne l'a jamais vu. (Acte 3, scène 11, RODOMONT)
Parle, n'est-ce pas là ton frère ? (Acte 3, scène 11, L'EXEMPT)
Si tu nous dis la vérité, on te laissera aller. (Acte 3, scène 11, L'EXEMPT)
Qu'il parle, je m'en rapporte à lui. (Acte 3, scène 11, PATAUT)
Et comment avez-vous fait pour vous laisser prendre, vous qui passiez pour la terreur de la pousse ? (Acte 3, scène 11, LE PETIT FRÈRE)
Voilà un petit pendard bien effronté ! (Acte 3, scène 11, PATAUT)
Hélas ! (Acte 3, scène 11, LE PETIT FRÈRE)
Que notre Soeur qui est à la Salpêtrière, et notre frère qui est au Châtelet, vont être fâchés de l'affront que vous allez faire à notre famille ! (Acte 3, scène 11, LE PETIT FR?RE)
Allons, marche, marche. (Acte 3, scène 11, L'EXEMPT)
Hé : Monsieur, ayez pitié de moi, je vous promets que je n'y retournerai plus. (Acte 3, scène 11, LE PETIT FRÈRE)
Va, malheureux, sauve-toi si tu peux. (Acte 3, scène 11, ORONTE)
Cartouche vient d'être arrêté dans un cabaret à la Courtille ; et cet homme-ci est Monsieur Pataut, le fils d'un Négociant d'Angoulême. (Acte 3, scène 12, VALÈRE)
Ce n'est par-là Cartouche ? (Acte 3, scène 12, L'EXEMPT)
Vous voyez bien qu'il n'a point de balafre. (Acte 3, scène 12, VALÈRE)
Cela est vrai, nous l'avions oublié. (Acte 3, scène 12, L'EXEMPT)
Mais cependant voilà son frère qui soutient... (Acte 3, scène 12, L'EXEMPT)
Qu'est-il donc devenu ? (Acte 3, scène 12, L'EXEMPT)
Il m'a fait tant de pitié en me serrant les mains de toute sa force, que je n'ai pu... (Acte 3, scène 12, ORONTE)
Mais me voilà bien payé de ma charité ! (Acte 3, scène 12, ORONTE)
Le petit Maraud m'a escamoté mon diamant. (Acte 3, scène 12, ORONTE)
Maugrebleu du sot que je suis. (Acte 3, scène 12, ORONTE)
Ma foi, j'en suis bien aise, vous méritez bien cela. (Acte 3, scène 12, PATAUT)
Allons, Camarades, puisque Cartouche est pris, hâtons-nous d'aller au devant de ceux qui l'amènent, pour avoir part à l'honneur de sa prise. (Acte 3, scène 12, L'EXEMPT)
Parbleu, j'ai fait aujourd'hui de belles affaires ; et ce que vous m'apprenez. (Acte 3, scène 13, ORONTE)
Je vous dis la vérité, Monsieur. (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
C'est Cartouche qui a volé Monsieur cette nuit. (Acte 3, scène 13, VAL?RE)
Cela est vrai. (Acte 3, scène 13, PATAUT)
Et il s'est servi de ses habits et de ses papiers, pour vous attraper de l'argent et des bijoux. (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
Et d'où savez-vous cela ? (Acte 3, scène 13, ORONTE)
Un Clerc de mon père qui s'était mis de sa clique, m'a tout avoué, et c'est lui qui par mon conseil, pour obtenir sa grâce, vient de le faire prendre. (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
La belle prise ! (Acte 3, scène 13, ORONTE)
Mais cependant il m'en coûte plus de douze mille livres. (Acte 3, scène 13, ORONTE)
Ne vous alarmez point : Tout ce qui vous a été pris, aussi bien qu'à Monsieur, vous sera rendu. On me l'a promis. (Acte 3, scène 13, VALÈRE)
Monsieur, n'ayant point le bonheur de vous connaître, je vous demande pardon si je vous ai traité... (Acte 3, scène 13, ORONTE)
Faites-moi rendre au plutôt ce qui m'a été volé, et je m'en retourne à Angoulême, je n'ai que faire de vous, ni de votre fille. (Acte 3, scène 13, PATAUT)
Vous êtes le maître de faire ce que bon vous semblera. (Acte 3, scène 13, ORONTE)
Allons, allons, ne songeons qu'à nous réjouir, et que le Divertissement préparé pour les Noces de Monsieur Pataut, serve de prélude à celles de Valère. (Acte 3, scène 14, ORONTE)
Un jour l'hymen en embuscade, v.1 (Acte 3, scène , UN MUSICIEN)
Les amours, qui battaient l'estrade, v.3 (Acte 3, scène , UN MUSICIEN)
Il fut d'abord, au qui va là ? v.4 (Acte 3, scène , UN MUSICIEN)
Ami, répondit la brigade, v.5 (Acte 3, scène , UN MUSICIEN)
Dessein d'enlever votre bien, v.8 (Acte 3, scène , UN MUSICIEN)
Nous ne voulons que la passade. v.9 (Acte 3, scène , UN MUSICIEN)
À dérober des fleurettes, v.10 (Acte 3, scène , DEUXIÈME MUSICIEN)
Employez mieux votre Printemps. v.13 (Acte 3, scène , DEUXI?ME MUSICIEN)
Pour l'avenir, faible ressource v.14 (Acte 3, scène , DEUXI?ME MUSICIEN)
De n'enlever que des désirs, v.15 (Acte 3, scène , DEUXI?ME MUSICIEN)
De ne voler que des soupirs, v.16 (Acte 3, scène , DEUXI?ME MUSICIEN)
Il faut aller droit à la bourse. v.17 (Acte 3, scène , DEUXI?ME MUSICIEN)
L'Amour est un Voleur, v.18 (Acte 3, scène , PREMIER MUSICIEN)
En vain il vous proteste v.22 (Acte 3, scène , PREMIER MUSICIEN)
Qu'il n'en veut point à votre honneur, v.23 (Acte 3, scène , PREMIER MUSICIEN)
Si vous laissez voler le coeur, v.25 (Acte 3, scène , PREMIER MUSICIEN)
Adieu le reste. v.26 (Acte 3, scène , PREMIER MUSICIEN)
En vain vous vous flattez, v.27 (Acte 3, scène , DEUXIÈME MUSICIEN)
Des Blondes et des Brunes, v.29 (Acte 3, scène , DEUXI?ME MUSICIEN)
D'être seuls écoutés. v.30 (Acte 3, scène , DEUXI?ME MUSICIEN)
Vous empêche d'être jaloux ; v.32 (Acte 3, scène , DEUXI?ME MUSICIEN)
Qui peut être faible pour vous, v.34 (Acte 3, scène , DEUXI?ME MUSICIEN)
L'est pour le reste. v.35 (Acte 3, scène , DEUXI?ME MUSICIEN)
Le Plumet brusquement v.36 (Acte 3, scène , TROISIÈME MUSICIEN)
Frape au coeur d'une Belle ; v.37 (Acte 3, scène , TROISI?ME MUSICIEN)
L'Abbé dans la ruelle v.38 (Acte 3, scène , TROISI?ME MUSICIEN)
L'attaque doucement ; v.39 (Acte 3, scène , TROISI?ME MUSICIEN)
En vain elle conteste, v.40 (Acte 3, scène , TROISI?ME MUSICIEN)
Et de l'amour brave les traits ; v.41 (Acte 3, scène , TROISI?ME MUSICIEN)
Qui fait le reste. v.44 (Acte 3, scène , TROISI?ME MUSICIEN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 5 textes (soit une présence dans 0,26 % des textes) dans lesquels il y a 2739 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 547,80 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Total
1	LA NOUVEAUT?	288	0	0	288
2	LA NOUVEAUTÉ	31	0	0	31
3	LA FAMILLE EXTRAVAGANTE	602	0	0	602
4	L'USURIER GENTILHOMME	303	0	0	303
5	L'USURIER GENTILHOMME	78	0	0	78
6	PLUTUS	296	228	331	855
7	CARTOUCHE OU LES VOLEURS	227	158	167	552
8	CARTOUCHE OU LES VOLEURS	0	0	30	30
	Total	1825	386	528	2739